jeudi 17 décembre 2015

Ce n'est pas rose pour la forêt...

Ce n'est pas un sujet dont je parle habituellement mais je viens de tomber sur un rapport qui me donne envie de commenter un peu...

Le Forestier en chef du Québec vient de publier son bilan 2008-2013 sur l'état de santé de la forêt publique québécoise. Déjà, ça me surprend un peu que le bilan s'arrête à 2013 alors que nous sommes à la fin de 2015. Je comprends quand même que cela peut être long de colliger ses données.

D'entrée de jeu, le Forestier en chef note que la forêt québécoise est en bonne santé. Voici l'information que la majorité des gens qui seront informés du rapport retiendront probablement. Ce rapport ne sera probablement pas très médiatisé de toute façon.

En lisant un peu plus loin, par contre, on se rend vite compte que le Forestier en chef souligne un important manque de rigueur dans l'exploitation de la forêt québécoise, un manque de vision économique, qui limite (ou pourrait nuire) à la vitalité du secteur. C'est l'interprétation que j'en fais, mais voici des données extraites telles quelles du rapport qui me font penser cela.

Seulement 55% des possibilités forestières ont été récoltées entre 2008 et 2013. À trop vouloir protéger la forêt, peut-être qu'on ne l'exploite plus suffisamment.

Voici même un petit tableau que je trouve parlant sur l'importance de la forêt versus son exploitation.



Voici les passages du rapport du Forestier en chef qui m'ont poussé à réagir ici:

« Je suis préoccupé par l'appauvrissement de la matière ligneuse en qualité et en valeur. Je constate par ailleurs que la culture plus intensive de la forêt demeure marginale et que les décisions d'aménagement sont peu fondées sur des analyses économiques. Il y a donc des défis majeurs à relever pour redonner de la vigueur au secteur forestier du Québec. »

« Je suis préoccupé par la tendance à récolter en priorité les bois et les peuplements qualifiés de plus intéressants. Ceci conduit à un appauvrissement qualitatif du stock ligneux... »

« En 2013, l’activité économique de l’industrie québécoise des produits ligneux générait un produit intérieur brut (PIB) de 8,3 G$, soit une contribution de 2,7 % à la richesse globale produite au Québec. En comparaison, ce PIB se chiffrait à 9,3 G$ en 2008. »

« Globalement, les peuplements les plus difficiles à prélever (isolés, lisières boisées, pentes fortes, etc.) ont eu tendance à être évités lors de la récolte. »

« Je recommande d'assurer des suivis plus rigoureux sur le terrain de façon à mieux mesurer l'effet des traitements sylvicoles dans le temps. »

Bref, si je comprends bien, on ne réalise pas vraiment d'analyses économiques avant d'entreprendre des travaux, on y va à l'aveuglette ou selon les endroits où ça nous tente d'aller récolter. Puis, une fois les récoltes terminées, on laisse aller les choses sans trop de suivis.

Développement durable.... 

Le seul véritable point positif du Forestier en chef est lorsqu'il note que le Québec a progressé dans la voie de l'aménagement durable et la conservation de la biodiversité. D'ailleurs, la proportion d’aires protégées est passée de 4,91 % en 2008 à 9,10 % en 2013 et le nombre de sites protégés pour les espèces fauniques est passé de 245 en 2008 à 1031 en 2013.

Mais encore là, le pot suit les fleurs: « Cependant, pour poursuivre dans cette voie, l'aménagement durable de la forêt doit aussi inclure un plan de mise en oeuvre qui comprend des indicateurs et des cibles de résultats afin de pouvoir mesurer les progrès du Québec ».

Puis au niveau des changements climatiques dont on entend si souvent parler, il recommande « d'acquérir les connaissances fondamentales requises pour faire face aux enjeux critiques tels les changements climatiques ». Donc, pour l'instant, on parle peut-être à travers notre chapeau sans expertise concrètes.

Conclusion: en matière de développement durable, on se targue d'en tenir compte, mais on avance définitivement sans véritable objectifs précis... Désolant!

Finalement, je ne peux pas passer sous silence la dernière recommandation du Forestier en chef, mais non la moindre: 
« Implanter un système de gestion rigoureux où, notamment, les suivis et les bilans de performance s’inscriront dans une reddition de comptes ministérielle, ce qui permettrait également de faciliter la promotion du régime et du secteur ».

Le rapport couvre les années 2008 à 2013... nous sommes en 2015. Je doute que ce qui est décrit dans le rapport ait vraiment changé.

Ma recommandation à moi sera donc:
Soyons plus réfléchi, appuyons nos décisions sur des analyses crédibles, arrêtons d'y aller au « feeling ».... Et cela devrait valoir pour plusieurs secteurs de notre économie.

mardi 10 novembre 2015

Petite vie...

Pendant que les syndiqués de l'État sortiront dans la rue jeudi et vendredi pour négocier des hausses de salaire, des travailleurs d'une entreprise privée de Québec seront en attente au bureau du chômage avec un relevé d'emploi à la main.

Ces travailleurs, j'en connais plusieurs personnellement, avaient accepté de diminuer leurs salaires et de renoncer à certains avantages au cours des dernières semaines, afin de participer à l'effort collectif de sauver l'entreprise. Visiblement, cela n'aura pas été suffisant.

Ils y ont cru et accepté de faire des concessions. Malheureusement, cela n'a rien donné (pour l'instant, ne perdons pas espoir), mais au moins, ils peuvent se dire qu'ils ont essayé.

Ils se retrouvent aujourd'hui sans salaire, à moins de deux mois de Noël. Ce ne sera pas une journée ou deux en moins dans leur compte en banque comme les syndiqués qui font la grève. Ce sera plusieurs jours/semaines en moins.

L'économie ne va pas si bien que ça présentement. Il faut arrêter de se mettre la tête dans le sable collectivement. Il faut être réaliste un peu! Il faut que les syndicats arrêtent de revendiquer comme dans le temps des belles années, avec des méthodes du passé.

Regardons vers l'avenir! Que pouvons-nous faire pour avancer vers le succès? Cessons de regarder en arrière. Ce n'est pas en répétant toujours les mêmes gestes que nous arriverons à des résultats différents!

Peut-être que je fais des comparaisons grossières, peut-être que je mélange tout ce soir, mais j'ai envie d'écrire comme je le pense, au fur et à mesure....

Je n'irai pas pleurer sur le sort des syndiqués. Oui, ces salariés de l'État travaillent fort. Mais de l'argent dans le "Système", le gouvernement en a déjà injecté des milliards et des milliards. Il est clair qu'il y a de l'argent qui se perd à quelque part dans le "Système" avant de se rendre en bas de l'échelle. Cherchons-le pour le récupérer, mais ne sautons pas d'étape.

Pis le gars qui s'occupe de la billetterie au traversier, qui va faire la grève jeudi et vendredi aussi, il penses-tu que ça va empêcher sa job d'être en voie d'extinction? Des billets électroniques, ça s'en vient la norme au cas où il n'était pas au courant. C'est comme ça, le monde évolue!

Et si les employés de l'État se serraient les coudes d'une autre façon que par la voix de leur syndicats? Et si ils proposaient d'autres façons de faire? Acceptaient quelques concessions? Vous me direz que certains le font déjà largement et vous n'aurez pas tord? Je vous le dis, je tourne un peu les coins ronds ce soir.

La situation m'affecte personnellement ce soir. Voilà pourquoi j'ai décidé d'écrire, mais il y a déjà quelques temps que je cherchais les bons mots pour exprimer ce que je ressens face aux grèves des employés de l'État. Ce soir, je ne cherche plus les bons mots. J'ai juste décidé d'écrire!

mercredi 14 octobre 2015

Congé d'école

Il y a quelques semaines, je me réjouissais du fait que la rentrée scolaire s'était déroulée sans allusion à une menace de grève du côté des enseignants à l'école de ma fille.

Aujourd'hui, je me retrouve confronté à une journée de grève imminente. Je n'ai reçu aucun avis de la part de l'école mais la commission scolaire a fait savoir dans les médias que le 27 octobre serait une journée de grève de la part des enseignants et que les éducatrices des services de garde ne seraient pas de service par so-so-solidarité envers les enseignants. Autrement dit, parents trouvez-vous un plan C dès maintenant.

En ce moment, je cherche mes mots afin de bien exprimer ce que je ressens face à cette journée de grève annoncée. Il pourrait y en avoir jusqu'à six, dit-on.

Quel message les enseignants souhaitent-ils passer?
Veulent-ils pénaliser les élèves, ce qui serait aberrant?
Les récompenser en leur offrant une journée de congé?
S'attirer la sympathie des parents?

Pour certains, ces journées de grève seront justifiées en disant qu'il faut revendiquer ses droits et réclamer son dû dans la vie. Je ne partage pas cet avis.

De mon point de vie, elles sont difficilement justifiables. Je comprends que les enseignants souhaitent donner un grand coup envers le gouvernement et je n'embarquerai pas ici dans la liste de leurs revendications. Je me questionne simplement sur le moyen.

Je le disais dans mon billet précédent: l'école est en manque de valorisation.

En refusant d'enseigner pendant une journée, les enseignants embêtent une majorité de parents qui se retrouvent sans ressource. Certains devront manquer une journée de travail. Les parents sont aussi des travailleurs confrontés aux réalités du marché du travail où performance, concurrence et effort soutenu sont les mots d'ordre.

En refusant d'enseigner pendant une journée, les enseignants donnent un bien mauvais exemple à leurs élèves. L'école, ce n'est pas si important au fond, on peut manquer une journée comme cela et ça ne changera rien à la fin de l'année scolaire.

Imaginez l'effet sur la motivation des adolescents... Il paraît pourtant qu'on essaie de contrer le décrochage scolaire.

Et moi qui répète constamment à ma fille qu'il faut avoir une excellente raison pour manquer une journée d'école.... Crédibilité entachée à coup sûr.

Puis, ils passent aussi le message aux élèves que, plus tard, dans leur travail, si ils ne sont pas contents, ils n'auront qu'à protester pour se faire entendre. Malheureusement, cela ne fonctionne pas toujours comme cela. Et c'est tant mieux!

Bref, en refusant d'enseigner pendant une journée, les enseignants nuisent à la valorisation de l'école. L'éducation devrait être considéré comme un service essentiel. Visiblement, ce n'est pas encore le cas...






vendredi 18 septembre 2015

Qui a besoin d'une Apple Watch?

Ma réponse sera brève: Personne.

En fait, c'est la conclusion que j'en tire après avoir passé une semaine avec une Apple Watch au poignet.

Dans le cadre de mon emploi, nous avons fait l'acquisition du nouveau gadget d'Apple pour en faire l'essai. Depuis vendredi dernier jusqu'à ce matin, j'ai donc pu la tester.

Premier constat, la montre (si on peut l'appeler ainsi) ne peut absolument rien faire si elle n'est pas jumelé à un iPhone, même pas affichée l'heure.

Ensuite, il ne faut pas que le iPhone en question soit trop loin de la montre, car le signal se perd.

Résultat: la montre vous affiche les notifications qui entre sur votre téléphone lorsque celui-ci est en veille et que vous n'étiez pas trop loin. Donc, si votre téléphone n'était pas en veille, la notification n'entre pas sur la montre, mais sur votre téléphone. Si vous êtes allé à la salle de bain, vous devez quand même vérifier sur votre iPhone si vous n'avez pas manqué un appel. Bref, les deux sont inséparables.

En fait, je n'ai pas réussi à faire quelque chose avec la Apple Watch que je ne ferais pas avec mon iPhone, sauf prendre mon rythme cardiaque et me faire avertir de me lever de mon bureau à chaque heure. On s'entend que ces deux options ne sont pas indispensables dans la vie.

Recevoir un appel? Le son ne s'est pas avéré concluant, ni pour moi ni pour mes interlocuteurs. Envoyer un texto? Il faut choisir parmi des réponses pré-faites et il est facile de se tromper de réponse. En cas d'erreur, il faut prendre le téléphone pour corriger en envoyant un autre texto qui débutera par « Désolée, je voulais dire.... ». Recevoir des notifications de médias sociaux en direct? Est-ce que c'est vraiment si nécessaire? Et même pour certaines notifications, le message est simplement que « le contenu est trop complexe pour être affiché sur votre Apple Watch ». Autre retour au iPhone...

Quant aux possibilités sportives (calcul de calories, objectifs d'entraînement et autres), je n'ai rien trouvé de plus que ce que j'ai déjà sur l'application que j'utilise.

Je suis la fille qui avait fait des pieds et des mains pour se procurer un iPad lors de sa sortie en 2010. Je suis la fille qui travaille avec des produits Apple depuis plusieurs années et qui les adorent. Mais là, je suis vraiment déçue.

Dans le fond, je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais. Un son meilleur, une moins grande dépendance avec le iPhone, peut-être. Je regarde déjà l'heure sur mon téléphone. Je l'ai toujours avec moi. Est-ce que j'ai besoin d'avoir une montre au poignet pour démontrer mon appartenance à la « secte d'Apple »?

Je ne dis pas non à cette fameuse montre. Je dis attendons de voir la prochaine version. Pour l'instant, nous avons clairement une démonstration de la différence entre désir et besoin. Je ne crois pas que personne ait vraiment besoin d'un tel gadget, même beaucoup la désire!

Je suis ouverte aux commentaires et démonstrations de l'utilité qu'elle peut/pourrait avoir. Dites-moi!

mardi 15 septembre 2015

Enfants d'abord

« Pour Mme Annie, c'est enfants d'abord! »
Voici ce qu'a déclaré ma fille le soir en revenant de l'école, le 1er septembre dernier, jour de rentrée scolaire.

Ce soir, j'ai assisté à la traditionnelle rencontre de parents du début de l'année. WOW! Quelle enseignante passionnée! Je suis certaine que ma fille est entre de bonnes mains.

J'écris cela et en même temps, je me dis que cela ne devrait pas me surprendre. Dans une autre vie, alors que j'étais rédactrice en chef du site d'information en éducation, l'Infobourg, et du magazine l'École branchée, j'en ai côtoyé, des centaines, même des milliers d'enseignants passionnés.

Le Québec est rempli d'enseignants passionnés. Malheureusement, les médias s'acharnent à ne présenter que le côté sombre du système scolaire. Dans les médias, la rentrée s'est faite sur fond de moyens de pressions et de menaces de grève. À l'école de ma fille, je vois une équipe-école dédiée qui entame la nouvelle année avec beaucoup d'enthousiasme et de motivation. Je vois ma fille et ses amies qui me racontent leur journée à l'école avec du brillant dans les yeux!

On ne cesse de dire que l'éducation devrait être davantage valorisé au Québec et c'est vrai! Montrons les bons coups de l'école, présentons ces enseignants passionnés, ainsi que des élèves motivés! Des exemples, j'en ai tout plein en mémoire. Ce n'est pas en parlant de coupures budgétaires et de moyens de pression que l'on revalorisera l'éducation, que l'on encouragera les parents à accorder davantage d'importance à l'éducation de leurs enfants.

Le système scolaire est en manque de bonne presse. Moi, je dis qu'il y a des écoles où ça marche, où les enseignants ne sont pas blasés ni prêts à pénaliser les enfants pour des revendications syndicales, où parents et enseignants sont capables de travailler ensemble, en collaboration, pour le succès des enfants!

Cela ne veut pas dire que tout est rose, mais cessons de faire croire aux gens que tout est gris!

mardi 1 septembre 2015

Bières disponibles



Depuis un an, mon chum s'est lancé dans l'aventure du brassage de bière maison. C'est un plaisir pour moi de le voir réaliser chaque étape du brassage et surtout l'embouteillage!

Comme la production va bon train et que de plus en plus de gens goûtent (et aiment ses bières), je publie ici une liste des sortes de bières qui sont disponibles présentement. 

La liste sera mise à jour selon la production. Et je vais aussi éventuellement ajouter des détails concernant chaque bière.


Les 6 classiques
  1. Chloé - bière blonde / pas disponible présentement
  2. White Paradise - bière blanche houblonnée
  3. OCBB - bière blanche orange et coriandre / OCBB édition spéciale avec thé aux citron/gimgembre
  4. Wiseman - bière weizen avec un fruit / présentement framboise et ananas
  5. Rough Red - bière rousse à la vanille
  6. La pirouette - bière IPA houblonnée 

     

Autres sortes disponibles
  1. Blonde au poivre 
  2. Blonde houblonnée
  3. Weizen houblonnée
  4. IPA au café
  5. Brown Ale
  6. Blanche aux framboises
  7. Blanche aux bleuets
  8. Blanche aux framboises et mûres
  • À venir
  1. Blanche au genévrier