dimanche 2 janvier 2022

De retour après la pause

 



Le 20 décembre, j'ai écrit que je sentais une sorte de soulagement collectif avec la fermeture des écoles une journée plus tôt que prévu. Ce fût le dernier texte d'une série qui devait en compter 12. Je me reprendrai bien dans les prochains jours.

Je me sentais soulagée mais il était trop tard. La COVID était entrée chez moi (ainsi que dans plusieurs chaumières autour de moi). Dans ces derniers jours avant Noël, il aurait peut-être été plus sécuritaire de prendre un avion que de fréquenter une école primaire ou secondaire.

Bref, ça a commencé par une série de messages textes provenant d'adolescentes et ma fille qui a développé des symptômes rapidement. Il était devenu évident que nous ne serions que trois pour le réveillon. Et j'ai accepté de vivre dangereusement, autant l'attraper tout de suite, ce serait fait! Sans possibilité de faire de « vrais » tests de dépistage, la course aux tests rapides battait son plein. Non, mais quelle aberration de devoir faire la file pour se procurer la précieuse boîte. On se serait cru dans La course aux jouets, ce bon vieux classique cinématographique. J'ai passé mon tour.

Quelques jours plus tard, ce fût à moi de développer des symptômes (mon chum a suivi pas longtemps après même si il se croyait invincible!). Mal de tête intense, toux, maux de gorge, fatigue... ce qui explique mon silence des derniers jours. Dormir et combattre mon cerveau en compote ont constitué mes principales activités du temps des Fêtes. Heureusement, nous avons (encore une fois) pu nous exiler au chalet, ce qui adoucit le mal et les contraintes. 

Je voulais me reposer pendant le congé, j'ai été servi à souhait. Je voulais faire le vide, mon cerveau m'avait carrément abandonné. Même pas capable de réfléchir à mon bilan de 2021, ni de voir clair sur ce qui s'en vient en 2022.

Là, je reprends du mieux. Je me dis que je suis passée au travers. Ça aurait pu être mieux, ça aurait pu être pire. Moi, je n'avais pas grand chose de prévu mais, encore une fois, le pouvoir de résilience de ma fille m'impressionne. Sans amie, sans copain, sans emploi. On peut rêver mieux comme vacances de fin d'année à l'adolescence. Quoi que, elle a pu faire le tour de Netflix et Disney+ sans souci. Nous avons quand même réussit à vivre de merveilleux moments. Ils seront bien gravés dans ma mémoire, surtout les instants où la maison se transformait en véritable comédie musicale.

Malgré la fatigue qui me surprend encore à tout moment, je me prépare à repartir en force dans quelques jours. Je regardais mes photos de 2021 ce soir et je me disais que ça avait été une belle année pour moi malgré tout. Le dernier mois a été chaotique et j'avais grandement besoin de ce congé, mais pour le reste, quand même, je ne peux vraiment pas me plaindre!

J'avais terminé 2020 en apprivoisant mon nouveau statut de travailleuse autonome. En 2021, tout a déboulé et j'ai enchaîné les contrats les uns après les autres. Et non les moindres! Je pense que je ne m'étais pas rendue compte de toute l'ampleur avant aujourd'hui. La preuve qu'il faut savoir s'arrêter pour prendre la mesure du chemin parcouru.

C'est vrai qu'en 2021, j'ai été porté par une vague (sans jeu de mots) de projets tout aussi emballants les uns que les autres : 

Et ça, ce n'est qu'une partie de ma vie professionnelle! Bref, je suis choyée. Mon défi est maintenant de savoir m'arrêter, de savoir prendre des pauses (non-forcées), pour faire le vide et me ressourcer. D'apprendre à choisir et à choisir mieux à quoi je consacre mon temps. Je ne peux pas tout faire. Peut-être que « less is more » après tout.

À suivre...



2 commentaires:

  1. Effectivement Martine, tu es très impliquée professionnellement. Ça se voit sur tous les médias sociaux. Heureux de collaborer avec toi. Prends bien soin de toi!

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  2. Content de voir que tu prends du mieux. Faut voir le positif. Tu devrais être claire pour un bon moment. Bonne année 2022!

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