lundi 20 décembre 2021

Être ensemble, c'est tout.

 


Mon plan de publication d'avant Noël est en train de prendre le bord. Les imprévus de la vie, ça vous dit quelque chose? Peut-être que j'étais trop optimiste avec ce projet aussi. Mais je persévère. Je vais juste sortir un peu de la programmation prévue. Parce qu'il faut bien s'adapter, non?

Réussir à prendre un rendez-vous en ligne pour la 3e dose de vaccin pour mes parents. Apprendre que les écoles ferment à quatre heures d'avis et aller faire la file devant l'école en voiture avec les autres parents pour récupérer ma fille avec tout le contenu de son casier sous les bras. Mais en même temps sentir une sorte de soulagement collectif. Le congé du temps des Fêtes est à nos portes. On va pouvoir s'enfermer dans notre bulle familiale pendant deux semaines et se dire qu'on est bien ensemble malgré tout. N'est-ce pas ce qui est le plus important?

Tout est une question de perspective, de comment on voit les choses et de la façon dont on accepte de les vivre. Après avoir couru tout l'automne, je me sens comme si j'arrivais à un fil d'arrivée. Le calme s'installe en moi au fur et à mesure que je coche des choses sur ma liste de choses à faire avant Noël. Et c'est à ce moment aussi où je lâche prise et où je me prépare à me reposer.

Covid ou pas, je veux juste prendre du temps pour moi et ma famille immédiate, m'en aller au chalet et me perdre dans le bois, aller skier et patiner, lire toute la journée, apprécier chaque petit moment de la vie, le calme de l'hiver.

Comme toujours lorsque c'est le temps de prendre une pause, je vais avoir un peu de difficulté à arrêter, mais peut-être pas tant que ça finalement cette année. Je me donne le droit de dire « non » aux demandes de dernières minutes, de ne pas sortir pour aller acheter ce dernier cadeau que je voulais offrir, de ne pas me sentir mal de refuser une sortie au restaurant. Je m'en donne le droit, tout simplement.

Selon mon objectif, il me reste encore deux journées de travail. Ma liste est peut-être encore trop ambitieuse pour le temps qu'il me reste. Mais je me dis que, quoi qu'il arrive, je vais fermer mon ordi à ce moment. Ben, de façon symbolique là, car il me restera des textes à écrire ici et des trucs à lire sur le Web, un gym virtuel à fréquenter, mais ce sera pour le plaisir.

D'autres nouvelles nous tomberons peut-être sur la tête dans les prochains jours. J'ai définitivement fait la paix avec tout ce qui pourrait être annoncé. Je vais être correct. Je vais être en sécurité chez moi avec mon chum et ma fille. Je verrai mes parents pour le réveillon de Noël. On sera ensemble et c'est tout ce qui compte.

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.

samedi 18 décembre 2021

Veiller au grain

 


Il se passe tellement de choses dans les réseaux sociaux que c'est généralement difficile à suivre. Surtout d'un point de vue professionnel. C'est impossible d'être au courant de tout.

Il faut faire de la veille pratiquement en continu. Quelques défilements par semaine sur Twitter, un peu de Facebook, beaucoup de LinkedIn, des abonnements à des infolettres diverses, des lectures qui mènent vers d'autres lectures, écouter les bulletins de nouvelles, etc. Il est facile d'y passer des heures.

Pour ma part, j'ai toujours aimé faire de la veille. Pour moi, c'est une façon de me tenir au courant. Ça vient peut-être un peu aussi de ma formation en journalisme. Chaque jour, je jette un regard à ce qui se passe dans l'univers du numérique, de l'éducation, de la culture, de l'innovation. C'est vaste. Je défile et je regarde ce qui est intéressant. Je m'intéresse à beaucoup de sujets.

Je ne lis pas tout bien sûr. Dans un premier temps, j'enregistre pour plus tard. Cette fonction qui est disponible dans Facebook et LinkedIn est vraiment pratique. J'enregistre et j'y reviens à un moment donné où je revois alors la sélection de la semaine. Je me donne aussi un moment où je fais le tour de quelques infolettre reçues. Pour Twitter, comme il n'y a pas de fonction enregistrer. Quand je trouve un Tweet vraiment pertinent, je me l'envoie par courriel pour le revoir plus tard.

Quand je relis mes enregistrements, je fais le tri. Je lis pour moi personnellement, je supprime ensuite. Si c'est d'intérêt pour plusieurs personnes ou marquants (selon moi), je partage largement dans les réseaux. Il peut arriver que j'aies lu quelque chose en provenance de Twitter et que je le repartage sur LinkedIn, par exemple. Je peux partager à des personnes en particulier, via des canaux Slack ou Hangout auxquels je participent aussi ou autres. C'est ma façon de faire du transfert de connaissances.

Je me sers aussi de ces éléments pour deux bulletins de veille que j'anime à chaque semaine : 

J'aime me dire que tous les (re)partages que je fais sont utiles à quelques personnes. Dans le cadre des deux bulletins hebdomadaires, je me dis que c'est un condensé de nouvelles à ne pas manquer pour ceux qui n'ont pas autant de temps que moi à consacrer à scruter le Web à la recherche d'informations. Mais, j'en échappe sûrement moi aussi. Je n'ai pas la prétention de tout repérer non plus.

Tout au long de l'automne, j'ai eu plus d'une fois l'occasion d'entendre que « ça va trop vite », « on n'a pas le temps de suivre tout ce qui se passe », mais « on sait qu'il faut être informé », « la connaissance est le moteur du changement et de l'innovation », « comment faire pour ne rien manquer ». Ces affirmations sont vraies pour plusieurs domaines que je côtoie quotidiennement (et pour d'autres sans doute aussi). Rien n'indique que ça va changer.

Alors, je me dis que je fais ma part pour participer à la connaissance collective.... parce que chaque petit geste compte, non?

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.

P.S. Derrière l'image du ciel, il y a aussi un message. Regardez dans le ciel et essayez de capter un élément intéressant. C'est un peu comme faire de la veille. Parfois, ça peut être amusant, mais parfois, il n'y a rien d'intéressant.

 

L’appel de l’aventure est plus fort que tout et les technologies nous incitent à prendre le large

 


Tel qu'annoncé dans mon billet Voyage, voyage, je vous partage ici un texte que j'ai rédigé dans le cadre du cours Les SIO et le développement durable à l'Université Laval à la session d'automne 2021. Je le reproduis ici tel que je l'ai soumis à la professeure. Il s'agissait d'un exercice de regard croisé sur un même sujet. Une coéquipière a rédigé un texte semblable en adoptant le point de vue contraire. Je dois dire que l'exercice a été particulièrement intéressant à réaliser. Cela montre que tout est dans la nuance, encore et toujours.

Bonne lecture! 

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Comme le dit un vieil adage : « Chassez le naturel et il revient au galop ». Alors que la pandémie de la Covid-19 a changé temporairement les comportements de milliards d’habitants de la planète en les contraignant à demeurer à domicile, il y a fort à parier que les habitudes pré-crise seront de retour en moins de temps qu’il n’en faut pour réserver un billet d’avion en ligne. Le secteur touristique est d’ailleurs un exemple probant qui illustre l’esprit de contradiction dont font preuve des consommateurs qui se disent pourtant soucieux de l’environnement.

Des chercheurs québécois et français se sont déjà penchés sur la question [1]. Pour eux, même si « la pandémie fournit une occasion inespérée de penser les modalités permettant une transition sociale et écologique juste », il ne fait aucun doute que « les habitudes ne se dissipent jamais et […] le schéma neuronal lié au comportement initial ne disparaît pas et peut prendre le pas sur la bonne volonté ». C’est ainsi que, chaque jour, de nouvelles informations nous donnent des raisons de croire que l’industrie touristique se remettra à rouler à plein régime au fur et à mesure que les frontières s’ouvriront aux touristes et que les mesures sanitaires tomberont [2].

D’ailleurs, dès juin 2020, à peine trois mois après le début de la pandémie, le désir de recommencer à voyager semblait plus fort que tout chez certains Québécois habitués de prendre le large [3]. Puis, dès que le gouvernement du Québec a autorisé les déplacements inter-régionaux, les Québécois se sont rués vers les régions plus touristiques, que sont la Gaspésie et la Côte-Nord. Le transporteur aérien à rabais Flair Airlines, qui se spécialise dans les vols intérieurs au Canada, offre désormais des départs de Montréal vers les autres provinces [4]. 

Il faut dire que tout est en place pour faciliter les déplacements et les rendre le plus sécuritaire possible. Le secteur des technologies a définitivement un rôle à y jouer. Facilité de réservations en ligne, visite de lieux touristiques autoguidée (grâce à des puces RFID, comme le propose l’entreprise My Smart Journey), passeport vaccinal numérique, embarquement sans contact, les voyageurs ont accès à toutes les technologies leur garantissent un déplacement respectant les normes sanitaires.

Il en est de même sur les vols internationaux, qui, bien que non recommandés, attirent les Québécois en manque d’aventure [5]. Oui, bien sûr, ils se disent désormais plus sensibles à l’achat local [6] et à l’importance de miser sur le transport durable, mais ils n’iront visiblement pas jusqu’à se priver de leur semaine dans le Sud, toutes dépenses incluses, même si le « resort » sur lequel ils séjournent ne dispose d’aucun système de collecte sélective.

Plus loin sur la planète, des hôteliers et restaurateurs d’Asie [7] ont adopté une certification avec des mesures d’hygiène draconiennes pour attirer les touristes. Des rabais sont offerts aux voyageurs vaccinés, le coût du test Covid-19 nécessaire pour le retour au pays est inclus dans le prix du voyage, des applications ont été développées pour déclarer son état de santé au retour, etc. Bref, tout est mis en œuvre pour inciter les gens à sortir de la maison.

L’industrie touristique pourrait même connaître un nouvel essor, digne des meilleurs films de science-fiction. Pour la première fois, le 16 septembre 2021, quatre aspirants touristes de l’Espace se sont envolés à bord d’une navette spatiale pour un séjour de trois jours en orbite autour de la Terre sans aucun astronaute professionnel à bord [8]. Ce voyage hors de l’atmosphère est rendu possible grâce à Elon Musk, fondateur de SpaceX, mais également de Tesla.

Vous ne rêvez pas, celui-là même qui tente de créer les véhicules électriques les plus respectueux de l’environnement est également derrière ce voyage dans l’espace dont le seul lancement a brûlé 30 000 gallons de kérosène raffiné pour l’émission de 330 000 kilos d’équivalent CO2. Cela signifie que « chaque touriste spatial a émis 85 fois les émissions d’un passager qui traverse l'Atlantique dans un vol commercial » [9].

Le plus problématique dans cette nouvelle forme de tourisme, selon la chercheuse Éloise Marais, c’est que l’on comprend encore très mal les interactions entre les gaz d’échappement de ces fusées touristiques et la haute atmosphère. Ainsi, une industrie potentiellement très polluante se développe dans l’ignorance de ses effets à long terme [10].

Oui, la pandémie de la Covid-19 a le potentiel d’amener une plus grande préoccupation pour le développement durable au sein de la population. Des changements sont déjà observables, notamment en ce qui concerne l’achat local. Cependant, ce n’est pas demain la veille où les gens cesseront de voyager. « Je suis végétarienne, mais jamais je ne pourrais me résigner à ne plus voyager en avion. C’est ma limite », disait une écolo affirmée [11]. Il reviendra visiblement à l’industrie touristique elle-même d’offrir des expériences repensées, plus soucieuses de l’environnement. Gageons que quelques technologies pourraient être appelées en renfort!


[1] Trespeuch, L., Corne, A. et al., (2020, 11 mai). La pandémie va-t-elle (vraiment) changer nos habitudes?, La Conversation, https://theconversation.com/la-pandemie-va-t-elle-vraiment-changer-nos-habitudes-137947 

[2] Parent, C. (2021, 11 septembre), Partir pour un voyage à l'étranger ou pas?, Le Devoir, https://www.ledevoir.com/vivre/voyage/630966/voyage-a-l-etranger-partir-ou-pas

[3] Des matins en or, (2020, 26 juin). Les Québécois ont envie de recommencer à voyager, mais..., Radio-Canada, extrait radio, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/des-matins-en-or/segments/entrevue/186721/sondage-voyage-caa-quebec

[4] Agence QMI, (2021). Un nouveau transporteur aérien à bas prix à Montréal, Le Journal de Montréal, https://www.journaldemontreal.com/2021/03/30/un-nouveau-transporteur-aerien-a-bas-prix-a-montreal-1

[5] Maalouf, L. (2021, 21 août), Des voyageurs pressés de partir… avec flexibilité, La Presse, https://www.lapresse.ca/voyage/2021-08-21/des-voyageurs-presses-de-partir-avec-flexibilite.php

[6] Veilleux, M. (2021, 23 février). Les Québécois plus sensibles à l’achat local depuis la pandémie, Détaillant alimentaire, https://www.detaillantalimentaire.com/Les-Quebecois-plus-sensibles-a-l-achat-local-depuis-la-pandemie 

[7] Raini Hamdi, S. (2020, 14 avril), Singapore is launching a new audit system to certify that its hotels are clean and safe to ease post coronavirus travel fears, Insider, https://www.businessinsider.com/singapore-new-clean-hotel-audit-initiative-coronavirus-2020-4 

[8] 20 minutes avec AFP, (2021, 16 septembre). Tourisme spatial : La fusée de SpaceX a décollé de Floride avec ses quatre touristes, AFP, https://www.20minutes.fr/sciences/3125283-20210916-tourisme-spatial-fusee-spacex-decolle-floride-quatre-touristes 

[9] Dugal, M. (2021, 17 septembre), Statut Facebook : Cette semaine à Moteur de recherche, Facebook, https://www.facebook.com/matthieu.dugal/posts/10158199948537470

[10] Marais, E. (2021, 19 juillet). Space tourism: rockets emit 100 times more CO₂ per passenger than flights – imagine a whole industry, La Conversation, https://theconversation.com/space-tourism-rockets-emit-100-times-more-co-per-passenger-than-flights-imagine-a-whole-industry-164601 

[11] Paré, I. (2018), Pour le climat, seriez-vous prêt à sacrifier vos voyages en avion?, Le Devoir, https://www.ledevoir.com/societe/environnement/541585/pour-le-climat-seriez-vous-pret-a-sacrifier-vos-voyages-en-avion

vendredi 17 décembre 2021

Un esprit sain dans un corps sain

 



Ça fait une douzaine d'années que je m'entraîne. Sur une base régulière. C'est vraiment devenu un mode de vie pour moi. J'ai toujours été une fille active. Workout, aquaforme, cardiopoussette, patin, marche, etc.

Mais je me rappelle encore du 3 octobre 2009. J'étais tannée de ne pas avoir d'énergie et j'avais pris du poids, pas mal de poids. Aujourd'hui, peu de gens autour de moi s'en souviennent. Ou bien les gens que je connais depuis moins de 10 ans ne le savent pas. Ce jour-là, je suis entrée au Planète Gym Fitness, située dans la même bâtisse que De Marque où je travaillais à l'époque. J'avais pris rendez-vous avec Jack et ça a changé ma vie, pour vrai.

Premièrement, il m'a convaincu qu'il n'y avait pas que l'entraînement dans la vie, il y avait aussi la nutrition. Je dirai même il y a surtout la nutrition. J'ai tout revu mes menus. Pendant les premiers mois, je ne trichais pas du tout, comme on dit. J'étais déterminée. Les changements ont été radicaux. Oui, sur la balance, mais surtout sur mon moral et sur mon niveau d'énergie. 

Ensuite, il m'a montré à m'entraîner sans me brûler. Parfois, il ne sert à rien de trop en faire. Il faut juste faire la bonne affaire! Et il faut s'accorder des pauses de temps en temps, ne pas toujours faire la même choses, etc.

J'étais en route vers un nouveau mode de vie durable. Plusieurs personnes abandonnent. Pour moi, ça n'a jamais été le cas. Bien sûr, je triche un peu plus souvent sur le plan alimentaire, mais disons que mon corps me le rappelle assez vite. Je connais la différence sur mon énergie. Pour moi, c'est flagrant. Alors, ça ne me dit pas de me sentir amorphe. Je n'ai plus de poids à perdre, je m'assure de garder l'équilibre pour me sentir bien.

Je sais le chemin que j'ai parcouru, je connais les bénéfices, je n'ai pas envie de revenir en arrière. Ce qui m'aide, c'est que je n'ai jamais été trop attirée par la malbouffe, je ne me suis jamais perdu dans un sac de chips ou une boîte de biscuits, je ne suis pas une grande buveuse d'alcool. Peut-être que c'est plus facile, je ne sais pas.

Depuis, j'ai quitté le Planète Gym comme lieu d'entraînement quand j'ai changé d'emploi. Je me suis entraînée au MaxiForme Fitness parce que ce centre était plus près de mon nouveau lieu de travail. J'ai aussi découvert la plateforme en ligne de Beachbody. Au début, ça me faisait un bon complément avec le gym physique. J'alternais. Avec la pandémie, le gym en ligne l'a emporté définitivement. Je me suis mieux équipée à la maison. Je me suis fait une routine d'entraînement. J'ai essayé de nouveaux programmes. Je me suis même mise au yoga, que je dénigrais pourtant depuis toujours. Cela a définitivement contribué à maintenir ma santé physique et mentale. 

J'ai gardé le cap. J'ai la motivation nécessaire pour le faire et j'y tiens. C'est inscrit dans mon quotidien. Plus souvent le matin, mais pas trop tôt quand même! Tout comme, je ne peux pas passer une journée (sauf exception) sans aller aussi prendre une marche à l'extérieur, le midi ou le soir après souper. Certaines de mes voisines me trouvent drôle de sortir tous les jours marcher. Pour moi, c'est vital. Je suis une fille de l'extérieur. Quand je vais au chalet, je marche encore plus dans la montagne, dans la forêt. J'ai maintenant l'habitude de me mettre un balado dans les oreilles. Parfois, je profite juste des bruits ambiants. Je fais le vide. C'est nécessaire.

J'ai gardé le cap aussi sur la nutrition. Je suis encore pas mal ce que Jack m'avait donné comme plan d'alimentation (pourquoi changer une formule gagnante?). Cela rejoint beaucoup le Portion Fix proposé par Beachbody. Quand on commence à s'informer, on se rend compte que c'est la base. Avec le temps, j'ai lu sur le sujet (surtout les incontournables livres de Hubert Cormier), j'ai appris à adapter des recettes, à faire des choix plus éclairés, à lire les étiquettes des valeurs nutritionnelles. Mon dieu, que je peux avoir des surprises des fois sur des produits. Je les remets sur la tablette rapidement. Pourquoi on ne nous apprend pas à lire les étiquettes à l'école? Il y a tellement de produits qui se prétendent santé qui sont remplis de gras, de sucre ou de calories vides. Une barre tendre avec 2-3 grammes de protéines, laisse faire, ce ne sera pas soutenant ça.

Je ne vous cacherai pas que c'est dur parfois de manger plus intelligemment. Dans un groupe, il y a toujours quelqu'un qui va faire une remarque, qui va tenter de vous influencer, qui ne comprendra pas. À la maison, il faut planifier. En déplacement, c'est encore pire, il faut prévoir s'amener des collations, si non, oublie ça. Les restaurants et les dépanneurs offrent si peu d'options intéressantes. Il faut trouver un supermarché. Bref, ça prend de la détermination et de la planification. Mais quoi, j'ai le droit de faire attention à moi, de manger et de bouger comme je veux. Je ne suis pas prisonnière des normes ou de certaines tendances. Comme je l'ai dit plus haut, je mange et je bouge pour me sentir bien tout simplement. Après 12 ans, je pense que je commence à avoir un peu d'expérience en la matière quand même!

Cet automne, mon horaire était chargé (trop, je l'ai déjà dit) et j'ai été tenté de laisser de côté mon entraînement quotidien à quelques occasions. Mon corps me l'a vite rappelé. Il veut bouger. Il doit bouger. Je passe mes journées assissent devant l'ordinateur. C'est nécessaire de s'activer pour retrouver de l'énergie, de la flexibilité, du mouvement. Notre corps n'est pas fait pour être statique. 

Sport et nutrition sont un duo inséparable. Mais ils ne sont pas complets sans le sommeil. Ça aussi, il faut l'apprendre avec le temps. On ne peut pas brûler la chandelle par les deux bouts. Notre cerveau et notre corps ont aussi besoin de se regénérer et c'est en dormant qu'ils le font, en dormant suffisamment et d'un sommeil réparateur surtout. D'ailleurs, dans le trio, ce sont le sommeil et l'alimentation qui sont les plus importants. Ce texte que j'ai lu la semaine dernière explique à merveille la relation entre les deux. Je vous conseille fortement de le lire si le sujet vous intéresse.

Peu de gens connaissent cette facette de moi, je ne parle pas tant que ça de ce que je considère plus personnel. Pourtant, si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à changer ses habitudes, j'en serai bien heureuse. Je sais la différence que ça a fait pour moi. Et c'est pour la vie.

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.


jeudi 16 décembre 2021

L'effet de groupe (et le battement d'aile du papillon)

 


La devise de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval est « Scientia Animoque Praeesse » qui signifie  « Exceller par le savoir et par le caractère ». (Source : Wikipédia)

Je reviens tout juste de là, de mon examen final en fait. Rassurez-vous tout de suite, ça a bien été. Et comme je viens de passer deux heures à écrire avec un crayon sur une feuille de papier, à effacer, à recommencer et à tenter de structurer ma pensée, je vais probablement être plus brève ce soir (en lisant, vous verrez que je vous ai menti!).

Hier soir, j'ai écris que l'un des thèmes de mon automne avait été le numérique responsable et durable. Il y a une autre constante qui est revenu à plusieurs reprises et c'est l'effet de groupe. Je m'explique et je ferai aussi le lien avec la devise de la FSA.

Je n'apprendrai rien à personne en disant que nous vivons dans un monde d'incertitude où les changements brusques peuvent survenir rapidement. Il suffit d'avoir écouté le bulletin d'information de ce soir, mais je ne parle pas uniquement de cela. Les emplois sont en mutation. De nouvelles technologies sont créées chaque jour. La course aux innovations s'accélère.

La seule certitude est qu'il faudra s'adapter aux transformations. S'adapter, oui, mais pas seul. Il ne faut laisser personne derrière. Il ne faut pas créer davantage de fractures que celles que nous connaissons déjà. Nous pouvons créer un monde plus inclusif, équitable et juste même si nous sommes dans le changement perpétuel.

Les technologies représentent un puissant outil pour permettre l'adaptation et réduire les inégalités et les fractures. Mais les technologies seules ne feront rien (ou si peu). Ce sont les connaissances et les savoirs auxquels les technologies donnent accès qui feront une véritable différence au bout du compte.

« Les technologies aide à réduire la pauvreté si on développe en parallèle les capacités sociales, humaines et si on donne aux accès à des connaissances. »

« La connaissance est l'intrant principal du processus de l'innovation. Le processus de la gestion de la connaissance est déterminant dans la capacité d'innovation. Les plateformes numériques ne font qu'offrir des espaces et des structures pour faciliter le partage. »

Ce sont des extraits de mes notes de cours de la dernière session.

Dans notre monde en transformation, le savoir est important, tout comme le caractère (qui je comparerais au savoir-être). Dans ce contexte, chaque petit geste individuel compte et chaque petit geste individuel a le potentiel d'avoir une répercussion sur le reste de notre environnement (en bien ou en mal, alors visons le bien). Et lorsque ces gestes s'additionnent, la somme devient l'effet de groupe. Lorsque plusieurs personnes qui croient en quelque chose s'allient, tout devient possible. 

Chaque petit geste compte. Je l'ai entendu au cours du Sommet du développement professionnel en éducation. Je l'ai aussi entendu lors du Grand Rendez-vous de l'innovation québécoise.

Que ce soit dans l'accueil d'un nouvel enseignant dans une école? Dans l'adoption d'une nouvelle pratique en entreprise? Dans la création d'un nouveau lieu d'apprentissage (Allô 42 Québec!) Dans le regard qu'on pose sur un passant croisé dans la rue? Dans une solution qu'on propose? Notre attitude peut changer une dynamique sociale et avoir un impact.

Tout part du battement d'aile d'un papillon et l'effet créé a le pouvoir de transformer la dynamique dans un quartier, dans un lieu de travail, dans une école, etc. et l'effet de groupe s'ensuit. Soyons des agents de changement positifs!

Dans la question à développement de mon examen de ce soir, on demandait « que pouvons-nous faire de plus pour réduire les fractures numériques »? Ma réponse (en résumé) : Continuez. Persévérez. Croire que chaque petite initiative que l'on met en place aura un impact positif et fera une différence. Agir pour que le battement d'aile du papillon ait un effet puissant sur le groupe et nous propulse tous en avant.

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.


mercredi 15 décembre 2021

Voyage, voyage

 


Je n'avais pas encore décidé de quoi j'allais vous parler ce soir lorsque j'ai entendu au bulletin de nouvelles de 18h qu'Ottawa recommandait aux Canadiens de limiter les voyages non-essentiels à l'extérieur du pays. On le voyait venir. Nous vivrons dans l'incertitude pendant encore des mois (des années?).

Pour ma part, je me compte très chanceuse d'avoir pu me rendre en France il y a quelques semaines (du 21 au 28 novembre) dans le cadre d'une délégation internationale organisée par Québec numérique à Angers. En acceptant de partir, j'étais confiante que les conditions allaient être sécuritaires pour voyager. J'avoue que je ne l'aurais pas fait dans les mois précédents. Et j'avoue aussi que c'est quand même fou la vitesse à laquelle nous avons recommencé à voyager « pour le plaisir » une fois que les frontières ont été réouvertes. J'ai d'ailleurs produit un texte sur le sujet dans le cadre de mon cours. Je vous le partagerai peut-être en bonus dans les prochains jours...

Bref, une fois en France, les mesures sanitaires étaient sensiblement les mêmes qu'ici. Nous étions dans une région où les cas se faisaient plus rares. La troisième dose avait commencé à être administrée massivement à tous les adultes. La vaccination des 5 à 11 ans n'avait pas débuté. Mais, déjà, là-bas, on sentait la nervosité s'installer par rapport au variant Omicron. Le masque venait d'être rendu obligatoire dans les rassemblements extérieurs comme les marchés de Noël. Au retour, à l'aéroport et dans l'avion, le personnel était plus attentif au respect des mesures, avec raison.

En partant, je commençais à rêver à mes prochaines vacances dans le Sud et au voyage à Paris que j'ai promis à ma fille. En revenant, je me disais qu'il fallait définitivement prendre ça un jour à la fois et ne pas faire trop de plan sur le long terme. Ce soir, j'en ai eu la preuve au bulletin de nouvelles.

Et qu'est-ce que je suis allée faire en France? Revoir Angers et nos amis angevins (Allô Claire, Yoann, Constance!) que j'avais déjà eu l'occasion de visiter à deux reprises lors de délégations précédentes avec Québec numérique. Participer à la Connected Week 2021. Entendre parler à nouveau de l'écosystème numérique d'Angers par les équipes d'Aldev, de WeForge et d'Angers Frenchtech. M'inspirer.

Je me sentais plus légère que les fois précédentes puisque je n'étais pas en charge de l'organisation, même si cela m'avait demandé un peu de gymnastique de planification avant de partir. Une fois sur place, j'ai pu profité de quelques temps libres.

Nous étions une douzaine de Québécois à prendre part à la mission. Et comme j'en avais déjà eu la preuve lors des missions précédentes, les liens qui se tissent entre les participants sont incroyables. J'ai rencontré des personnes que je n'aurai peut-être jamais rencontré au Québec et qui sont devenus des contacts importants (Allô Justine, Jonathan, Véronique et Lynda). J'ai pris le temps de jaser avec chacun des participants. Et puis quand on se rend tous ensemble dans le même minibus pour aller passer un test Covid, il y a de quoi resserrer les liens et la solidarité dans un groupe!

Pour nous, le moment marquant de la mission a définitivement était la visite personnalisée au Carré Cointreau, suivi de l'atelier de cocktail. Quoi? Les missions ne sont pas seulement faites pour être sérieuses et protocolaires! Bref, il y avait de quoi nous convaincre que le fameux triple sec qui est à la base du Cosmopolitain et de la Margarita n'a rien de la liqueur de « matante ».

Plus sérieusement, la journée Transition numérique de la Connected Week a été mon coup de coeur professionnel de la semaine. Des conférences sur la cybersécurité et le numérique responsable étaient au programme, en plus de la remise du prix Design4Green qui permettra à une équipe de jeunes ingénieurs de venir à Québec pour l'édition 2022 de la Semaine numériQC. La thématique du numérique responsable semble d'ailleurs avoir été le fil conducteur de mon automne. Je vous offrirai le compte-rendu d'une conférence dans les prochains jours également.

Et je ne pourrai pas passer sous silence, la présence de ma partenaire d'animation du Réseau ADN, Annie Chénier. Je vous avais déjà dit que nous tenions la 7e Rencontre nationale en mode virtuel en novembre. Eh bien, nous avons animé le dernier atelier du 24 novembre en direct des bureaux d'Aldev. Nous avons eu quelques problèmes de connectivité et, au final, c'est Annie qui a animé seule et je me suis limitée à une présence invisible, mais dans l'ensemble, l'expérience a été concluante pour les participants. C'était un beau défi à relever.

Maintenant que je suis de retour, je garde de bons souvenirs de cette mission internationale. Surtout, je me dis que j'ai vraiment choisi le bon temps pour partir. Moi qui aime tant voyager, je ne sais vraiment pas quand je repartirai.

En complément, vous pouvez aussi lire deux articles que j'ai rédigé pour l'École branchée en lien avec cette visite en France : 

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.



mardi 14 décembre 2021

Apprendre tout au long de la vie

 


J'en ai parlé un peu plus tôt cet automne. Je suis inscrite au cours Les SIO et le développement durable à l'Université Laval. Ce cours fait partie du Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en gestion des affaires numériques que j'ai entrepris à l'hiver 2021. Je reviendrai sur le contenu du cours lui-même plus tard. Je vous en ai déjà donné un bon aperçu dans mon billet précédent.

Pourquoi avoir entrepris cette démarche? Depuis toujours, j'ai aimé l'école, aimé apprendre, aimé développer de nouvelles compétences. Au fil des ans, j'ai acquis une solide connaissance en transformation numérique et beaucoup d'expérience dans le domaine. Je cherchais depuis quelques années une formation qui me permettrait d'apprendre dans un domaine qui me passionne. Et j'ai trouvé!

C'est aussi parce que je crois à l'importance de l'apprentissage tout au long de la vie. Notre savoir ne doit pas être figé dans le temps. Surtout dans le monde dans lequel nous vivons, ce monde qui est en constant changement et où les évolutions s'accélèrent.

Retourner aux études alors qu'on est sur le marché du travail, c'est quand même un défi. Intellectuel : il faut libérer de l'espace dans son cerveau et se mettre en mode « études ». Temporel : il faut prévoir le temps nécessaire pour assister aux cours et faire les travaux.

Lectures obligatoires, travaux d'équipe, date de remise, participation aux forums, examens, etc. Je suis replongée dans le monde universitaire, à raison d'un cours par session. Les deux premières sessions été assez faciles. L'automne a été plus difficile. J'en ai parlé dans mon billet précédent, ce fût le retour des examens en présence à l'Université. 

Moi, un crayon, une efface et la feuille d'examen pendant deux heures. L'angoisse, avant d'arriver. Me dire que c'était pas si pire finalement, après. Ce que j'ai trouvé le plus difficile? Écrire d'un trait des réponses élaborées, sans pouvoir faire de copier-coller, effacer des bouts, reformuler, interchanger des phrases. Bref, l'écriture traditionnelle sans le mode numérique. Cela est assez archaïque comme façon de dispenser des examens, mais cela semble être la norme encore dans nos établissements d'enseignement supérieur.

En ce moment, je suis en train de me préparer mentalement pour l'examen final qui a lieu ce jeudi. Je devrais d'ailleurs être en train d'étudier au lieu d'écrire ce texte! Ce deuxième examen en présence est un peu moins insécurisant que le premier mais j'ai l'impression de ne pas y avoir mis assez de temps. J'ai tellement eu un automne chargé. Je suis même en réflexion à savoir si je vais prendre un cours à l'hiver ou si je vais prendre une pause d'une session, histoire de reprendre un peu plus le contrôle sur mon agenda.

Le fait de retourner aux études m'a aussi permis de faire quelques constats :

  1. Nous sommes plusieurs professionnels à suivre des cours en parallèle de nos carrières. Plus j'en parle autour de moi, plus je découvre des gens qui sont dans la même situation que moi. Je trouve cela motivant et stimulant. (Go, tout le monde, on est capable!)
  2. Je performe plus sur la pression du délai qui approche (je le savais pas mal déjà mais j'en ai une autre preuve).
  3. J'ai beau dire à ma fille de se préparer à l'avance pour ses examens, elle est pas mal comme moi (voir le point 2!).
  4. D'ailleurs, elle m'a servi quelques « Maman, tu ne devrais pas être entrain d'étudier en ce moment » au cours de l'automne. (Je n'ai plus aucune crédibilité lorsque je lui dis de ne pas procrastiner!)
  5. J'adore la dynamique que ça crée entre la maman et la fille étudiantes.
Finalement, au-delà de mon expérience personnel, si je vous parle d'apprendre tout au long de la vie aujourd'hui, c'est que ce thème a aussi été un fil conducteur de mon automne. Le développement professionnel, la formation continue, ont été des thèmes forts dans les activités de l'École branchée. Mon amie Laurie m'a fait découvrir sa démarche de l'Alter-prof. Nous avons publié un numéro du magazine entièrement consacré au sujet : « Entreprendre sa formation continue du bon pied ». Vendredi dernier, j'ai assisté au Sommet du développement professionnel en éducation

D'ailleurs, saviez-vous que les enseignants du Québec ont maintenant l'obligatoire de consacrer du temps à leur développement professionnel? Plusieurs professionnels ont aussi cette obligation. Vous voulez mon avis? Il devrait en être de même pour tous. D'ailleurs, cela ne devrait même pas être une obligation. Oui, je sais, cela demande une volonté et un désir d'apprendre très fort. Pourtant, le monde dans lequel nous vivons nous amènera vers l'apprentissage perpétuel.

Le principe d'apprendre tout au long de la vie devient une évidence. La plupart des métiers qu'on enseigne à l'école se transformeront dans les prochaines années. De nombreux emplois n'existent pas encore. On ne cesse de parler de développement des compétences numériques, de requalification de la main-d'oeuvre, de reconnaissance des acquis. D'ailleurs, je ne vous ai pas parlé de 42 Québec, ce nouveau lieu d'apprentissage des métiers du numérique qui a enfin été inauguré à Québec le 2 décembre. Vous pouvez relire une partie de l'histoire de cette école qui n'en est pas une ici. 78% des étudiants y effectuent d'ailleurs un retour aux études pour se qualifier dans un nouveau métier.

Apprendre à apprendre devrait maintenant être une compétence que l'on transmet aux jeunes, mais on semble en être encore loin dans le système scolaire actuel. Bon, ça, c'est définitivement un autre sujet que je n'aborderai pas aujourd'hui... il faut que j'aille étudier!

*Ce texte fait partie de la série 12 jours avant Noël.



lundi 13 décembre 2021

12 jours avant Noël

 


Le décompte est commencé avant Noël. Je n'avais pas réalisé avant aujourd'hui qu'on était si près de ce jour. Après avoir pondu un superbe billet sur l'organisation du temps et du travail au début de l'automne, j'ai complètement perdu le contrôle de mon agenda. Oui, bien sûr, j'ai réussi à respecter certains des principes énoncés, mais certainement pas tous. J'ai surtout appliqué le dernier point : se donner le droit à l'erreur. Toute démarche semble être un perpétuel recommencement.

Bref, mon automne a été un véritable feu roulant et ce n'est pas tout à fait terminé. Comme il reste maintenant 12 jours avant Noël, je tente de reprendre mon souffle et de jeter un regard sur les derniers mois. Surtout dans la perspective de tirer des apprentissages, de faire des ajustements pour l'avenir et de retrouver un certain équilibre.

Je ne suis vraiment pas à plaindre. Je fais ce que j'aime, avec des gens que j'aime, mais la partie loisirs à un peu pris le bord depuis quelques semaines. Comme j'aime être dans l'action et que je suis la première à vouloir faire avancer des projets ou à sauter sur de nouvelles occasions, je me retrouve aussi souvent débordée. Puis, je coche des éléments de la liste et je recommence (ou je continue!). Il faut croire que je ne suis pas si mal ainsi, malgré tout.

Et voilà, je me lance quand même un défi. J'ai décidé de vous partager quelques réflexions, constats et défis de mon automne. Un petit texte par jour d'ici Noël. Toutes ces idées que j'ai accumulé au cours de l'automne et que je n'ai pas trouvé le temps d'écrire ou d'autres idées qui viendront au fil des jours. 

Voici le programme que je vous propose, dans l'ordre ou le désordre, on verra bien :

  1. Apprendre tout au long de la vie
  2. Voyage, voyage
  3. Se sortir de sa zone de confort 
  4. Numérique responsable et durable
  5. Un esprit sain dans un corps sain
  6. Accompagnateur, facilitateur, passeur
  7. L'effet de groupe (et le battement d'aile du papillon)
  8. Vivre en communauté
  9. Trop, c'est comme pas assez
  10. Veiller au grain
  11. Nos enfants et le monde 
  12. Et après...

Êtes-vous prêts pour le vrai décompte? Ça commence!

Merci à Anick Loisel et à l'équipe du TechnoCentre TIC de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine pour la carte de voeux qui apparaît sur l'image.