Puisque j'ai déjà abordé (à quelques reprises) le sujet de la disponibilité des livres numériques dans les bibliothèques au Québec, je vous donne ici le lien vers un article paru dans le quotidien Le Soleil du 23 janvier 2011. Cela vous permettra de prendre connaissance de l'avancement du projet.
Bientôt, dans une bibliothèque près de chez vous: le livre chronodégradable
mardi 25 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
À venir en 2011 pour une année numérique
Dans un billet précédent, je vous ai présenté mon top 3 de 2010 en édition numérique. Maintenant, que nous réserve 2011? Nul doute que le livre numérique poursuivra sur sa lancée et qu’il continuera de faire parler de lui. Mais cela ne se fera pas sans embûche.
Voici donc mon top 3 des défis du livre numérique en 2011.
1- Le livre numérique en bibliothèque
J’en ai déjà parlé sur ce blogue : Le numérique ne marquera pas la fin des bibliothèques et À quand les livres numériques québécois en bibliothèques.
Dans ce dernier texte, il est écrit : « l’objectif est d’avoir, en janvier 2011, une librairie et une bibliothèque branchée afin de commencer à offrir le service. ». Tout me porte à croire que l’objectif est maintenu!
Nul doute, le livre numérique est attendu dans les bibliothèques, même si les façons de le rendre disponible ne font pas encore l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ce sera une bonne nouvelle pour les lecteurs et il sera intéressant de voir ce nouveau créneau se développer en cours d’année.
2- iBookStore, Feedbooks et le réseau des libraires
Les livres québécois devraient faire leur entrée officielle dans le iBookStore, la boutique de livres numériques d’Apple, en début d’année. D'ici quelques jours, certains seront aussi accessibles via la librairie numérique Feedbooks, qui est branchée à différentes applications comme Stanza et Blue Fire Reader.
Ceci représente une bonne nouvelle, puisque le processus d’achat de livres, autant chez iBookStore que Feedbooks, est simplifié au maximum. Les usagers n’ont alors qu’un clic à faire pour ce procurer un livre. Seul hic, les deux libraires ne vendent que des fichiers ePub et encore trop peu de livres québécois sont disponibles dans ce format.
Néanmoins, le réseau de libraires vendant à la fois des livres numériques en PDF (type de fichier que la majorité des éditeurs québécois offrent encore) et en ePub est aussi en plein développement. Renaud-Bray s’ajoutera bientôt et devrait certainement avoir un impact dans le développement du marché du livre numérique au Québec.
D’autres points de vente internationaux pour les livres québécois devraient aussi être annoncés sous peu. Ce réseau de distribution internationale ouvre des portes nouvelles aux livres, permettant à la culture d’ici de rayonner ailleurs dans le monde de façon plus simple et moins coûteuse que s’il fallait faire voyager les livres papier par la poste.
3- Faire connaître l’offre de livres numériques
J’entends encore trop souvent dire qu’il y a peu de livres qui sont disponibles en format numérique. Au Québec, il y en a quand même près de 4 000 livres qui sont disponibles dans l’Entrepôt du livre numérique de l’ANEL et De Marque auxquels il faut ajouter les livres des éditeurs du groupe Quebecor qui offrent aussi des livres numériques. Le site Jelis.ca annonce qu’il vend 25 000 livres, ce n’est pas rien!
Et parmi ces livres, il y a de nombreuses nouveautés et de plus en plus de livres sont lancés en simultané en version papier et numérique, comme le tome 4 de la série Un bonheur si fragile de Michel David, Sous surveillance de Chrystine Brouillet, Béatrice et Virgile de Yann Martel. Ce sont des best-sellers!
Bien sûr, il pourrait y en avoir encore plus, mais j’ai confiance que les éditeurs se tourneront vers le numérique un jour ou l’autre.
Le défi est plutôt de faire connaître ces livres déjà disponibles en format numérique, pour faire tomber le mythe de « il y en a peu », surtout auprès du grand public. Personnellement, je prévois donc consacrer beaucoup de temps à cet aspect en 2011, notamment par le biais de la page Facebook de l’Empreinte digitale, qui vise justement à faire connaître ces livres numériques québécois. Un compte Twitter est aussi lié à cette page.
Un souhait : Abolition de la TVQ sur les livres numériques
Finalement, si j’avais un souhait à formuler pour le livre numérique en 2011, ce serait que le gouvernement québécois annonce qu’il laisse tomber la taxe de vente provincial (TVQ) sur les livres numériques.
Présentement, lorsqu’un Québécois achète un livre en format papier, la TVQ ne s’applique pas et ne lui ait donc pas chargé, puisque le livre papier est considéré comme un bien culturel.
Or, dans le cas d’un livre numérique, la TVQ s’applique, car selon la loi, le livre numérique n’est pas considéré comme un bien culturel. Ceci constitue une aberration et désavantage les consommateurs de livres numériques.
N’hésitez pas à prendre part à la discussion et à partager vos idées!
Voici donc mon top 3 des défis du livre numérique en 2011.
1- Le livre numérique en bibliothèque
J’en ai déjà parlé sur ce blogue : Le numérique ne marquera pas la fin des bibliothèques et À quand les livres numériques québécois en bibliothèques.
Dans ce dernier texte, il est écrit : « l’objectif est d’avoir, en janvier 2011, une librairie et une bibliothèque branchée afin de commencer à offrir le service. ». Tout me porte à croire que l’objectif est maintenu!
Nul doute, le livre numérique est attendu dans les bibliothèques, même si les façons de le rendre disponible ne font pas encore l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ce sera une bonne nouvelle pour les lecteurs et il sera intéressant de voir ce nouveau créneau se développer en cours d’année.
2- iBookStore, Feedbooks et le réseau des libraires
Les livres québécois devraient faire leur entrée officielle dans le iBookStore, la boutique de livres numériques d’Apple, en début d’année. D'ici quelques jours, certains seront aussi accessibles via la librairie numérique Feedbooks, qui est branchée à différentes applications comme Stanza et Blue Fire Reader.
Ceci représente une bonne nouvelle, puisque le processus d’achat de livres, autant chez iBookStore que Feedbooks, est simplifié au maximum. Les usagers n’ont alors qu’un clic à faire pour ce procurer un livre. Seul hic, les deux libraires ne vendent que des fichiers ePub et encore trop peu de livres québécois sont disponibles dans ce format.
Néanmoins, le réseau de libraires vendant à la fois des livres numériques en PDF (type de fichier que la majorité des éditeurs québécois offrent encore) et en ePub est aussi en plein développement. Renaud-Bray s’ajoutera bientôt et devrait certainement avoir un impact dans le développement du marché du livre numérique au Québec.
D’autres points de vente internationaux pour les livres québécois devraient aussi être annoncés sous peu. Ce réseau de distribution internationale ouvre des portes nouvelles aux livres, permettant à la culture d’ici de rayonner ailleurs dans le monde de façon plus simple et moins coûteuse que s’il fallait faire voyager les livres papier par la poste.
3- Faire connaître l’offre de livres numériques
J’entends encore trop souvent dire qu’il y a peu de livres qui sont disponibles en format numérique. Au Québec, il y en a quand même près de 4 000 livres qui sont disponibles dans l’Entrepôt du livre numérique de l’ANEL et De Marque auxquels il faut ajouter les livres des éditeurs du groupe Quebecor qui offrent aussi des livres numériques. Le site Jelis.ca annonce qu’il vend 25 000 livres, ce n’est pas rien!
Et parmi ces livres, il y a de nombreuses nouveautés et de plus en plus de livres sont lancés en simultané en version papier et numérique, comme le tome 4 de la série Un bonheur si fragile de Michel David, Sous surveillance de Chrystine Brouillet, Béatrice et Virgile de Yann Martel. Ce sont des best-sellers!
Bien sûr, il pourrait y en avoir encore plus, mais j’ai confiance que les éditeurs se tourneront vers le numérique un jour ou l’autre.
Le défi est plutôt de faire connaître ces livres déjà disponibles en format numérique, pour faire tomber le mythe de « il y en a peu », surtout auprès du grand public. Personnellement, je prévois donc consacrer beaucoup de temps à cet aspect en 2011, notamment par le biais de la page Facebook de l’Empreinte digitale, qui vise justement à faire connaître ces livres numériques québécois. Un compte Twitter est aussi lié à cette page.
Un souhait : Abolition de la TVQ sur les livres numériques
Finalement, si j’avais un souhait à formuler pour le livre numérique en 2011, ce serait que le gouvernement québécois annonce qu’il laisse tomber la taxe de vente provincial (TVQ) sur les livres numériques.
Présentement, lorsqu’un Québécois achète un livre en format papier, la TVQ ne s’applique pas et ne lui ait donc pas chargé, puisque le livre papier est considéré comme un bien culturel.
Or, dans le cas d’un livre numérique, la TVQ s’applique, car selon la loi, le livre numérique n’est pas considéré comme un bien culturel. Ceci constitue une aberration et désavantage les consommateurs de livres numériques.
N’hésitez pas à prendre part à la discussion et à partager vos idées!
lundi 3 janvier 2011
Top 3 pour un bilan numérique 2010
Le livre numérique aura véritablement pris son envol au Québec en 2010. D’accord, il reste encore beaucoup de travail à faire pour amener les gens à s’initier à la lecture numérique, mais lorsqu’on parle de livres numériques, de moins en moins de gens disent « le livre quoi? ». De plus en plus de gens comprennent aussi que le livre numérique ne va pas « tuer » le livre papier et que les deux peuvent coexister.
Au fur et à mesure que la technologie envahit nos vies (pour le meilleur et pour le pire!), le livre numérique se glisse jusqu’à nous. Lire a toujours fait partie des loisirs, cela ne s’arrêtera pas!
Je suis aux premières loges pour voir la progression du livre numérique au Québec. Je me permets donc un petit top 3 de l’année 2010.
1- Le iPad et La hutte
Annoncé en grandes pompes au début de 2010, le fameux iPad d’Apple aura littéralement changé la donne en matière de divertissement et de lecture numérique. Dès l’annonce de la venue de la nouvelle tablette, De Marque et Mirego faisaient savoir qu’ils allaient rendre accessible les livres québécois sur iPad.
Le 28 mai, le iPad est enfin disponible au Canada… quelques jours plus tard, La hutte – Mes lectures numériques faisait son apparition dans le AppStore. Ici, je vous la présentais.
L’arrivée du iPad et de La hutte aura immédiatement eu un effet sur les ventes de livres numériques au Québec. On voit alors l’engouement pour la nouvelle tablette, mais aussi l’intérêt pour la lecture numérique qui vient avec.
Pendant plusieurs mois, La hutte a représenté la seule manière d’acheter des livres québécois directement sur le iPad. À l’origine, un seul libraire vendait des livres via La hutte, ils sont maintenant trois : Livresquebecois.com, Librairie Mosaïque et Guides de voyage Ulysse.
2- Les Salons du livre font une place au numérique
En avril 2010, De Marque occupait un petit espace au Salon international du livre de Québec afin de parler timidement de livre numérique. Les visiteurs étaient intrigués, posaient quelques questions, se demandaient s’ils n’étaient pas dans un film de science-fiction. « Est-ce que c’est vraiment possible de lire un livre sur un iPhone? »
En novembre 2010, le Salon du livre de Montréal offrait un espace de quatre stands à l’édition numérique. De Marque, par le biais de son Entrepôt du livre numérique, y était avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et son partenaire Livresquebecois.com. Des éditeurs affichaient leur offre de livres numériques dans leur stand. Les visiteurs arrivaient avec leur iPad, leur lecteur numérique de type Sony Reader ou même leur iPhone et demandaient qu’on leur montre comment transférer des livres numériques dedans et qu’on leur présente l’offre de livres numériques. « Je cherche des livres québécois à lire en numérique. Quels sont-ils? ». On les dirigeait vers le site vitrine.entrepotnumerique.com.
3- Des éditeurs apprivoisent le numérique
Les éditeurs qui rendent leurs livres disponibles en numérique semblent se sentir de plus en plus à l’aise avec ce nouveau mode de diffusion et voir des opportunités nouvelles.
Ainsi, pendant le Salon du livre de Montréal, les Éditions du Septentrion ont organisé une promotion. Pour tout livre acheté en papier, il était possible de se procurer un exemplaire numérique pour 3$.
De son côté, Alire, qui offre maintenant 122 publications en numérique, mise beaucoup sur la diffusion de ces titres en simultané papier et numérique. Ce fût le cas pour La Tueuse de dragons d’Héloïse Côté et Hell.com de Patrick Senécal (format poche).
Les Éditions de la courte échelle ont également choisi des lancements simultanés, entre autre pour Sous surveillance de Chrystine Brouillet et 9 ans, pas peur d’André Marois. Cet éditeur tente également une nouvelle expérience rendue possible grâce au numérique : la vente de nouvelles. L’éditeur a pris le recueil de nouvelles d’André Marois, Du cyan plein les mains, et l’a fragmenté en nouvelles offertes en vente à 0,99$.
Même stratégie chez Guides de voyage Ulysse, qui rend la plupart de ces guides disponible par chapitre. Ainsi, au lieu d’acheter le guide complet pour l’Ouest canadien, il est possible d’acheter le chapitre sur Calgary, s’il s’agit de notre unique destination dans ce coin du pays.
Tout ceci sans compter les éditeurs qui ont décidé de vendre des livres numériques directement sur leur site Web (comme Transcontinental et Novalis) pour rejoindre un nouveau public et d’autres qui, comme les Éditions du Boréal, hésitaient à se lancer dans l’aventure, mais qui l’ont quand même fait au bénéfice des lecteurs.
À ne pas manquer: Top 3 des prédictions 2011... bientôt!
Au fur et à mesure que la technologie envahit nos vies (pour le meilleur et pour le pire!), le livre numérique se glisse jusqu’à nous. Lire a toujours fait partie des loisirs, cela ne s’arrêtera pas!
Je suis aux premières loges pour voir la progression du livre numérique au Québec. Je me permets donc un petit top 3 de l’année 2010.
1- Le iPad et La hutte
Annoncé en grandes pompes au début de 2010, le fameux iPad d’Apple aura littéralement changé la donne en matière de divertissement et de lecture numérique. Dès l’annonce de la venue de la nouvelle tablette, De Marque et Mirego faisaient savoir qu’ils allaient rendre accessible les livres québécois sur iPad.
Le 28 mai, le iPad est enfin disponible au Canada… quelques jours plus tard, La hutte – Mes lectures numériques faisait son apparition dans le AppStore. Ici, je vous la présentais.
L’arrivée du iPad et de La hutte aura immédiatement eu un effet sur les ventes de livres numériques au Québec. On voit alors l’engouement pour la nouvelle tablette, mais aussi l’intérêt pour la lecture numérique qui vient avec.
Pendant plusieurs mois, La hutte a représenté la seule manière d’acheter des livres québécois directement sur le iPad. À l’origine, un seul libraire vendait des livres via La hutte, ils sont maintenant trois : Livresquebecois.com, Librairie Mosaïque et Guides de voyage Ulysse.
2- Les Salons du livre font une place au numérique
En avril 2010, De Marque occupait un petit espace au Salon international du livre de Québec afin de parler timidement de livre numérique. Les visiteurs étaient intrigués, posaient quelques questions, se demandaient s’ils n’étaient pas dans un film de science-fiction. « Est-ce que c’est vraiment possible de lire un livre sur un iPhone? »
En novembre 2010, le Salon du livre de Montréal offrait un espace de quatre stands à l’édition numérique. De Marque, par le biais de son Entrepôt du livre numérique, y était avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et son partenaire Livresquebecois.com. Des éditeurs affichaient leur offre de livres numériques dans leur stand. Les visiteurs arrivaient avec leur iPad, leur lecteur numérique de type Sony Reader ou même leur iPhone et demandaient qu’on leur montre comment transférer des livres numériques dedans et qu’on leur présente l’offre de livres numériques. « Je cherche des livres québécois à lire en numérique. Quels sont-ils? ». On les dirigeait vers le site vitrine.entrepotnumerique.com.
3- Des éditeurs apprivoisent le numérique
Les éditeurs qui rendent leurs livres disponibles en numérique semblent se sentir de plus en plus à l’aise avec ce nouveau mode de diffusion et voir des opportunités nouvelles.
Ainsi, pendant le Salon du livre de Montréal, les Éditions du Septentrion ont organisé une promotion. Pour tout livre acheté en papier, il était possible de se procurer un exemplaire numérique pour 3$.
De son côté, Alire, qui offre maintenant 122 publications en numérique, mise beaucoup sur la diffusion de ces titres en simultané papier et numérique. Ce fût le cas pour La Tueuse de dragons d’Héloïse Côté et Hell.com de Patrick Senécal (format poche).
Les Éditions de la courte échelle ont également choisi des lancements simultanés, entre autre pour Sous surveillance de Chrystine Brouillet et 9 ans, pas peur d’André Marois. Cet éditeur tente également une nouvelle expérience rendue possible grâce au numérique : la vente de nouvelles. L’éditeur a pris le recueil de nouvelles d’André Marois, Du cyan plein les mains, et l’a fragmenté en nouvelles offertes en vente à 0,99$.
Même stratégie chez Guides de voyage Ulysse, qui rend la plupart de ces guides disponible par chapitre. Ainsi, au lieu d’acheter le guide complet pour l’Ouest canadien, il est possible d’acheter le chapitre sur Calgary, s’il s’agit de notre unique destination dans ce coin du pays.
Tout ceci sans compter les éditeurs qui ont décidé de vendre des livres numériques directement sur leur site Web (comme Transcontinental et Novalis) pour rejoindre un nouveau public et d’autres qui, comme les Éditions du Boréal, hésitaient à se lancer dans l’aventure, mais qui l’ont quand même fait au bénéfice des lecteurs.
À ne pas manquer: Top 3 des prédictions 2011... bientôt!
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