J'en ai parlé un peu plus tôt cet automne. Je suis inscrite au cours Les SIO et le développement durable à l'Université Laval. Ce cours fait partie du Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en gestion des affaires numériques que j'ai entrepris à l'hiver 2021. Je reviendrai sur le contenu du cours lui-même plus tard. Je vous en ai déjà donné un bon aperçu dans mon billet précédent.
Pourquoi avoir entrepris cette démarche? Depuis toujours, j'ai aimé l'école, aimé apprendre, aimé développer de nouvelles compétences. Au fil des ans, j'ai acquis une solide connaissance en transformation numérique et beaucoup d'expérience dans le domaine. Je cherchais depuis quelques années une formation qui me permettrait d'apprendre dans un domaine qui me passionne. Et j'ai trouvé!
C'est aussi parce que je crois à l'importance de l'apprentissage tout au long de la vie. Notre savoir ne doit pas être figé dans le temps. Surtout dans le monde dans lequel nous vivons, ce monde qui est en constant changement et où les évolutions s'accélèrent.
Retourner aux études alors qu'on est sur le marché du travail, c'est quand même un défi. Intellectuel : il faut libérer de l'espace dans son cerveau et se mettre en mode « études ». Temporel : il faut prévoir le temps nécessaire pour assister aux cours et faire les travaux.
Lectures obligatoires, travaux d'équipe, date de remise, participation aux forums, examens, etc. Je suis replongée dans le monde universitaire, à raison d'un cours par session. Les deux premières sessions été assez faciles. L'automne a été plus difficile. J'en ai parlé dans mon billet précédent, ce fût le retour des examens en présence à l'Université.
Moi, un crayon, une efface et la feuille d'examen pendant deux heures. L'angoisse, avant d'arriver. Me dire que c'était pas si pire finalement, après. Ce que j'ai trouvé le plus difficile? Écrire d'un trait des réponses élaborées, sans pouvoir faire de copier-coller, effacer des bouts, reformuler, interchanger des phrases. Bref, l'écriture traditionnelle sans le mode numérique. Cela est assez archaïque comme façon de dispenser des examens, mais cela semble être la norme encore dans nos établissements d'enseignement supérieur.
En ce moment, je suis en train de me préparer mentalement pour l'examen final qui a lieu ce jeudi. Je devrais d'ailleurs être en train d'étudier au lieu d'écrire ce texte! Ce deuxième examen en présence est un peu moins insécurisant que le premier mais j'ai l'impression de ne pas y avoir mis assez de temps. J'ai tellement eu un automne chargé. Je suis même en réflexion à savoir si je vais prendre un cours à l'hiver ou si je vais prendre une pause d'une session, histoire de reprendre un peu plus le contrôle sur mon agenda.
Le fait de retourner aux études m'a aussi permis de faire quelques constats :
- Nous sommes plusieurs professionnels à suivre des cours en parallèle de nos carrières. Plus j'en parle autour de moi, plus je découvre des gens qui sont dans la même situation que moi. Je trouve cela motivant et stimulant. (Go, tout le monde, on est capable!)
- Je performe plus sur la pression du délai qui approche (je le savais pas mal déjà mais j'en ai une autre preuve).
- J'ai beau dire à ma fille de se préparer à l'avance pour ses examens, elle est pas mal comme moi (voir le point 2!).
- D'ailleurs, elle m'a servi quelques « Maman, tu ne devrais pas être entrain d'étudier en ce moment » au cours de l'automne. (Je n'ai plus aucune crédibilité lorsque je lui dis de ne pas procrastiner!)
- J'adore la dynamique que ça crée entre la maman et la fille étudiantes.
*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.
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