jeudi 2 février 2017

Une journée de Tendances numériques - première partie


Pour une rare fois, Infopresse a déménagé à Québec l'instant d'une journée, en collaboration avec la SOCOM (organisation de plus en plus dynamique - bravo!). Une journée à discuter de communication, de marketing, de numérique, de tendances...

Pour les communicateurs de Québec, c'est une occasion unique de participer à un événement Infopresse sans avoir à se déplacer à Montréal. J'ai l'occasion d'assister à la journée complète. Pour le bénéfice de mes collègues qui n'ont pas pu y assister et pour les autres aussi que le sujet intéresse, j'ai rédigé un petit résumé des principales conférences.

Les tendances qui marqueront l'avenir
En conférence d'ouverture, Don Mayo de IMI International est venu mettre la table pour lancer la journée avec quelques données importantes. En fait, il a surtout démontré à l'auditoire qu'en 2017, il n'y a plus de frontière. Peu importe la taille de ton entreprise et sa situation géographique, tu joues sur un terrain de jeux mondial. À toi de te démarquer!

D'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, les marques qui attirent l'attention et qui obtiennent l'amour du public sont toujours à peu près les mêmes. Apple, Samsung, Nike, Amazon, les géants sont bien représentés.

Dans cet écosystème, il est indispensable de bien cibler chacune de nos actions de communications et de marketing, choisir son créneau et donner son maximum en terme de créativité. Il invite d'ailleurs les communicateurs à "penser, agir et faire vivre des émotions différemment".

Au cas où vous en doutiez encore, il a insisté sur le fait que les médias sociaux devraient poursuivre leur croissance pendant encore plusieurs années. Les applications des médias sociaux sont d'ailleurs les applications les plus populaires auprès des utilisateurs de téléphones intelligents. La prédition: 87% de la croissance publicitaire se fera par le biais de la mobilité.

Néanmoins, cela ne veut pas dire que le marketing et la publicité plus traditionnels n'ont plus leur raison d'être. Au contraire, les entreprises ont tout intérêt à miser sur la complémentarité entre le traditionnel et le numérique.

Sa conclusion: sans surprise, le monde est en mouvement constant. On ne peut rien prendre pour acquis. Il faut être proactif et à l'affût des nouvelles tendances.


Les stratégies e-commerce au service de la philantropie

Sacha Declomesnil de O2 Web a témoigné de l'environnement de plus en plus compétitif dans lequel évoluent les organismes de charité et de la façon dont ceux-ci tirent profit des technologies pour recueillir des dons.

Au Canada, on compte pas moins de 85 000 organismes de charité reconnus. Leur activité économique représente 8% du PIB du pays et quelque 2 millions d'emplois. Bref, c'est un secteur d'activité qui devient un véritable moteur de l'économie et on est bien loin du petit organisme situé dans un sous-sol qui tente de recueillir vos dons. Au contraire, la compétition s'intensifie entre les organismes et ceux-ci se structurent de plus en plus.

Avoir un simple site web n'est plus suffisant pour les organismes. M. Declomesnil a parlé du virage de certains organismes qui ont choisi de maximiser les initiatives citoyennes (peer-to-peer) pour faire des levées de fonds.

Concrètement, cela signifie que tout le monde peut choisir d'organiser une campagne de financement dans sa communauté. L'initiateur s'inscrit sur le site, crée son événement/activité et invite son entourage à y participer, puis verse les dons recueillis. L'expérience a démontré que chaque initiateur recueille en moyenne 568$ avec environ 7 contributeurs. Ce type de dons, provenant d'initiatives citoyennes, représente maintenant 1/3 des dons totaux, ce qui est très important.

Selon lui, le visage de la philantropie continuera de changer avec le numérique: boutique de produits dérivés très tendances (oubliez le simple crayon et t-shirt et pensez à des produits personnalisés!), partenariats avec des créateurs, partenariats avec des commerçants pour gérer les volets entrepôt et livraison liés au e-commerce, plus grande utilisation des médias sociaux (surtout Instagram), etc.

Parallèlement, les organismes feront de plus en plus d'efforts pour garantir aux donateurs que leurs dons seront investis dans leur communauté. Il a reconnu que le public avait été un peu échaudé au cours des dernières années quant à l'utilisation des dollars versés. Il sent un souci de plus grande transparence de la part des organisations.


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