Quiconque me connaît sait que les livres ont toujours fait partie de ma vie. J’avais mon livre fétiche quand j’étais enfant. Puis, il y a eu le livre qui m’a marqué et qui m’a incité à lire, lire et lire encore. Un livre après l’autre, sans jamais m’arrêter… Il y a eu les enseignants qui ne voulaient pas que je lise dans leur cours quand j’avais terminé les travaux demandés, mais il y a heureusement eu les enseignants qui n’y voyaient pas d’inconvénients. À l’école, en plus de mes manuels scolaires réguliers, j’avais toujours un roman à la main, et ce jusqu’à l’université. Puis, j’adorais le transport en commun, juste parce que je pouvais lire dans l’autobus.
Quiconque me connaît sait que les livres font définitivement partie de ma vie. En entrant chez moi, c’est clair! Les livres sont là et sous toutes les formes. Je ne peux imaginer une maison sans bibliothèque. C’est comme une maison sans fenêtre. Pourtant, il m’arrive de visiter des gens qui n’aiment pas les livres autant que moi et je m’en désole.
Le livre est quelque chose de précieux, de symbolique. Il représente le savoir pour certain, mais pour moi, il est surtout une évasion dans un univers donné (qu’il soit fictif ou réel). Il peut faire vivre toute la gamme des émotions. Le livre est un moment qu’on s’offre à soi-même et qu’on décide de partager ou non avec d’autres.
Le livre peut prendre de nombreuses formes. Il prend vie de multiples façons. Peu importe, l’important, c’est qu’il y ait une histoire à raconter et qu’elle soit raconter de belle façon.
Depuis un peu plus d’un an, j’ai commencé à découvrir l’univers du livre numérique, un univers fascinant où deux clans semblent s’affronter; ceux pour qui le livre est un objet traditionnel et qui doit être figé dans le temps et ceux pour qui le livre est un trésor à partager avec le plus grand nombre peu importe la façon d’y arriver.
Du moins, c’est un peu l’impression que j’ai (vous aurez rapidement compris de quel côté je me trouve). Bien sûr, il y aurait des nuances à faire, chaque position est justifiée, justifiable, particulièrement du point de vue économique, chacune va bien au-delà de l’odeur du papier. Les acteurs de la chaîne du livre (éditeurs, libraires, distributeurs, etc.) ont des idées que le simple lecteur n’a pas.
Au cœur des échanges et des débats, qu’est-ce qu’un livre? Comment lui donner vie? Mais surtout comment le rendre plus accessible tout en respectant l’auteur, l’éditeur, le libraire et les autres? Eux qui sont habitués à une certaine façon de fonctionner (de penser) et qui ont un peu peur du changement.
Le milieu littéraire a toujours été assez fermé (du moins c’est l’impression qu’il donne). C’est difficile de faire publier un livre papier en passant par la chaine habituelle, cela semble réservé à une élite. Aujourd’hui, la multiplication des technologies et des moyens de communication le force à s’ouvrir.
Les gens sont de plus en plus mobiles. Le livre papier est en compétition avec toutes sortes de gadgets électroniques. Les manières de diffuser du contenu quel qu’il soit se multiplient.
Pour quelqu’un comme moi, qui a toujours dévoré des livres, je ne peux que me réjouir que le livre soit plus accessible que jamais.
D’autres diront : « Lire un livre sur un iPhone, l’écran est trop petit; lire un livre sur un ordinateur, l’écran est trop lumineux, et puis l’ordi, c’est un outil de travail, pas un objet de lecture; lire un livre sur un livrel (liseuse), ah, c’est pas pareil, c’est froid, c’est moins chaleureux! ».
À cela, je répondrai : Qu’importe, le livre est là, il existe.
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