mardi 10 novembre 2015

Petite vie...

Pendant que les syndiqués de l'État sortiront dans la rue jeudi et vendredi pour négocier des hausses de salaire, des travailleurs d'une entreprise privée de Québec seront en attente au bureau du chômage avec un relevé d'emploi à la main.

Ces travailleurs, j'en connais plusieurs personnellement, avaient accepté de diminuer leurs salaires et de renoncer à certains avantages au cours des dernières semaines, afin de participer à l'effort collectif de sauver l'entreprise. Visiblement, cela n'aura pas été suffisant.

Ils y ont cru et accepté de faire des concessions. Malheureusement, cela n'a rien donné (pour l'instant, ne perdons pas espoir), mais au moins, ils peuvent se dire qu'ils ont essayé.

Ils se retrouvent aujourd'hui sans salaire, à moins de deux mois de Noël. Ce ne sera pas une journée ou deux en moins dans leur compte en banque comme les syndiqués qui font la grève. Ce sera plusieurs jours/semaines en moins.

L'économie ne va pas si bien que ça présentement. Il faut arrêter de se mettre la tête dans le sable collectivement. Il faut être réaliste un peu! Il faut que les syndicats arrêtent de revendiquer comme dans le temps des belles années, avec des méthodes du passé.

Regardons vers l'avenir! Que pouvons-nous faire pour avancer vers le succès? Cessons de regarder en arrière. Ce n'est pas en répétant toujours les mêmes gestes que nous arriverons à des résultats différents!

Peut-être que je fais des comparaisons grossières, peut-être que je mélange tout ce soir, mais j'ai envie d'écrire comme je le pense, au fur et à mesure....

Je n'irai pas pleurer sur le sort des syndiqués. Oui, ces salariés de l'État travaillent fort. Mais de l'argent dans le "Système", le gouvernement en a déjà injecté des milliards et des milliards. Il est clair qu'il y a de l'argent qui se perd à quelque part dans le "Système" avant de se rendre en bas de l'échelle. Cherchons-le pour le récupérer, mais ne sautons pas d'étape.

Pis le gars qui s'occupe de la billetterie au traversier, qui va faire la grève jeudi et vendredi aussi, il penses-tu que ça va empêcher sa job d'être en voie d'extinction? Des billets électroniques, ça s'en vient la norme au cas où il n'était pas au courant. C'est comme ça, le monde évolue!

Et si les employés de l'État se serraient les coudes d'une autre façon que par la voix de leur syndicats? Et si ils proposaient d'autres façons de faire? Acceptaient quelques concessions? Vous me direz que certains le font déjà largement et vous n'aurez pas tord? Je vous le dis, je tourne un peu les coins ronds ce soir.

La situation m'affecte personnellement ce soir. Voilà pourquoi j'ai décidé d'écrire, mais il y a déjà quelques temps que je cherchais les bons mots pour exprimer ce que je ressens face aux grèves des employés de l'État. Ce soir, je ne cherche plus les bons mots. J'ai juste décidé d'écrire!

2 commentaires:

  1. Il faut bien lire les conditions de travail que propose le gouvernement. Il n'y a aucun gain. Il n'y a pas d'offre, que des pertes d'acquis. Si on se sert la ceinture, pas de problème, mais pareil pour tous, les médecins, les députés, les employés d'hydro, les ministres. On voit alors que ces derniers ont tous des augmentations. Pourquoi avoir 0% pour les autres?

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    1. Ça, c'est clair René. Je suis d'accord que ça devrait être pareil pour tous! Comment y arriver? J'aimerais vraiment que ce soit possible.

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