mercredi 15 décembre 2021

Voyage, voyage

 


Je n'avais pas encore décidé de quoi j'allais vous parler ce soir lorsque j'ai entendu au bulletin de nouvelles de 18h qu'Ottawa recommandait aux Canadiens de limiter les voyages non-essentiels à l'extérieur du pays. On le voyait venir. Nous vivrons dans l'incertitude pendant encore des mois (des années?).

Pour ma part, je me compte très chanceuse d'avoir pu me rendre en France il y a quelques semaines (du 21 au 28 novembre) dans le cadre d'une délégation internationale organisée par Québec numérique à Angers. En acceptant de partir, j'étais confiante que les conditions allaient être sécuritaires pour voyager. J'avoue que je ne l'aurais pas fait dans les mois précédents. Et j'avoue aussi que c'est quand même fou la vitesse à laquelle nous avons recommencé à voyager « pour le plaisir » une fois que les frontières ont été réouvertes. J'ai d'ailleurs produit un texte sur le sujet dans le cadre de mon cours. Je vous le partagerai peut-être en bonus dans les prochains jours...

Bref, une fois en France, les mesures sanitaires étaient sensiblement les mêmes qu'ici. Nous étions dans une région où les cas se faisaient plus rares. La troisième dose avait commencé à être administrée massivement à tous les adultes. La vaccination des 5 à 11 ans n'avait pas débuté. Mais, déjà, là-bas, on sentait la nervosité s'installer par rapport au variant Omicron. Le masque venait d'être rendu obligatoire dans les rassemblements extérieurs comme les marchés de Noël. Au retour, à l'aéroport et dans l'avion, le personnel était plus attentif au respect des mesures, avec raison.

En partant, je commençais à rêver à mes prochaines vacances dans le Sud et au voyage à Paris que j'ai promis à ma fille. En revenant, je me disais qu'il fallait définitivement prendre ça un jour à la fois et ne pas faire trop de plan sur le long terme. Ce soir, j'en ai eu la preuve au bulletin de nouvelles.

Et qu'est-ce que je suis allée faire en France? Revoir Angers et nos amis angevins (Allô Claire, Yoann, Constance!) que j'avais déjà eu l'occasion de visiter à deux reprises lors de délégations précédentes avec Québec numérique. Participer à la Connected Week 2021. Entendre parler à nouveau de l'écosystème numérique d'Angers par les équipes d'Aldev, de WeForge et d'Angers Frenchtech. M'inspirer.

Je me sentais plus légère que les fois précédentes puisque je n'étais pas en charge de l'organisation, même si cela m'avait demandé un peu de gymnastique de planification avant de partir. Une fois sur place, j'ai pu profité de quelques temps libres.

Nous étions une douzaine de Québécois à prendre part à la mission. Et comme j'en avais déjà eu la preuve lors des missions précédentes, les liens qui se tissent entre les participants sont incroyables. J'ai rencontré des personnes que je n'aurai peut-être jamais rencontré au Québec et qui sont devenus des contacts importants (Allô Justine, Jonathan, Véronique et Lynda). J'ai pris le temps de jaser avec chacun des participants. Et puis quand on se rend tous ensemble dans le même minibus pour aller passer un test Covid, il y a de quoi resserrer les liens et la solidarité dans un groupe!

Pour nous, le moment marquant de la mission a définitivement était la visite personnalisée au Carré Cointreau, suivi de l'atelier de cocktail. Quoi? Les missions ne sont pas seulement faites pour être sérieuses et protocolaires! Bref, il y avait de quoi nous convaincre que le fameux triple sec qui est à la base du Cosmopolitain et de la Margarita n'a rien de la liqueur de « matante ».

Plus sérieusement, la journée Transition numérique de la Connected Week a été mon coup de coeur professionnel de la semaine. Des conférences sur la cybersécurité et le numérique responsable étaient au programme, en plus de la remise du prix Design4Green qui permettra à une équipe de jeunes ingénieurs de venir à Québec pour l'édition 2022 de la Semaine numériQC. La thématique du numérique responsable semble d'ailleurs avoir été le fil conducteur de mon automne. Je vous offrirai le compte-rendu d'une conférence dans les prochains jours également.

Et je ne pourrai pas passer sous silence, la présence de ma partenaire d'animation du Réseau ADN, Annie Chénier. Je vous avais déjà dit que nous tenions la 7e Rencontre nationale en mode virtuel en novembre. Eh bien, nous avons animé le dernier atelier du 24 novembre en direct des bureaux d'Aldev. Nous avons eu quelques problèmes de connectivité et, au final, c'est Annie qui a animé seule et je me suis limitée à une présence invisible, mais dans l'ensemble, l'expérience a été concluante pour les participants. C'était un beau défi à relever.

Maintenant que je suis de retour, je garde de bons souvenirs de cette mission internationale. Surtout, je me dis que j'ai vraiment choisi le bon temps pour partir. Moi qui aime tant voyager, je ne sais vraiment pas quand je repartirai.

En complément, vous pouvez aussi lire deux articles que j'ai rédigé pour l'École branchée en lien avec cette visite en France : 

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.



1 commentaire:

  1. Sympathique à lire 2 semaines plus tard alors que j'étais dans l'insouciante des vacances après cette mission. En 2022, il y en aura d'autres ; on apprendra à vivre avec ça! Cette coopération internationale ont en a besoins pour apprendre, s'inspirer et développer nos territoires.

    À quand la prochaine mission ?

    Angers, on se revoit au printemps 2022 à Québec ?

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