jeudi 25 novembre 2010

Salon du livre numérique


Je reviens d’une semaine tout à fait exceptionnelle. Du 17 au 22 novembre, se déroulait le Salon du livre de Montréal. J’ai eu la chance de participer pour la première fois à cet événement d’envergure (plus de 124 000 personnes ont franchi les tourniquets) dans l’espace réservé à l’édition numérique.

Pour la première fois, le Salon du livre de Montréal faisait une place au livre numérique, signe que ce créneau commence à prendre de l’importance au Québec. Et, effectivement, le livre numérique suscite de l’intérêt. Au stand #334, l’affluence a été const
ante. En trois jours et demi, nous avions écoulé la plupart des documents qui nous avions fait imprimer pour l’occasion.

Des boomers qui arrivaient en disant « Dites-moi tout sur le livre numérique », il en est passé des centaines. D’autres, déjà consommateurs de livres numériques, cherchaient désespérément une offre en français. Des sceptiques nous disaient plutôt « Convainquez-moi! ».

Nous étions là pour les guider dans leur découverte du livre numérique, leur présenter les possibilités comme support de lecture (iPad, Sony Reader, Kindle, et même iPod), leur indiquer où ils peuvent trouver des livres québécois en format numérique, leur démontrer le processus d’achat.

Aux utilisateurs de iPad, nous avons parfois fait découvrir l’existence de l’application La hutte. D’autres ont appris que plus de 3 500 titres québécois sont offerts par le biais du site vitrine.entrepotnumerique.com et qu’ils peuvent choisir le libraire chez qui ils complèteront l’achat de leurs livres.

Les grands voyageurs ont été heureux d’apprendre que la majorité des Guides de voyage Ulysse sont disponibles en numérique. Les lecteurs de romans à succès ont découvert l’offre de Hurtubise, Boréal, La courte échelle et les autres.

Et tout ceci, sans compter les éditeurs qui ont fait la promotion de leurs livres numériques à l’intérieur de leur propre stand, comme les Éditions du Septentrion, les Éditions du CHU Ste-Justine et Alire (voir les photos). Et les autres qui sont venus s’informer pour savoir comment ils pourront rendre leurs livres disponibles en numérique dans les prochaines semaines/mois…



Il y a encore beaucoup à faire pour que le livre numérique prenne véritablement son envol au Québec, notamment pour le démystifier auprès du grand public, mais il y a définitivement un intérêt pour ce nouveau marché. Mon expérience au Salon du livre de Montréal me l’a prouvé.

Avec le numérique, le livre devient plus accessible que jamais, c’est ma conviction. Plus il y a de possibilité de se procurer une œuvre, plus il y a de chance qu’elle rencontre les bons lecteurs!

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