Vous y croyez encore? Oubliez ça, il n’y aura pas de sauveur qui va
arriver avec sa cape, sa baguette magique ou autre superpouvoir pour venir
sortir le Québec du cynisme et lui donner un élan nouveau. Il n’y a personne
qui va pouvoir entrer à l’Assemblée Nationale et dire : « À go, on
pèse sur Reset et on recommence ». C'est pas mal plus compliqué que ça!
Que l’on soit d’un côté ou d’un autre, que l’on prétende représenter « le peuple » ou « le vrai monde », ça ne se peut juste pas. Le changement, ça vient avec le temps, la volonté et un énorme travail d’équipe. C'est un long processus vers le changement qui attend le Québec.
Que l’on soit d’un côté ou d’un autre, que l’on prétende représenter « le peuple » ou « le vrai monde », ça ne se peut juste pas. Le changement, ça vient avec le temps, la volonté et un énorme travail d’équipe. C'est un long processus vers le changement qui attend le Québec.
Samedi matin, Denise Bombardier écrivait dans leJournal de Québec :
Nous n’avons guère
besoin d’un sauveur, n’en déplaise à Philippe Couillard et à Rambo. Nous
sommes collectivement en manque d’honnêtes gens, qui pratiquent la décence et
qui se refusent à la sursimplification du discours politique. Nous méritons
d’être dirigés par des personnes qui croient encore au bien, au mal et à la
vérité. Des élus qui ont une vision élevée de la société, pas des illuminés
ni des idéologues.
Je suis d’accord avec elle.
Mais, au-delà de la politique, une évidence me saute de plus en plus aux yeux.
L’Assemblée Nationale n’est pas (ou n'est plus) le
bon endroit pour faire changer les choses.
Parce que si tu entres dans la machine, tu vas
te faire avaler par la machine.
On ne pourra pas changer la structure en
embarquant dans la structure. Il faudra trouver quelque chose de différent si
on est vraiment déterminé à obtenir un résultat différent.
Il y a un adage qui dit : « on ne
peut pas espérer avoir des résultats différents si on répète toujours les mêmes
gestes, si on applique toujours la même recette ».
Think outside the box !
Une des participantes du Sandwich du vendredi, Marie-Claude Côté, a trouvé les bons mots pour exprimer ce qui
pourrait émerger et devenir une piste de solution :
« …une mobilisation
citoyenne, possiblement hors des structures politiques traditionnelles, qui
canalise cette énergie pour mieux construire le présent et le lendemain ».
Cette énergie, c'est le désarroi, le cynisme, la colère, la désillusion envers le gouvernement, le système politique actuel. Mais, appelez-la comme vous voulez.
Bref, une mobilisation citoyenne de gens engagés,
qui croient à un Québec performant, plus innovant, des personnes qui ne parlent
pas pour « les Autres », mais qui les entendent, qui choisissent de
faire une différence dans leur milieu, qui prennent la parole en public et
questionne l’ordre (ou le désordre) établi.
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Encore une fois, c’est à suivre…
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