jeudi 24 avril 2025

Réaction à la recommandation de la Commission sur les écrans

 


Hier, plusieurs personnes m’ont demandé ma réaction à la première recommandation formulée par les membres de la Commission spéciale sur l'impact des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes. Dans un rapport intérimaire, les membres proposent d’interdire les cellulaires partout dans les écoles. 

Au début, je ne voulais pas me prononcer officiellement, de peur de ne pas trouver les bons mots. Mais plus la journée d'hier avançait, plus mon idée s’est clarifiée. (Je vous partage aussi à la fin le point de vue d'autres personnes.)

Mon opinion est désormais claire : une fois de plus, on choisit d’interdire plutôt que d’éduquer. Ce n'est pas la première fois que je dénonce ce type de situation.

On prend un problème réel — la place du numérique dans la vie des jeunes — et on le repousse à l’extérieur du périmètre de l’école, comme si on reconnaissait l'impuissance des établissements et du personnel scolaire à l’aborder de front. C’est une façon de balayer l’enjeu sous le tapis plutôt que de le traiter avec sérieux. On envoie le problème vers les autres lieux publics fréquentés par les élèves, dans les maisons, bref ailleurs. Pourtant, on sait pertinemment que les parents ont besoin d'accompagnement (cela a été mentionné à de multiples reprises pendant la Commission).

D'ailleurs, les jeunes n’ont pas besoin qu’on leur interdise des outils omniprésents dans leur quotidien; ils ont surtout besoin qu’on les encadre, qu’on les accompagne, qu’on les aide à développer un rapport sain et critique avec les technologies. Ce n'est pas parce que le cellulaire est permis dans l'école qu'il faut être constamment dessus. Il y a des moyens de faire en sorte qu'ils participent à d'autres activités, en limitant les zones où les appareils sont permis et en offrant une variété de possibilité de divertissement. Est-ce qu'interdire est la meilleure solution? Ne serait-ce pas plutôt de mettre des règles en place?

Supposons maintenant que le ministère de l'Éducation aille de l'avant avec cette recommandation. Des questions méritent alors d'être posées : 

  • Comment assurera-t-on le développement de la compétence numérique des jeunes?
    Le poids reposera uniquement sur les enseignants qui devront faire le travail en classe avec des appareils appartenant à l'école. Or, dans certains milieux, les appareils personnels sont parfois les seuls disponibles. Que fera-t-on dans ces cas?

  • Les enseignants pourront-ils bénéficier de plus de temps de développement professionnel pour assumer cette responsabilité?
    Malgré la publication du Cadre de référence de la compétence numérique et l'inclusion du numérique dans le référentiel de compétence de la profession enseignante, l'intégration se fait à géométrie variable dans les milieux. Les ressources et les moyens ne sont pas toujours là.

  • Comment les écoles vont-elles accompagner les parents?
    On ne peut pas simplement repousser le problème à la maison. Les parents sont déjà souvent démunis. Qui les appuiera?

  • Et les adultes dans les écoles?
    Pourront-ils utiliser leurs appareils personnels comme bon leur semble? On a beaucoup parlé de l’importance de faire des adultes des modèles…

Selon le rapport, ce sera au conseil d'établissement de chaque école de mettre en place des règles propres au milieu. Il est certain que, comme d'habitude, cela entraînera des disparités d’un milieu à l’autre. Des réflexions profondes devront être conduites dans chaque milieu. On s'en déjà que les émotions pourraient primer sur la raison dans certais cas. 

Bref, le cocktail parfait est là pour accentuer les fractures numériques déjà bien présentes. D'autant plus que les écoles privées et les écoles des communautés autochtones pourront continuer d'appliquer leurs propres règles.

Tout ça pour dire que finalement, je suis favorable à l’interdiction des cellulaires en classe, pour favoriser la concentration et la qualité des interactions pédagogiques. Mais je suis défavorable à une interdiction totale dans les écoles. 

Comme l'écrivait une respectée collègue (allô Audrey!) : « On semble manquer de vision sur comment développer et rejoindre les intérêts de nos jeunes dans le contexte actuel, donc c'est plus simple interdire. »

Bref, cette recommandation manque de perspective. On donne l’impression de fuir les vrais enjeux au lieu de chercher des solutions pour rejoindre les jeunes dans leur réalité numérique. C’est plus simple d’interdire que de s’engager dans un vrai projet éducatif. Voilà encore une occasion ratée!

Comme l'écrivait un autre estimé collaborateur (allô Yves!) : « Les cours d'école ont longtemps été le royaume des intimidateurs et des violences en tout genre. On n'a jamais pensé à fermer les cours d'école. 

J’ai suivi avec beaucoup d'intérêt les travaux de la Commission, j’ai discuté avec certains des membres, et je sais que plusieurs préoccupations soulevées étaient légitimes. Mais tout au long du processus, j’ai eu le sentiment que l’éducation et l’accompagnement passeraient en premier. J’espérais des recommandations nuancées, en phase avec le monde d’aujourd’hui. Ce que je vois, malheureusement, c’est une vision rétrograde de l’école qui semble avoir encore de beaux jours devant elle.

Bien hâte de voir le rapport final qui devrait arriver à la fin mai...


Autres réactions : 

Une réaction fort pertinente de Sylvain Duclos au sujet de la recommandation d'interdiction : https://www.tiktok.com/@sylvainduclos2/video/7496256707891449143

Le témoignage de Simon Duguay, enseignant à l'École secondaire de Rochebelle, où les appareils personnels sont interdits dans l'école pour les élèves de 1re et 2e secondaire depuis la rentrée 2025 : 
https://www.facebook.com/watch/?ref=saved&v=561734980287966 


Image par elizabethaferry de Pixabay.


samedi 12 avril 2025

La police de l'IA entre dans les écoles



J'ai publié cette image hier sur les réseaux sociaux, en référence à cet article du Journal de Québec. Souvent, je me garde une petite gêne, mais là, je n'en pouvais plus. Je reviens d'un colloque où j'ai justement abordé l'intégration de l'intelligence artificielle en éducation dans une conférence.

La nouveauté, le changement a toujours fait peur dans le milieu scolaire (et aussi dans d'autres milieux, mais parlons de celui-ci). C'est toujours plus simple de prôner le statu quo que de sortir de sa zone de confort. Pourtant, dans le monde d'aujourd'hui, la seule constance est... le changement. 

Le monde change, les étudiants ont changé, les technologies se développent à une vitesse fulgurante, les contextes sociaux et économiques bougent continuellement. Pendant ce temps, les institutions d'enseignement semblent figées dans le passé. Oui, certaines pratiques ont changé (beaucoup au primaire et au secondaire), mais pas aussi vite qu'elles le devraient. 

Est-ce qu'on est encore capable de faire vivre des réussites aux jeunes pour les motiver à rester en classe? Est-ce qu'on est capable de s'intéresser (vraiment) à ce que vivent les jeunes pour qu'ils développent un sentiment d'appartenance fort? Est-ce qu'on est capable d'apprendre d'eux plutôt que de les critiquer?
Est-ce qu'on est capable de leur donner les clés pour qu'ils comprennent mieux le monde dans lequel ils vivent? Pour qu'ils puissent devenir des acteurs proactifs de ce monde.

Mais revenons à nos professeurs de cégep.

Ils trouvent que « ça demande énormément de temps » de prouver qu'un étudiant a plagié avec l'intelligence artificielle… (soupir!)

Il me semble qu'au lieu de faire la chasse aux tricheurs, il y a urgence de :

- revoir les pratiques d'enseignement et d'évaluation,

- former les professeurs ET les étudiants à l'usage de l'intelligence artificielle à valeur ajoutée (pas pour faire des starter pack là!)

Les enjeux de littératie numérique prennent de l'ampleur. Le monde se déploie par le numérique aujourd'hui. Le monde est numérique. Mais, que fait-on à chaque fois qu'une nouvelle technologie arrive? On bloque. Internet, Google, Wikipédia… même combat. « Non, mais cette fois, c'est différent! » Alors, on fait la chasse aux tricheurs! Et puis, le temps passe et on se fait une raison. On passe par toutes les étapes de la courbe du deuil de Kübler-Ross : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation.

Est-ce qu'on peut passer plus rapidement à l'acceptation avec l'IA? Ne serait-ce pas plutôt l'occasion de faire des apprentissages, ensemble? D'explorer les nouvelles possibilités? D'aborder les tâches autrement?

À quoi les professeurs veulent consacrer leur temps? Développer des techniques pour faire avouer aux étudiants qu'ils ont triché? Dénicher le meilleur détecteur d'IA (qui sont inefficaces de toute façon)?

Ou ouvrir la discussion avec leurs étudiants? S'intéresser aux pratiques efficaces? Créer des situations d'apprentissage actuelles et utiles? 

Oui, c'est énorme ce qui se passe avec l'IA. Mais, l'IA ne disparaîtra pas. Elle fait déjà partie de notre quotidien. Saisissons le moment pour collaborer et accélérer le développement de certaines compétences pour tous, le jugement critique en premier. 

Il y a peut-être une crise en ce moment dans certains établissements d'enseignement. Elle existe parce qu'on n'a pas été assez rapide pour passer en mode acceptation et proactivité face aux technologies précédentes. Ne cédons pas à la panique. Ne refaisons pas les mêmes erreurs. Acceptons qu'il faudra changer pour demeurer pertinent et mettons-nous en action pour s'adapter.

Et puis, n'oublions pas l'effet pervers de la chasse aux tricheurs : de plus en plus d'étudiants ont peur de se faire accuser de plagiat sans raison. Qu'est-ce qu'ils font dans ce temps-là? Ils ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes. Ils vont laisser des fautes, négliger de se relire, remettre des travaux bâclés qui auront l'air juste assez imparfaits pour avoir été produits par un humain. Je l'ai entendu dans ma propre maison. Est-ce que c'est vraiment ce genre de comportement que l'on veut voir les jeunes développer? Il y aura toujours des tricheurs, mais les étudiants qui donnent le meilleur d'eux-mêmes doivent pouvoir le faire en toute tranquillité d'esprit.

==

Voici un commentaire fort pertinent reçu sur LinkedIn de la part de Jérémy Van Rest, enseignant au primaire : 

« Tu poses de bonnes questions qui amènent à réfléchir sur un changement de posture. Je pense que pour les personnes réfractaires aux changements, il va falloir plus que tes questions. Selon moi, il leur faut du concret :
- Avons-nous les ressources pour former tous les enseignants ET les étudiants à l'usage de l'intelligence artificielle à valeur ajoutée? Si oui, lesquelles?
- Concrètement, de quelle manière faudrait-il revoir les pratiques d'enseignement et d'évaluation? Est-ce que des personnes sont sur le coup? Si oui, comment le diffuser et/ou faire changer les mentalités?
- Existe-t-il des exemples de situations d'apprentissage actuelles et utiles? Je fais quoi dans mon quotidien avec mes élèves (primaire, secondaire, cégep, université)?

Bref, je suis assez d'accord avec ton point de vue. Je pense que beaucoup sont démunis face à la situation et que si on leur offre des exemples concrets et des clés en main, cela ne peut être que bénéfique pour tous. »



lundi 27 janvier 2025

Oui, il faut résister

 


Il faut résister. J'ai envie de rebondir sur ce court texte (mais oh combien pertinent et nécessaire) de Clément Laberge, publié cette fin de semaine...  parce que j'avais essentiellement le même état d'esprit que lui la semaine dernière.

Alors que tout nous pousse à voir le noir et à imaginer des catastrophes, on ne peut pas se laisser emporter par la vague. On ne doit surtout pas garder notre regard fixé sur le laid et sur ce qui va mal en ce moment. On peut le regarder du coin de l'œil, mais certainement pas y accorder toute notre attention. Autrement, on perdra de vue l'espoir et le beau. On perdra de vue l'essentiel sur lequel on devrait se concentrer. 

Il faut continuer d'avancer vers le monde que l'on rêve de créer, même si une ombre nous suit sur le côté et d'autres de derrière. Il faut continuer d'imaginer un futur qui sera beau. Il faut continuer de bâtir des projets rassembleurs et innovants, même si on sait que ce ne sera pas facile (j'en sais quelque chose!). Le monde ne peut pas être que désastres économiques, politiques, environnementaux et sociaux.

Autrement, comment garder espoir?

Je me disais ça en voyant plusieurs personnes quitter Facebook dans les dernières semaines. Personnellement, je n'ai pas envie de quitter cette plateforme. Parce que malgré les algorithmes et son propriétaire, j'ai réussi à y cultiver des bouts de vie qui valent la peine d'être partagé à cet endroit. À travers le petit groupe de personnes qui participent à l'exercice des obsessions du moment, je trouve qu'on crée quelque chose de bienveillant en ce moment. On ne pourrait pas recréer cela ailleurs. 

C'est aussi parce que je crois qu'il vaut mieux occuper l'espace plutôt que de laisser à d'autres le soin de les envahir. Autrement, tout partira à la dérive. Créer le beau. Forçons la résilience des plateformes et la nôtre en même temps!

J'avais déjà envie d'écrire sur la résistance. Sur l'espoir qu'il faut entretenir, pour nous et pour nos enfants. 

Ce matin, en ouvrant mon cellulaire, je suis tombée sur ce texte absolument merveilleux et bouleversant : Les derniers témoins des camps de la mort, jusqu'au bout contre l'oubli. Au moment où on souligne les 80 ans de la libération d'Auschwitz et dans la mouvance mondiale actuelle, le message de ces « derniers témoins » est plus pertinent que jamais. Ne fermons pas les yeux sur le passé. Transmettons ce passé pour qu'il ne soit pas oublié. 

J'ai moi-même visité un camp de concentration en 1996. Je m'en souviens encore. L'ambiance brumeuse de cette journée. Le silence. Le besoin de recueillement. Pour ceux qui n'ont pas vu, pas entendu parler de ces camps, ils peuvent sembler surréalistes. 

Dans l'article, la petite-fille d'une survivante demande : Quand il n'y aura plus de témoins, est-ce qu'on croira encore à ce qu'ils ont raconté? Moi, je dis qu'il faut tout faire pour ne jamais oublier.

Et c'est pourquoi nous avons un devoir de mémoire. C'est avec la mémoire que la résistance devient encore plus forte. En apprenant du passé, il est possible de regarder vers l'avenir.

Oui, il faut résister. C'est plus important que jamais d'imaginer un monde meilleur et de poser des actions pour qu'il devienne réalité. 


*Photo prise en 1996 lors d'une visite au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Alsace).



mardi 7 janvier 2025

2024 - L'heure du bilan

 


Depuis juillet dernier, je me suis fait discrète sur ce blogue. Pendant une bonne partie de l'année, j'ai été paralysée par les émotions que je vivais. J'avais besoin de temps pour absorber tout ce qui se passait dans ma vie. Je n'étais pas capable d'écrire vraiment, sauf les obsessions du moment qui ont servi à la fois de thérapie et de carnet de notes pour garder des traces. 

Avec l'arrivée de la nouvelle année, je me devais quand même de me poser et de faire le bilan. La dernière fois que j'ai écrit, j'ai dit « Nous aurons besoin de temps pour panser nos blessures ». Et c'est ce qui s'est passé. Pour moi, la première. Pour tous ceux qui ont été impliqués dans la tempête « Québec numérique » aussi.

2023 m'avait laissé un goût amer. 2024 a été un véritable tsunami. Il y a eu la tempête « Québec numérique ». Tout ce qui s'est déroulé en coulisse avant la sortie publique. Et le après... J'ai eu l'impression que tout le temps, la passion et les efforts que j'avais mis depuis 6 ans dans ce projet s'écroulaient. Ce fût la fin de mon plus grand accomplissement en carrière.

Il y avait, en même temps, des tempêtes dans ma vie personnelle, des deuils à faire et des choses à accepter. Ce fût, entre autres, la fin d'une relation qui m'avait tellement nourrie et beaucoup appris aussi. 

Tout s'écroulait pour des raisons hors de mon contrôle. J'ai perdu l'appétit, j'ai vécu de nombreuses nuits blanches, j'ai pleuré comme jamais je n'avais pleuré avant. À travers tout ça, je tentais de garder le cap.

Avec les résidus de 2023, la première moitié de l'année 2024 m'a littéralement achevé. J'étais sur le pilote automatique, en mode survie. Avec le recul, je me rends compte que j'étais vraiment épuisée et que le stress avait des conséquences très néfastes sur ma santé. Mais j'ai avancé, comme toujours, parce qu'il le fallait, parce que la vie ne se déroule pas toujours comme prévu. Dans tous les cas, il faut faire face. Je n'allais surtout pas me défiler.

Mais, à un moment donné, ç'a été assez. J'ai dû me rendre à l'évidence. J'ai simplement accepté de lâcher-prise pour assurer ma santé mentale et physique. Il me fallait faire une coupure et repartir en neuf.

C'est ainsi que, pendant la deuxième moitié de l'année, je me suis reconstruit. J'ai pris du temps pour moi, pour faire le vide dans ma tête. J'avais besoin de beau, de nature, du fleuve et de la mer. J'avais besoin de simplicité et de tranquillité. J'avais déjà commencé à me recentrer sur le positif, j'ai continué, encore plus fort. Exit les énergies négatives pour de bon! J'ai passé beaucoup de temps à réfléchir, à lire, à retrouver qui je suis vraiment, à guérir. C'est ce qui m'a permis de revivre. 

Après des années à me demander comment réussir à ralentir, j'ai (enfin) réussi à le faire pour vrai dans la deuxième moitié de l'année. J'ai revu mes priorités, j'ai appris à dire non plus souvent. Pour la première fois depuis (depuis toujours?), j'ai arrêté de travailler la fin de semaine. Et ça fait tellement de bien! 

Et du beau, il y en a eu en 2024. De plus en plus, au fur et à mesure que l'année avançait. Il y a eu une superbe semaine au Mexique avec ma fille. Il y a eu la Gaspésie en été comme toujours. Il y a eu des amis extraordinaires qui m'ont écoutée et soutenue quand je n'allais pas bien. Il y a eu les incroyables membres du conseil d'administration de Québec numérique qui n'ont pas laissé tomber alors qu'ils auraient pu le faire. Et les employés de Québec numérique, que dire de ces humains tellement vrais et engagés! Il y a eu mes parents, toujours présents, et ma fille, avec la complicité qui nous unit et ses péripéties de cégepienne. Il y a eu cette merveilleuse famille venue de France qui est arrivée juste au bon moment dans ma vie. Il y a eu cet homme qui me redonne espoir qu'une relation peut être non toxique, belle, simple et durable. Il y a eu un séjour travail-plaisir en France et en Belgique avec mes complices Audrey et Stéphanie. Quand je suis revenue d'Europe, c'est là que j'ai su que le vent avait tourné. La coupure avait été faite. 

Aujourd'hui, je regarde en arrière. Malgré toutes les tempêtes des deux dernières années, je suis convaincue que j'ai fait ce qu'il fallait faire. Si c'était à recommencer, j'agirais de la même façon. Exactement. Dans toutes les situations que j'ai vécues, je suis allée au bout de ce que je pouvais faire. Le reste ne dépendait pas de moi. Chaque geste que j'ai posé, je le reposerai. Je n'ai aucun regret. C'est toujours comme ça que j'ai vécu ma vie : en prenant des décisions selon mes convictions. Je continuerai de le faire.

Aujourd'hui, je regarde devant et je vois encore plus de beau. Je me sens sereine et confiante. J'ai de nouveaux projets en tête, signe que je vais mieux. J'ai aussi le désir de maintenir un rythme de vie plus lent, plus sain, d'avancer dans la bienveillance envers moi-même et surtout de demeurer fidèle à mes valeurs, comme toujours. 

2025 sera une belle année. Je me le souhaite et je vous le souhaite aussi.


mardi 31 décembre 2024

Un résumé de 2024

 


Pour garder des traces, voici un résumé de ma vie professionnelle en 2024 (puisque j'avais fait le résumé de 2021de 2022 et de 2023). Cette année, j'ai réussi à ralentir un peu pour prendre davantage de temps pour moi et pour arrêter de laisser le stress dicter ma vie. C'est une belle victoire pour moi.

Je retiens entre autres :


lundi 30 décembre 2024

Les obsessions de 2024

 
La thérapie par l'écriture. Nommer des choses sans les nommer pour passer à travers. Célébrer des bouts de vie. L'exercice des obsessions du moment m'aura certainement permis de vivre 2024 de façon plus sereine et d'en sortir indemne. 

Voici donc l'ensemble des obsessions publiées sur ma page Facebook, à partir du 16 avril jusqu'au 28 décembre 2024.

En quoi ça consiste? Tu accumules les obsessions en les notant au fur et à mesure à quelque part. Quand tu en as 19, tu les publies. Puis, tu recommences. Pour moi, ce sont des bouts de vie, des moments dont je veux me souvenir, des moments marquants. C'est un exercice d'écriture créatif. J'y ai aussi vu une manière renouvellée d'animer un réseau social en manque de beau, une occasion de recréer des liens sociaux et de partager le quotidien de façon libre et assumée.

==
Du 16 au 20 avril.
En avril ne te découvre pas d’un fil. Les tourterelles. Comité intérimaire. Le tamis. Les mères numériques au front. La générosité des personnes âgées. Simone de Beauvoir. La réalité étendue. Un comité aviseur qui avise peu. Approuver une programmation. La réduflexion. Avis de faillite. La mue saisonnière. L’attente. Les travaux extérieurs. La surcharge cognitive. Manger des restants. Ouvrir les fenêtres. Calming Sleep Music.

Du 21 au 26 avril.
Les mots croisés facile et classique. La fausse nourriture. Les détours. Attendre les likes. Prends soin de toi. Le déterminisme. La qualité de l’air. Les continuum. Transformer l’éducation. Les aller-retour Lévis-Québec. Les affaires étudiantes. Les annonces qu’on voudrait ne pas avoir à faire. Terminer un mandat (ou presque). La gestion d’horaire. Présider et administrer. La première crème molle de l’année. Les conférences sur l’IA. Les pratiques efficaces. Matcha latté.

Du 27 avril au 2 mai.
La compétence numérique. Le « burnout militant ». La tolérance et la marginalité qui font bon ménage. Le jogging et la musculation. Les tests médicaux. Les rencontres importantes du vendredi après-midi. Le dentiste et la carie dentaire. Vivre d’espoir. Les soins vétérinaires. Les phrases inspirantes. La météo en dents de scie. Billy Eilish. Les amis sur qui on peut compter. Les rapports-études-lettres ouvertes au sujet des écrans. Les plats à partager. Les stratégies médiatiques. La cybersécurité en milieu scolaire. Trust the process (même si c’est pas toujours évident). Les scénarios catastrophes.

Du 3 au 8 mai.
Courir. Travailler trop tard. Chat qui miaule pour aller dehors. La fin de session. Garder le moral. Trouver un plombier. Les émojis🤞et💪. Contrôler sa respiration. Date de tombée. Prixdicules. Le Québec n’est pas prêt pour l’innovation. Détour ou fin. Régler un problème et en trouver un autre. Es-tu dispo? Je suis dispo. La posture et le leadership. Les alliés qui peuvent faire une différence. État d’alerte. Table de concertation et comité consultatif. Les avis de réception.

Du 9 au 14 mai.
Vouloir se cloner. Le courage managérial. La gestion du changement. Les profils de sortie. Les dumpling. Les rencontres imprévues. Émotivité vs rationalité. Les bonnes choses sur le dessus de la pile. Apprentissage personnalisé. Croûte de chou-fleur. Être émerveillée et émue dans la beauté du ciel. Être maman. Lire. Écrire. Réfléchir. Prendre le temps. Magasiner un robinet. Terminer un projet, en voir d’autres qui se dessinent à l’horizon. Slack.

Du 15 au 21 mai.
Voir du vert. Les revirements de situation. Ça pourrait être pire. Les compartiments. Les compétences sociales et émotionnelles. Les contestataires du numérique en éducation. Dormir. Se donner le droit de ne rien faire. Les barbeaux comme source de protéines pour les chats. Le besoin de rire. Bubly Melon d’eau. La première baignade de l’été (et le coup de soleil qui va avec). Carambolage émotif. Se rendre à l’évidence. Café. Saint-Antoine-de-Padoue. Cette jeune femme qui aura 18 ans. David contre Goliath. L’incompréhension la plus totale.

Du 22 au 30 mai.
Un jour, je vais écrire cette histoire. À suivre. Les restants de gâteaux dans le frigo. Lire, écrire et compter avec le numérique. Nos vies parallèles. Les bridges. Retrouvailles. Pour faire une différence, il faut être différent. Le soleil. Mettre des choses à vendre sur Marketplace. Ne pas répondre aux attentes du système. Manquer de temps. Pas de dialogue, pas d’innovation. Le WAQ. Les discussions de corridor. Se mettre à jour. C’est quérulent. Sarah McLachlan. Faire des appels importants dans des lieux insolites.

Du 31 mai au 5 juin.
La technologie amplifie les mauvais côtés des humains, elle ne les crée pas. Trouver le méchant. Le fer. Acheter des billets de loteries. Savourer le silence. Rendu là. Entretenir l’espoir. Le désir de s’exprimer publiquement. À l’impossible, nul n’est tenu. Planifier des déplacements à Montréal. Le bénévolat opérationnel. Les premières sorties en décapotable. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Les désillusions amoureuses. Le cycle de vie d’une innovation sociale. Les personnes de ❤️ et de 🔥. En éducation, tout ce qui est mesurable n'est peut-être pas important et tout ce qui est important n'est peut-être pas mesurable. 42 Québec, encore et encore. La senteur des lilas.

Du 6 au 12 juin.
Les chansons tristes. La jeunesse. En faire assez. The show must go on. La capacité d’improviser sa vie au fur et à mesure. Vouloir que ça serve à quelque chose d’avoir mal. Retourner en arrière. Dans l’oeil du cyclone. Chercher à savoir mais ne pas vouloir savoir. Faire du ménage. La beauté des couchers de soleil. Les projets inachevés. 4 jeunes femmes à Punta Cana. Les mains tendues. Donner des entrevues dans les médias. Québec numérique et ses humains. Les émojis 🙏 et 🔥
. Le chat qui s’ennuie. Les réactions gestuelles dans Google Meet.

Du 13 au 20 juin
Les fins de journées à l’extérieur. Les messages touchants. Ne pas avoir la peste. Le multitâche. Retrouver l’appétit. Écrire ses émotions. I ain’t change but I know I ain’t the same. Croire mais ne pas savoir en quoi. Le fleuve est un remède. Le déparasitage. Chaque jour qui passe est une journée en moins pour trouver une solution. Les amies-collègues qui font du bien. La fatigue qui embarque. Convaincre d’autres personnes d’écrire leurs obssessions du moment. Être présent dans les médias. Suis-je la seule à aimer la canicule? Il faut une bonne dose d’audace pour accepter l’incertitude. Ne pas avoir envie d’abandonner. La musique et la décapotable, le duo parfait pour relaxer.

Du 21 au 27 juin.
Vouloir du soleil tout le temps. Your tender self, dying to be loved. Je ne suis pas à une injustice près ces temps-ci. Il n’y a pas de jeu sans PNJ. Passion lobster roll. Le droit à la paresse au XXIe siècle. Voir l’ironie et l’absurde partout autour de soi. La littératie émotionnelle. Reposer son cerveau en travaillant tranquille. Acheter de nouveaux maillots. Les nouveaux modèles d’affaires à imaginer. Rêver d’un plan de sauvetage qui fait plus que sauver. Les versions différentes d’une conclusion. Planifier son FEQ. Le Médi-mat. Par et pour la communauté. Let’s dérap’. L’innovation terrain. La transparence et l’authenticité comme valeurs phares.

Du 28 juin au 3 juillet.
L’horoscope du jour. Se laisser guider par son intuition. Les paroles insultantes. Un quartier empathique, c’est quoi? Avoir l’impression de travailler pour les autres. Un CA présent malgré l’épuisement. La réalité et les perceptions. Brainstorm de destination-voyage. Yoga, pilates et streching. Avoir envie de tout écrire. Ne pas avoir l’énergie ni le recul nécessaire pour le faire. Après la pluie, le beau temps. Se ronger les ongles. Attendre le FEQ. Lire. Monsieur Minouches. Contribuer. Le dindon de la farce. Les rapports qu’on ne diffuse pas.

Du 4 au 11 juillet.
FEQ, c’est parti! Regarder compulsivement la météo et l’état du trafic. Rejoindre des gens sur les Plaines (ou pas). Le chameau. Parquée sur la 20. Les insanités dans le bus. Les méduses. Manquer de sommeil pour une bonne raison. Danser. Manger sur le fly. Comment je m’habille? Bill est un observateur. Les rencontres qui en entraînent trois autres. Écrire des résolutions. Être mandater pour. La pluie. La tristesse et le soulagement ressentis en même temps. Signatures électroniques. Les indices laissés sur le Web.

Du 12 au 19 juillet.
Les travaux qui ne commencent pas. Le début des vacances. La règle: divise ton âge par deux + 7. Les amies du secondaire qui seront toujours des amies. Le Reggaeton. Les bad boys sur les Plaines. Changer des freins en urgence. Maximiser l’espace. Bord de mer. Chasser les couchers de soleil. La continuité du WAQ et de la Semaine numériQC. La vie à la campagne. Le café glacé de la Brûlerie du Quai. Ne pas avoir d’horaire. L’eau (anormalement) chaude dans la Baie des Chaleurs. La 132. La mer à perte de vue. Les amis gaspésiens qui nous accueillent si bien. Prendre le temps.

Du 20 au 25 juillet.
Toutes les nuances de vert. La zénitude des vacances. Les bouts de « fausse » 20 où les gens prennent des risques inutiles pour dépasser. Une carte qui fait des heureux. Les précieux moments mère-fille. Prendre des photos sur le bord du fleuve. Et si tout se passait bien. Retour à la réalité. Crisis follows you like a shadow. Avoir envie de me réveiller quand tout sera réglé. Chat. Faire du bénévolat en vacances. Le faire par conviction. Avis d’intention, séquestre et autres termes juridiques. Département d’oncologie et ce qui est à venir. Être dans une bouée de sauvetage. Les gens qui veulent s’attribuer le mérite de. Se rappeler la vie de cabinet politique. Qui fait respecter les règlements?

Du 26 juillet au 1er août.
Souvenirs de Paris. Rechercher le calme. Moments en famille. Détruire la nature sous prétexte de développement urbain. Parfaites soirées d’été. La semaine des potluck. Retrouvailles et amitié. S’habiller en noir. « À quoi ça sert d’être sur la Terre si on peut même pas virer l’monde à l’envers? », Les Respectacles. Processus créatif en cours. Le fleuve, toujours. Planifier son Festivent. La place où des gens apprennent. Moment aigre-doux. Lire de la new romance. Penser à la suite. Le trousseau de clés. Let yourself open up, grow bigger, take pride in your scars. Danser et chanter à l’infini.

Du 2 au 8 août.
L’Histoire ne s’arrête pas là. Le nombre presque infini de chansons à succès de Bryan Adams. La sueur, partout. Les invitations qu’on doit décliner mais qu’on voudrait accepter. Planifier les prochaines soirées. Se déprogrammer. Comprendre le rôle des hormones, les probiotiques et le fonctionnement du corps humain. Petite tournée dans le Kamouraska (et se dire qu’il faut y aller plus souvent). Mise à jour familiale. Retour au boulot. You can set the tone for what happens next. Laisser aller. Révision intensive. Les différences entre les classes sociales. La semaine du gardiennage de chats. Apprécier le calme retrouvé. Faire des scénarios. Un soir au Musée. Feux d’artifices.

Du 9 au 16 août.
Fermeture de ponts. S’imaginer que Lévis n’est pas en perpétuelle congestion routière. Acheter un livre québécois, mais lequel? Retrouver la forme. Quand l’histoire se repète. Passion burger. Trouver du fromage cottage. Traduction express et impeccable. Régime amaigrissant. Socialisation. Émotions générées par l’écriture. En cas de terrorisme, il faut chercher quelqu’un avec des idées. Trois générations. Champs de tournesol. Ce manuscrit mérite d’être poursuivi. Collaborer mais pas tant que ça. La loyauté et le respect, des valeurs du passé? Les M. Juteux de McCain. Succès et souvenirs.

Du 17 au 23 août.
Regarder quelqu’un se noyer. Ne plus avoir envie d’intervenir. Faire connaissance. Laisser aller le temps. Most of life is out of your control, but you can choose joy. Ne pas laisser de coquilles. Confinée pour cause de pluie. Inopposabilité. Les bases et les essentiels de la vie au Québec. Le trac de la première conférence de l’année. L’inadéquation entre les besoins et l’offre de transport en commun lévisien. La rentrée (et le stress qui vient avec). C’est plus facile d’aller vite que de ralentir. Un rayon de soleil = bonheur! Le stress de l’envoi en impression. La satisfaction du travail accompli. Lire 3 livres en même temps. Cheveux en attente d’une coupe. Procrastination volontaire.

Du 24 au 29 août.
L’automne va coûter cher. Entre peur et curiosité. Le bourgeois en laisse. Le biberon de cortisol. Essayer quelque chose de nouveau. Profiter de la piscine pendant qu’il est encore temps. Gelato. Mission presqu’impossible : trouver des fournitures scolaires dans les magasins le lendemain de la rentrée. Système au ralenti. Jonglerie d’agenda. Récréation ou perte de temps? Vouloir être rassurée. Discussions qui font du bien. Ajouter des travaux là où il y en a déjà trop. Se lever aux aurores. Le retour des lunchs. La vie en copropriété. L’urgence de vivre. Fin de soirée sur le balcon.

Du 30 août au 6 septembre.
Une étape à la fois. Carnet de vaccination à jour. Le début de quelque chose. Le bon voisinage. Voir les premiers arbres aux feuilles orangés. Les nuages et les étoiles. Se sentir bien. L’importance de la confiance. Se faire marcher sur la tête. Les choses finissent toujours par se placer pour le mieux. Chat inspecteur de chantier. Quand on veut, on peut. You're ready to take a risk. Charles Darwin. Nomade pour cause de travaux bruyants. Un esprit sain dans un corps sain. La poussière qui tombe. Québec le soir. Le cadeau qu’on n’attendait plus.

Du 7 au 13 septembre.
La vie qu’on ne met pas sur les réseaux sociaux. La 132. Marathon culinaire. Un pieu sur mon balcon. Le cri des oies qui annoncent l’automne. Des lasers en rencontre. OD en famille. Tout est une question de priorité. Le plaisir. Québec-Montréal en voiture, en bus ou en train. Une chose à la fois. La découverte et le mystère. Comité de direction spécial. Rêver de Paris. Les collègues montréalais d’un jour. Le conseiller en innovation, c’est qui? Le souper des scoop et des potins. L’été qui s’allonge. Milky Chance.

Du 14 au 20 septembre.
Territoires inexplorés. Feel the moment. Le matcha collagène. Les soirées mère-fille. L’énergie retrouvée. L’ère du compostage. La Commision spéciale sur les impacts des écrans… Valoriser la culture scientifique et technologique. La lune est si belle. Le Montellier pamplemousse. Le bonheur est dans les choses simples. Montréal, encore. Rêver et imaginer. Vivre ce qui est vrai. La condition de menagère d’hier à aujourd’hui. Find someone that make you feel safe. L’&$! de trafic. C’est beau Lévis. Les chats parce qu’ils sont des chats.

Du 21 au 27 septembre.
La beauté de la nature en automne. Vouloir arrêter le temps. Des images qui font sourire. Savourer chaque moment. Qu’est-ce qu’on mange? La physique, c’est compliqué. Ouverture de Piscine. Les dates de tombée qui changent. Perdre un peu le contrôle. Essayer un Airfryer. Le gars du 603. Planifier la fin de semaine. Co-rédaction de documents. Se concentrer sur l’essentiel. You are exactly where you need to be. C’est toujours l’humain avant tout. La communauté va parler. Marqueurs en baisse. Être plus vieille mais être encore jeune.

Du 28 septembre au 4 octobre.
Être inondée de notifications. Une journée pour moi. Regarder les étoiles. Faire un voeu. Passer voir le Queen Mary 2. Billy Eilish, sa prestation et la scénographie de son spectacle. Avoir hâte. Il faut savoir se choisir. Monter en puissance. Être une marionnette. Vouloir se tenir loin du drama. Prendre le temps d’un café malgré la course du quotidien. Nouvelles lunettes en préparation. Les potins de lancement. Recevoir des fleurs sans être présente. Phénomène paranormal. Porter un chandail des Nordiques. L’amitié et ses bienfaits. Jouer.

Du 5 au 10 octobre.
Un sentiment de bien-être permanent. Procaryotes vs eucaryotes. ADN, ARN et code génétique. La course du quotidien. Bitch éthique. Compter les dodos avant l’Europe. On se voit quand? Enjeu universel. Des pages qui se tournent. Matins frisquets. Lumières et couleurs d’automne. Démangeaisons. Livraison de beignes. Production de magazine. Le savoir-être sur Internet (ou l’absence de). Je suis une maudite sauvagesse. Se sentir bien dans son corps. Taux d’humidité élevé. Spectacle nocturne.

Du 11 au 17 octobre.
Oser. L’aération, c’est important. L’innovation est un sport de contacts humains. Switch de vêtements saisonniers. Faire une valise de façon stratégique. Dégustation de gin et cie. Déplacements interrives. Revivre. Le maître du jeu. Monsieur Jeuse. La toponymie ne relève pas de l’histoire, mais de la mémoire. Savourer la simplicité. Liste de choses à faire avant de partir. Échanges grivois. Abdiquer sur la liste. Le web est grand. Everything is this moment, right here. Enregistrement non-fonctionnel. Ces soirées-là.

Du 18 au 23 octobre.
Dormir en vol. Les founes à Stéphanie. Le coach dans Lance et compte. « On va t’en trouver un ». Paris, ma jolie. We are international. Boire des bulles. Magasinage entre amies. La tour Eiffel et l’instant présent. C’est lubrique. Les femmes puissantes de la Edtech. « Y’en a qui ne font pas la job. » Danser dans une boutique souvenirs. Les contrôleurs dans les trains. Du coup. Communications en décalage horaire. La transformation numérique forcée. Ne pas respecter l’horaire. Apprendre à rapper.

Du 24 au 26 octobre.
Les vaches molles. Le gang des mamies connectées. L’éditrice est en panne. Être propre et avoir de l’humour. Les deux sont nécessaires. Panique at the cégep. Le secret de l’art d’écrire est de ne pas tout dire. Être ferme et déterminé. Faire un Batman. L’eucalyptus. « On sait voyager ». Être l’intelligence pas artificielle de la tech. La tournée des classiques belges à Bruxelles. La French Touch. Deux événements aux enchères. Formation en V. Les miroirs. « Habituellement, les clientes sont pas cool comme vous. » Les gaufres lubriques.

Du 26 au 29 octobre.
Le consensus. Savoir, apprendre, propager. Les rues animées. Le multiculturalisme et le multilinguisme. Manger des légumes. Le bonheur, c’est faire des trucs qui te font sentir bien. Les enfants qui crient dans l’avion. L’attente à Montréal. Rentrer à la maison. « On est le threesome parfait. » Les rencontres imprévus à l’aéroport. Les retrouvailles. La clé. Le retour à la normale. Écrire selon une recette préétablie, ça devrait être interdit. Le pas de recul. Le fétichisme des technologies. Somnolence. Let someone be real with you.

Du 30 octobre au 5 novembre.
Les matins où il fait encore nuit. Times New Roman, 12. Donner des bonbons. Utiliser l’IA contre l’IA. Être devant la caméra. Les plaisirs intenses. Les balises. Ceux qui transforment l’éducation. Les beaux gars. Changement de pneus. Faire le plein d’énergie. Les multiples rôles d’une femme. Le stress d’une étudiante. Se mettre à jour. Les hyperliens. L’austérité qu’on ne peut pas nommer. Les soirées où il fait trop noir. Chacun brille à sa façon. Flexer.

Du 6 au 12 novembre.
Let your optimism guide you. Belgique 2025. Tous les synonymes du mot crucial. Recette pour Airfryer. Le coffre aux trésors. Écrire n’est pas un processus linéaire. La mort tragique d’une adolescente. La génétique. Il fait trop noir. Les versions qui s’enchaînent. Toute vérité devrait pouvoir se dire. Soirées qui font du bien. Corder du bois. Jeter les choux gras. Le train mexicain. Être à la bonne place. Les enquêteurs enquêtent-ils encore? La suite existe-t-elle? De la brume dans les lunettes.

Du 13 au 16 novembre.
Rage de sucre. « Des gens pas correct, y’a en en masse. » L’écriture est un accélérateur. Il n’y a plus d’argent dans les coffres. Texte à plusieurs mains. Je suis zen. La fibre journalistique n’est jamais loin. Les pionniers du partage. Un chat qui ne dort pas au bon moment. Je prends chaque moment. Envoi en impression. Nous ne partageons aucune information. Le vrai esprit de collaboration existe. La meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer. Magasiner une croisière. Opération chauffe-eau. La mort en direct au resto. Les soldes de novembre. La vie est douce, enfin.

Du 17 au 22 novembre.
Le nouvel album de Shawn Mendes. Astuce branchée surprise. Rejet de propositions. La valeur des choses n’est pas toujours monétaire. L’attente en vaut toujours la peine. Mon coeur. Temps de qualité en famille. Le mode défensif n’est pas une option. La définition de ce qu’est le développement durable. Anniversaire et surprises. Congé de taxes. Le vent. Un chat au goût alimentaire douteux. La neige sur Paris, la pluie sur Québec. Organiser ses idées dans un Miro. C’est important d’être là pour toi. Veux-tu des nouvelles? On était VRAIMENT hot et ça il faut s’en rappeler. Lancer des haches.

Du 23 au 27 novembre.
Se préparer pour l’hiver. L’éternelle question : qu’est-ce qu’on mange? Parfois, le paysage est ce qu'on décide qu'il est. Être un passeur culturel. La culture hip-hop. Retour à la maison. Your energy is a source of comfort to those around you right now. Les lumières de Noël comme preuve que la vie continue. Magasinage en ligne. On ne peut pas déléguer le leadership à l’IA. La peur nous prive de l’innovation. Retrouver l’envie de prendre la parole publiquement. Première neige. Profitons de la vie. Ce n’est pas une ordonnance. Faire les choses en catimini. Les personnalités grand-père. Arrêter en passant.

Du 28 novembre au 5 décembre.
Le site est lent. Les deuils les uns après les autres. Déclaration sous serment. Il y a 6 ans. Chat qui se cherche des occupations. L’utilisation du mot risqué accentue le risque. Les petites attentions. Les décomposeurs décomposent. Too good to go. Table des matières. Le micro-learning. Spectacle aux chandelles. Les pratiques cristalisées. L’état d’esprit avant tout. Écrire une citation. Passer du temps ensemble. La fin de session par procuration. Avoir envie d’une nouvelle robe. Imaginer un nouveau projet.

Du 6 au 10 décembre.
Aménagement flexible. Ça bouge mais pas trop vite. Les expériences de la route valent mieux que ce flou à l'horizon. Se souvenir. Se permettre de rêver. Lire les obsessions des autres. Annulation de dernière minute. Mon chauffeur privé. Emballer des cadeaux. Trouver des idées de cadeaux. Prendre la route sous la neige. Les ondes négatives dont on n’a plus besoin. Je prends tout de toi. Être un peu déstabilisée. Marcher dans la neige. Choisir la joie. Ce chat hypocrite. Si j’avais une boule de cristal. Le numérique responsable.

Du 11 au 15 décembre.
Procrastination dans le salon. Du velour et des brillants. Mac&Cheese et Burger. Conversation sur la destinée. Au fond à gauche. Neige, verglas, pluie. Appréciation culturelle. Discussion sociale. Mise à l’encan ou non. Un chalet sans drama à Stoneham. Le bonheur d’avoir des amis-collègues. Le soleil d’hiver qui brille. Being someone who wants never-ending romance. Soutien moral pour une journée qui ne se déroule pas comme prévu. La première nuit. Courir. Une femme extraordinaire qui est partie trop vite. Chat fatigué. Qui a piqué mon fromage?

Du 16 au 21 décembre.
Vouloir un nouveau tatouage. Déchiquetage numérique. À quand une étude sur l’usage du papier en éducation? Le club des ex. L’épreuve uniforme de français. Décompte avant les vacances. Vérifier si le facteur a passé. Cultivate your attraction to relationships that feed you. Finir l’année au EsCafé. Sapin qui brille. Un chalet à Ste-Irénée. Le pichet Tupperware. Que fait Marika? Une bouchée à la fois. L’accès à la culture. Notre rapport au fleuve. Une plage en hiver. Rouler à 40 dans une zone de 90. I want something just like this.

Du 22 au 28 décembre.
Une voiture propre. Gossip. Patiner. Non-respect et arrogance. Se faire masser les pieds. Un peu de drama pour finir l’année. La veille de Noël. On se croirait dans la forêt. Jeux, rire et plaisir. La bûche. Les expressions québécoises pas si québécoises. La famille qu’on choisit. La neige qui craque sous les pas. Rendre le trajet plus agréable. Vouloir faire plaisir à tout le monde. Quel jour on est? Pas d’horaire. Un hérisson très attirant. Regarder en arrière pour pouvoir regarder en avant.