Ce n'est pas la première fois que j'écris au sujet de l'éducation et de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication, au sujet de l'usage qu'en font nos jeunes et de l'importance des les accompagner pour qu'il en fasse un usage adéquat. Ces sujets m'intéressent au plus haut point.
Le 28 avril dernier, j'écrivais:
«... ce n'est pas parce que tout se transforme autour de nous que nous savons comment utiliser ces outils à bon escient. Il y a toujours deux côtés à une médaille: ils peuvent propulser votre carrière en avant ou la détruire à tout jamais. Le meilleur et le pire peuvent arriver avec le numérique. Voilà pourquoi il devient si déterminant d'apprendre à s'en servir intelligemment, adéquatement, de façon éthique... ».Cela vaut autant pour les jeunes que les adultes.
Dans ce domaine, ma philosophie a toujours été et demeurera: éduquer plutôt que censurer. En 2006, je produisais d'ailleurs un magazine qui en faisant son thème principal. Le magazine l'École branchée poursuit aujourd'hui sa mission de promouvoir l'usage pédagogique du numérique à l'école.
À l'occasion de la rentrée scolaire, le Journal de Québec se penche sur l'usage du cellulaire à l'école. On généralise en parlant d'interdiction du cellulaire dans des écoles en France. Ce n'est pas clair si les autres appareils technos sont aussi interdits. Ce n'est pas clair si les élèves ont quand même des cours d'informatique (ou des cours où les appareils sont permis) afin d'acquérir certaines notions. Ont-ils l'occasion de s'initier à la robotique et à la programmation? Les réponses viendront peut-être dans la suite prévu cette semaine.
Pour le moment, je choisis de retenir de ce dossier la citation suivante (qui est très très loin dans le texte, surtout dans la version en ligne):
« Le cellulaire est un problème majeur, mais en interdisant, est-ce qu'on éduque vraiment? On s'imagine qu'on a réglé le problème, mais ce n'est pas le cas. »Cette citation est de Thierry Karsenti, professeur à l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l'information et de la communication en éducation.
Elle vient résumer la problématique. Oui, il existe un urgent besoin d'outiller les jeunes dans l'usage qu'ils font de leurs appareils électroniques. Il y a un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps. Par contre, en interdisant tout simplement, on se ferme les yeux et on passe à côté d'une excellente occasion de sensibiliser.
Interdire dans certaines situations, d'accord. Mais interdire mur à mur, non.
Des règles simples peuvent être mises en place par les écoles (comme cela peut aussi être le cas à la maison).
- En classe, par exemple, l'utilisation d'un appareil comme un iPad, un ordinateur ou un cellulaire peut être réservé uniquement pour les tâches scolaires. Si on en a pas besoin pendant un cours donné, on le laisse à la porte dans un contenant prévu à cet effet ou dans son casier.
- Au début du cours, tous les appareils sont éteints (en mode veille).
- Les notifications sont désactivées en tout temps à l'école.
- L'utilisation des appareils est permise dans certaines zones de l'école seulement.
- Une charte est signée par les élèves en début d'année scolaire (utilisation éthique, sécuritaire et responsable dans le respect des autres personnes dans l'école).
Ces exemples sont tirés des règles d'utilisation signés par moi et ma fille en début d'année scolaire dans l'école qu'elle fréquente. Elle est dans un programme de langues internationales dans une école publique et la majorité de ses "cahiers scolaires" sont numériques.
Les temps ont changé
Encadrer, accompagner, cela implique d'abord de reconnaître que les technologies sont là pour rester. Ben oui! La transformation numérique est sur toutes les lèvres dans plusieurs sphères de la société. Les reproches à l'effet que l'école n'a pas beaucoup changé depuis un siècle sont pourtant légions. Le monde a changé. L'école doit s'adapter et devenir un reflet de la société.
Dans les médias d'aujourd'hui, je choisis surtout de retenir le texte de Marc-André Girard, directeur des services pédagogiques du Collège Durocher de Saint-Lambert, publié dans La Presse Plus. Prenez le temps de le lire au complet, mais en voici un résumé.
« Essentiellement, il s'agit de comprendre et surtout d'accepter que les technologies soient ancrées dans la vie de nos élèves et que, bien qu'il faille reconnaître les dangers de dérives, il y a néanmoins un énorme potentiel à exploiter pour enrichir autant la démarche pédagogique que celle liée à l'apprentissage. »
Dans son texte, il rappelle que les enseignants jouent un rôle de premier plan pour aider les jeunes à développer leur esprit critique, pour qu'ils apprennent à faire une utilisation réfléchie des technologies, pour qu'ils deviennent des citoyens avisés à l'ère du numérique. Bref, l'école n'a pas à être ou à devenir une cloche de verre sous laquelle les élèves sont isolés du reste du monde.
« Ce n'est donc pas en interdisant les outils qui sont pourtant utilisés et valorisés partout ailleurs dans la société que les milieux scolaires agiront de façon cohérente avec leur propre mission: éduquer les élèves et les préparer à leur vie adulte. »
Il rappelle également que, de tout temps, les adultes ont jugé « le présent à partir de [leurs] rapports au passé », en ayant une vision idyllique du passé et en se disant que c'était « donc bien mieux avant ».
J'ajouterai qu'ils ne regardent pas toujours leurs propres comportements avant de critiquer les jeunes (allô les 53% d'adultes qui consultent leur téléphone cellulaire pendant des réunions!) et qu'ils ont tendance à se donner l'absolution simplement parce qu'ils sont adultes. Ça donne à réfléchir...
Dans les médias d'aujourd'hui, je choisis surtout de retenir le texte de Marc-André Girard, directeur des services pédagogiques du Collège Durocher de Saint-Lambert, publié dans La Presse Plus. Prenez le temps de le lire au complet, mais en voici un résumé.
« Essentiellement, il s'agit de comprendre et surtout d'accepter que les technologies soient ancrées dans la vie de nos élèves et que, bien qu'il faille reconnaître les dangers de dérives, il y a néanmoins un énorme potentiel à exploiter pour enrichir autant la démarche pédagogique que celle liée à l'apprentissage. »
Dans son texte, il rappelle que les enseignants jouent un rôle de premier plan pour aider les jeunes à développer leur esprit critique, pour qu'ils apprennent à faire une utilisation réfléchie des technologies, pour qu'ils deviennent des citoyens avisés à l'ère du numérique. Bref, l'école n'a pas à être ou à devenir une cloche de verre sous laquelle les élèves sont isolés du reste du monde.
« Ce n'est donc pas en interdisant les outils qui sont pourtant utilisés et valorisés partout ailleurs dans la société que les milieux scolaires agiront de façon cohérente avec leur propre mission: éduquer les élèves et les préparer à leur vie adulte. »
Il rappelle également que, de tout temps, les adultes ont jugé « le présent à partir de [leurs] rapports au passé », en ayant une vision idyllique du passé et en se disant que c'était « donc bien mieux avant ».
J'ajouterai qu'ils ne regardent pas toujours leurs propres comportements avant de critiquer les jeunes (allô les 53% d'adultes qui consultent leur téléphone cellulaire pendant des réunions!) et qu'ils ont tendance à se donner l'absolution simplement parce qu'ils sont adultes. Ça donne à réfléchir...
La situation est complexe. Elle est composée de plusieurs sujets à considérer indépendamment. Il y a l'utilisation à des fins personnelles (divertissement, médias sociaux, jeux vidéos, etc.) et celle pour le travail scolaire ou professionnel (outils liés à la production, à la consultation, recherche et collaboration, etc.). Parfois, les univers s'entrecroisent, les compétences à développer se ressemblent. Le ministère de l'Éducation du Québec a d'ailleurs publié un cadre de référence concernant la compétence numérique ce printemps. Je pourrais aussi aborder ce qu'on appelle la dépendance aux écrans dans un autre billet.
Il faut prendre chaque aspect pour ce qu'il est et éviter de généraliser lorsqu'il est question de technologies. Il faut surtout saisir l'occasion de faire de nos jeunes de véritables citoyens du XXIe siècle, qui maîtrisent des compétences dont ils ont besoin pour prendre leur place dans la société d'aujourd'hui et de demain.
Il faut prendre chaque aspect pour ce qu'il est et éviter de généraliser lorsqu'il est question de technologies. Il faut surtout saisir l'occasion de faire de nos jeunes de véritables citoyens du XXIe siècle, qui maîtrisent des compétences dont ils ont besoin pour prendre leur place dans la société d'aujourd'hui et de demain.
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