vendredi 1 avril 2016

Wrap-up de la semaine... ben découragée!

Mon constat de la semaine qui vient de passer est peu reluisant... tellement que j'ai décidé de l'écrire. C'est comme la goutte qui fait déborder mon vase et qui me fait prendre le clavier pour écrire...

Mathieu Bock-Côté se dit Contre le Québec bilingue... alors que de plus en plus d'entreprises se désolent du peu d'employés bilingues qu'elles peuvent recruter (à commencer par l'entreprise pour laquelle je travaille et je le vis au quotidien). Ce texte est une aberration. C'est comme se mettre la tête dans le sable, s'enfermer à double tour chez soi et faire comme si le reste du monde n'existait pas. L'unilingue devient captif d'une république de bananes!

St-Hubert est vendu à une entreprise ontarienne... on crie au scandale! Pourtant, il me semble que c'est une occasion de croissance incroyable pour cette entreprise de chez nous. La famille de l'Ouest pourra enfin se procurer de la sauce à poutine St-Hubert au supermarché plutôt que de faire des provisions lors des rares visites au Québec.
Il me semble que nous devrions être fier que des Québécois aient bâti une chaîne de restauration et de distribution alimentaire qui ait attiré l'attention d'investisseurs ontariens. Le Québec est un marché somme toute assez restreint. Pour croître, il faut exporter ses produits vers d'autres marchés.

Régulièrement, je parle à des gens d'affaires de la région de Québec. Ils cherchent tous à faire des affaires à l'extérieur du Québec. Ils y trouvent un plus grand marché à conquérir, des investisseurs potentiels, etc. Ils n'ont pas envie de se limiter au Québec comme terrain de jeux et je les comprends bien... et si cela inclut d'être acheté par une autre entreprise plus grosse, cela est bon, parce que cela voudra dire qu'ils auront réussi. Moi, j'applaudis!

Pourtant dans les médias, on tente de faire peur aux gens avec des généralisation grotesques, on fait littéralement dans la désinformation en ne donnant souvent qu'un côté de la médaille... Il faut aller voir plus loin, chercher à s'informer davantage, diversifier ses sources d'information pour mieux comprendre... ce que le Québécois moyen ne fait malheureusement pas (et il faut le comprendre, en a-t-il le temps? Nous serions en droit de demander des médias neutres et réellement informatifs! Non?).

Le Québécois moyen semble être devenu un pantin que les médias peuvent manipuler allègrement. Malheureusement, le Québécois se fait gaver d'une information de plus en plus biaisée.
C'est à croire que le Québec est véritablement né pour un petit pain, le Québécois unilingue se replie sur lui-même.

Il suffit de maîtriser un peu l'anglais et de s'intéresser à l'actualité des médias anglophones pour voir à quel point l'information qu'on nous sert dans les médias québécois est de plus en plus centriste, légère, assaisonnée, teintée d'une couleur bleu poudre, déconnectée de la réalité du reste du monde... on endort le Québécois moyen pour éviter qu'il s'intéresse aux vrais affaires et se mette à questionner le sacro-saint modèle québécois.

J'ai une formation de journaliste. Je ne comprends plus où s'en va le journalisme au Québec. On dérape vraiment.

J'ose espérer que nous nous réveillerons avant qu'il ne soit trop tard...

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