Selon une nouvelle étude menée par Le groupe conseil Quorus et diffusée aujourd'hui par l'Association canadienne des télécommunications sans fil (ACTS), près de la moitié (48 %) des utilisateurs de téléphones sans fil âgés de 18 à 34 ans déclarent posséder un téléphone intelligent. L'adoption du téléphone intelligent atteint même les 55 % chez les 18 à 24 ans.
Tout les détails sont sur le site de l'ACTS.
vendredi 27 mai 2011
jeudi 19 mai 2011
Le iPad... Un an plus tard
Il y a à peine un an, le iPad entrait dans nos vies. Un an seulement et on pourrait presque croire que cela fait une éternité. L'objet tant convoité (plusieurs, comme moi, sont mêmes allés le chercher aux
États-Unis avant même qu'il soit disponible au Canada pour s'assurer d'en avoir un) promettait de révolutionner le monde du divertissement et la productivité. Après un an, qu'en est-il?
Des millions de iPad ont trouvé preneur dans le monde. Quelques sondages récents ont cherché à savoir quelle est l’utilisation principale que les propriétaires d’iPad font de leur appareil. Sans surprise, c’est la navigation sur le Web qui l’emporte haut la main, suivi de la consultation des courriels et de l’utilisation du réseautage social (Twitter et Facebook en tête). Bref, le iPad est une façon de rester connectés sur le monde (surtout son monde!) et de se tenir informé en quelques secondes.
Regarder des films, jouer à des jeux, utiliser d’autres types d’applications et même lire ne semblent pas encore être dans les habitudes de la majorité, bien que ces activités gagnent en popularité.
Je ne suis pas différente de ces statistiques d’utilisation. Après un an, mon iPad me sert d’ordinateur d’appoint, toujours disponible sur le coin du comptoir de la cuisine ou sur la table du salon pour chercher une information, vérifier mes courriels, placer un commentaire sur Facebook, jeter un œil à mon fil Twitter. Lorsque je cherche une information, hop, je prends le iPad et je cherche, pas besoin d’ouvrir l’ordinateur et l’écran est beaucoup plus convivial que celui du iPhone pour chercher sur le Web. Le iPad est devenu l’ouvrage de référence par excellence!
J’ai essayé d’écrire quelques textes dans Page, mais j’aurais besoin d’un clavier, car je n’arrive pas à taper aussi vite sur le clavier virtuel et j’ai l’impression de ne pas être efficace. J’ai écouté quelques vidéos sur Tou.tv, sans plus, mais je n’ai jamais été une grande consommatrice de télévision. J’ai installé quelques applications de journaux et magazines, mais je ne les consulte pas tant que ça. J’utilise à l’occasion l’application eBay pour magasiner sur le Web. L’application Plans est aussi fort utile pour sortir des trajets avant de se rendre à quelque part ou simplement pour repérer des lieux sur une carte géographique. J’ai installé des tonnes d’application de lectures numériques, mais je reviens toujours à iBooks, l’application d’Apple.
Parlant de lecture numérique, étant dans le domaine, je dois dire que je me suis beaucoup intéressée à cette possibilité associée au iPad. Il y a quelques mois, j’ai complété la lecture de la série Epizzod, Rock & Rose, écrit par Marie-Hélène Poitras et publié à la Courte échelle. Une histoire en 13 épisodes destinée aux adolescentes. J’ai surtout lu par temps perdu dans les transports en commun, mais les deux derniers épisodes, je les ai lu bien calée dans mon divan parce que j’avais hâte de connaître la fin.
Depuis, entre la pile de livres papier qui traine dans mon salon (j’ai toujours été une acheteuse de livres compulsive) et les livres numériques que j’ai accumulé dans mon iPad et mon iPhone (je ne suis pas moins compulsive parce que c’est en numérique), je navigue. Je choisis mes lectures au gré de mes états d’âme. Je lis toujours 2-3 livres en parallèle.
Ces temps-ci, j’ai Le Prédicateur de Camilla Lackberg sur ma table de chevet, la plus récente biographie de Vince Neil, Tattoos & Tequila, en anglais, en cours de lecture dans mon iPad, et Hell.com de Patrick Senécal dans mon iPhone. Je dirai que pour chaque moment il y a une lecture appropriée, mais que j’ai découvert jusqu’à quel point le contenu prime sur le contenant. J’y reviendrai dans un billet prochain.
Pour les enfants
Le surtitre l’annonce. Je crois définitivement (et cela avait été mon « feeling » dès le départ) que la personne qui a le plus bénéficié de l’arrivée du iPad dans la maison, c’est ma fille de 4 ans. Elle en est de loin la plus grande utilisatrice et ne cesse de me demander d’installer de nouvelles applications! Bien sûr, comme parents, il devient essentiel de choisir parmi l’offre gargantuesque d’applications. Parfois, on est déçu, parfois, on fait de belles découvertes. La majorité des bonnes applications sont encore en anglais, mais ma fille ne s’en formalise pas du tout (et apprend une seconde langue du même coup!).
Si au départ, elle a passé beaucoup de temps dans les applications de dessins et de coloriage. J’en avais fait un billet à l’époque. Nous avons par la suite exploré toute sorte d’application, des ludiques et des plus éducatives : fabrication de biscuit, habillement de poupée virtuel, jeux de mémoire, cherche et trouve, découverte de l’alphabet et des chiffres, casse-tête, comptines interactives, et bien sûr application-livre. En vacances ou lors de long trajet en voiture, elle peut écouter ses films préférés sur le iPad.
Avec les applications de création, elle a rapidement compris qu’elle pouvait enregistrer ses plus belles créations pour les conserver, mais aussi les partager. « Est-ce que je peux envoyer mon biscuit à Mamie? ». J’entre alors l’adresse courriel de ma mère et hop, Mamie reçoit un biscuit de sa petite-fille! Quel incroyable portfolio!
Les applications qui ont le plus de succès avec elle sont celles qui allient ludiques et apprentissage, souvent avec des activités en séquence. Une activité pour apprendre les couleurs, suivi d’une activité récompense (choisir un autocollant), comme LunchBox.
Puis, il y a les livres sous forme d’application, comme celles de So Ouat! et de Disney, qui la captive tout simplement. Se faire raconter une histoire, suivre le texte qui s’illumine au fur et à mesure que le narrateur progresse, voir des animations en lien avec le texte, puis faire de petits jeux à partir de la même histoire. Tout simplement magique pour elle!
J’ai aussi acheté quelques albums jeunesse des Éditions de l’Isatis, que nous pouvons lire et regarder de façon plus traditionnel mais sur support numérique.
Il n’est pas rare que, désormais, le soir avant d’aller au lit, elle me demande « un livre qui est dans le iPad ». Pour elle, le support n’a pas d’importance, c’est l’histoire qu’elle a envie de se faire raconter qui compte. Encore une fois, le contenu est maître!
Bref, le potentiel éducatif du iPad est confirmé et le milieu de l’éducation a tout intérêt à s’approprier cet outil extraordinaire. Je sais déjà que quelques enseignants l’utilisent et l’ont même intégré à leur salle de classe. Peut-être que le nombre d’applications en français (spécifiquement québécoises) est encore trop limité, mais il y a certainement des avenues intéressantes quand même.
En conclusion, je dirai que, dans notre famille, le iPad est devenu un objet du quotidien fort utile. Certainement pas un outil indispensable, mais pratique tout de même. Bien sûr, il serait possible de s’en passer, mais maintenant qu’il est là, il représente définitivement un plus et il serait fou de s’en départir. Pour moi, il signifie un lien permanent avec le monde et une ouverture/un accès constant vers la connaissance, davantage qu’un outil de divertissement. Ce n’est pas rien!
États-Unis avant même qu'il soit disponible au Canada pour s'assurer d'en avoir un) promettait de révolutionner le monde du divertissement et la productivité. Après un an, qu'en est-il?
Des millions de iPad ont trouvé preneur dans le monde. Quelques sondages récents ont cherché à savoir quelle est l’utilisation principale que les propriétaires d’iPad font de leur appareil. Sans surprise, c’est la navigation sur le Web qui l’emporte haut la main, suivi de la consultation des courriels et de l’utilisation du réseautage social (Twitter et Facebook en tête). Bref, le iPad est une façon de rester connectés sur le monde (surtout son monde!) et de se tenir informé en quelques secondes.
Regarder des films, jouer à des jeux, utiliser d’autres types d’applications et même lire ne semblent pas encore être dans les habitudes de la majorité, bien que ces activités gagnent en popularité.
Je ne suis pas différente de ces statistiques d’utilisation. Après un an, mon iPad me sert d’ordinateur d’appoint, toujours disponible sur le coin du comptoir de la cuisine ou sur la table du salon pour chercher une information, vérifier mes courriels, placer un commentaire sur Facebook, jeter un œil à mon fil Twitter. Lorsque je cherche une information, hop, je prends le iPad et je cherche, pas besoin d’ouvrir l’ordinateur et l’écran est beaucoup plus convivial que celui du iPhone pour chercher sur le Web. Le iPad est devenu l’ouvrage de référence par excellence!
J’ai essayé d’écrire quelques textes dans Page, mais j’aurais besoin d’un clavier, car je n’arrive pas à taper aussi vite sur le clavier virtuel et j’ai l’impression de ne pas être efficace. J’ai écouté quelques vidéos sur Tou.tv, sans plus, mais je n’ai jamais été une grande consommatrice de télévision. J’ai installé quelques applications de journaux et magazines, mais je ne les consulte pas tant que ça. J’utilise à l’occasion l’application eBay pour magasiner sur le Web. L’application Plans est aussi fort utile pour sortir des trajets avant de se rendre à quelque part ou simplement pour repérer des lieux sur une carte géographique. J’ai installé des tonnes d’application de lectures numériques, mais je reviens toujours à iBooks, l’application d’Apple.
Parlant de lecture numérique, étant dans le domaine, je dois dire que je me suis beaucoup intéressée à cette possibilité associée au iPad. Il y a quelques mois, j’ai complété la lecture de la série Epizzod, Rock & Rose, écrit par Marie-Hélène Poitras et publié à la Courte échelle. Une histoire en 13 épisodes destinée aux adolescentes. J’ai surtout lu par temps perdu dans les transports en commun, mais les deux derniers épisodes, je les ai lu bien calée dans mon divan parce que j’avais hâte de connaître la fin.
Depuis, entre la pile de livres papier qui traine dans mon salon (j’ai toujours été une acheteuse de livres compulsive) et les livres numériques que j’ai accumulé dans mon iPad et mon iPhone (je ne suis pas moins compulsive parce que c’est en numérique), je navigue. Je choisis mes lectures au gré de mes états d’âme. Je lis toujours 2-3 livres en parallèle.
Ces temps-ci, j’ai Le Prédicateur de Camilla Lackberg sur ma table de chevet, la plus récente biographie de Vince Neil, Tattoos & Tequila, en anglais, en cours de lecture dans mon iPad, et Hell.com de Patrick Senécal dans mon iPhone. Je dirai que pour chaque moment il y a une lecture appropriée, mais que j’ai découvert jusqu’à quel point le contenu prime sur le contenant. J’y reviendrai dans un billet prochain.
Pour les enfants
Le surtitre l’annonce. Je crois définitivement (et cela avait été mon « feeling » dès le départ) que la personne qui a le plus bénéficié de l’arrivée du iPad dans la maison, c’est ma fille de 4 ans. Elle en est de loin la plus grande utilisatrice et ne cesse de me demander d’installer de nouvelles applications! Bien sûr, comme parents, il devient essentiel de choisir parmi l’offre gargantuesque d’applications. Parfois, on est déçu, parfois, on fait de belles découvertes. La majorité des bonnes applications sont encore en anglais, mais ma fille ne s’en formalise pas du tout (et apprend une seconde langue du même coup!).
Si au départ, elle a passé beaucoup de temps dans les applications de dessins et de coloriage. J’en avais fait un billet à l’époque. Nous avons par la suite exploré toute sorte d’application, des ludiques et des plus éducatives : fabrication de biscuit, habillement de poupée virtuel, jeux de mémoire, cherche et trouve, découverte de l’alphabet et des chiffres, casse-tête, comptines interactives, et bien sûr application-livre. En vacances ou lors de long trajet en voiture, elle peut écouter ses films préférés sur le iPad.
Avec les applications de création, elle a rapidement compris qu’elle pouvait enregistrer ses plus belles créations pour les conserver, mais aussi les partager. « Est-ce que je peux envoyer mon biscuit à Mamie? ». J’entre alors l’adresse courriel de ma mère et hop, Mamie reçoit un biscuit de sa petite-fille! Quel incroyable portfolio!
Les applications qui ont le plus de succès avec elle sont celles qui allient ludiques et apprentissage, souvent avec des activités en séquence. Une activité pour apprendre les couleurs, suivi d’une activité récompense (choisir un autocollant), comme LunchBox.
Puis, il y a les livres sous forme d’application, comme celles de So Ouat! et de Disney, qui la captive tout simplement. Se faire raconter une histoire, suivre le texte qui s’illumine au fur et à mesure que le narrateur progresse, voir des animations en lien avec le texte, puis faire de petits jeux à partir de la même histoire. Tout simplement magique pour elle!
J’ai aussi acheté quelques albums jeunesse des Éditions de l’Isatis, que nous pouvons lire et regarder de façon plus traditionnel mais sur support numérique.
Il n’est pas rare que, désormais, le soir avant d’aller au lit, elle me demande « un livre qui est dans le iPad ». Pour elle, le support n’a pas d’importance, c’est l’histoire qu’elle a envie de se faire raconter qui compte. Encore une fois, le contenu est maître!
Bref, le potentiel éducatif du iPad est confirmé et le milieu de l’éducation a tout intérêt à s’approprier cet outil extraordinaire. Je sais déjà que quelques enseignants l’utilisent et l’ont même intégré à leur salle de classe. Peut-être que le nombre d’applications en français (spécifiquement québécoises) est encore trop limité, mais il y a certainement des avenues intéressantes quand même.
En conclusion, je dirai que, dans notre famille, le iPad est devenu un objet du quotidien fort utile. Certainement pas un outil indispensable, mais pratique tout de même. Bien sûr, il serait possible de s’en passer, mais maintenant qu’il est là, il représente définitivement un plus et il serait fou de s’en départir. Pour moi, il signifie un lien permanent avec le monde et une ouverture/un accès constant vers la connaissance, davantage qu’un outil de divertissement. Ce n’est pas rien!
samedi 19 mars 2011
Un an et plus de livres numériques
En février 2010, ma participation a la Fabrique du numérique m'avait amené à écrire ce billet. C'était pour moi un baptême dans l'univers du livre numérique.
Un an plus tard, l'un des organisateurs de l'événement publié ce billet : Ce qu'on a fabriqué en un an.
Il est important de marquer le temps qui passe dans l'univers du livre numérique, car il passe tellement vite qu'on n'a pas le temps de le voir filer. Ensemble, nous bâtissons une industrie, nous créons de nouvelles possibilités de diffusion pour les oeuvres littéraires. Le rythme s'accélère, même lorsqu'on croit qu'il ne peut plus s'accélérer. Pour certains, cela va trop vite, alors que pour d'autres, cela ne va pas encore assez vite.
Chose certaine, nous progressons. Les pions se placent sur l'échiquier. Nous découvrons, nous expérimentons. Mais surtout nous nous laissons guider par le sentiment profond que les oeuvres méritent d'être diffusés et propulsés partout, en tout temps, en tout lieu. Nous travaillons pour qu'elles deviennent accessibles à un plus vaste lectorat.
L'univers du livre numérique n'a pas fini de se transformer.
Suivez la vague et vous verrez avec nous!
Un an plus tard, l'un des organisateurs de l'événement publié ce billet : Ce qu'on a fabriqué en un an.
Il est important de marquer le temps qui passe dans l'univers du livre numérique, car il passe tellement vite qu'on n'a pas le temps de le voir filer. Ensemble, nous bâtissons une industrie, nous créons de nouvelles possibilités de diffusion pour les oeuvres littéraires. Le rythme s'accélère, même lorsqu'on croit qu'il ne peut plus s'accélérer. Pour certains, cela va trop vite, alors que pour d'autres, cela ne va pas encore assez vite.
Chose certaine, nous progressons. Les pions se placent sur l'échiquier. Nous découvrons, nous expérimentons. Mais surtout nous nous laissons guider par le sentiment profond que les oeuvres méritent d'être diffusés et propulsés partout, en tout temps, en tout lieu. Nous travaillons pour qu'elles deviennent accessibles à un plus vaste lectorat.
L'univers du livre numérique n'a pas fini de se transformer.
Suivez la vague et vous verrez avec nous!
vendredi 25 février 2011
Des TBI et des ordis… et puis?
Cette semaine, le premier ministre du Québec, Jean Charest, en a surpris plus d’un lors de son discours inaugural à l’Assemblée nationale… en parlant d’éducation et de technologie! Il y a des années que je suis l’actualité en éducation et technologie au Québec pour le travail, d’abord, puis parce que ce thème me tient à cœur, ensuite. Il y a des années que j’attendais une annonce de ce type de la part du gouvernement du Québec… mais je reste sur mon appétit.
Que les écoles arrivent à l’ère du XXIe siècle, voilà bien un vœu pieu. Jean Charest a annoncé la venue d’un tableau blanc intelligent (oups… interactif) (TBI) dans chaque classe et l’attribution d’un ordinateur par enseignant. Bravo! Personne ne peut être contre le principe. « Équipons les écoles de matériel technologique! »
Coût de la dépense, estimée par les gens du Canal Argent : 160 millions $.
Depuis quelques années, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport met déjà à la disposition des écoles 30 millions $ par année pour l’achat de matériel informatique.
L’équipement admissible dans le cadre de cette mesure comprend :
- les micro-ordinateurs;
- les systèmes d’exploitation;
- les logiciels de base intégrés, les logiciels éducatifs et les adaptations requises pour les élèves handicapés;
- le matériel périphérique (tableaux blancs interactifs, projecteurs, webcaméras, etc.).
L’équipement doit être destiné à être utilisé par les élèves ou par les enseignants.
Si l’on comprend bien l’annonce de M. Charest (un TBI par classe et un ordinateur par enseignant d’ici cinq ans), l’argent disponible demeurera sensiblement le même (30 x 5 = 150), mais le ministère pourrait imposer que l’argent soit dépensé pour des ordinateurs et des TBI. Bon, je m’avance un peu en écrivant cela, mais jusqu’à preuve du contraire, M. Charest n’a fait aucune mention de la façon dont serait financé son annonce.
Où sont la formation et le contenu?
Donc, voilà, il poursuit l’arrivée de la technologie dans les écoles et lui donnant une orientation. Oui, et après? Cela restera encore du matériel. L’accompagnement des enseignants qui devront apprivoiser ces technologies (ce n’est pas parce qu’on est en 2011 que tout le monde est accro aux technologies) et la contenu pédagogique qui pourra bonifier l’utilisation des TBI (le manuel scolaire imprimé a encore la cote dans les écoles) ne tomberont pas du ciel comme par magie…. Et déjà ils font cruellement défaut.
Oui, la mesure pourra inciter certains enseignants peu enclins à utiliser la technologie à renouveler leur enseignement et à adopter les technologies comme outil pédagogique. Mais combien d’autres ne le feront pas? Je connais déjà trop d’écoles où les TBI sont sous-utilisés et d'autres où ils sont utilisés comme des tableaux verts... ou encore pire d'affichage!
Ce n’est pas parce qu’un outil est disponible qu’il est utilisé. Des études du MELS ont déjà mis en lumière que, malgré la disponibilité du matériel, il faudra un changement dans la conception de l’enseignement pour que des changements significatifs se produisent dans les salles de classe. Actuellement, il n’y a rien sur la table qui pourrait contribuer à un virage majeur en ce sens.
À ce compte, Jean Charest aurait dû rappeler aux commissions scolaires qu’elles n’ont aucune raison de bloquer l’accès aux réseaux sociaux dans les écoles (YouTube, Facebook, et compagnie), car ces outils technologiques peuvent s’avérer de puissant outils pédagogiques. Voilà qui aurait pu contribuer à ouvrir des esprits…
Déjà, dans les écoles du Québec, de nombreux enseignants utilisent un TBI dans leur classe. Pour tirer le maximum de leur outil d’enseignement, ils doivent pouvoir suivre une formation ou passer de nombreuses heures en tête à tête avec leur tableau blanc et son logiciel de création d’activités.
Mais encore là, rien n’est acquis. Même les enseignants les mieux intentionnés peinent à trouver du matériel didactique à utiliser sur leur TBI. Ils se retrouvent à numériser des ouvrages imprimés, en ce demandant constamment s’ils ne sont pas en train d’enfreindre les droits d’auteur. Mais, en même temps, ils ont le sentiment qu’ils doivent le faire pour offrir des contenus adéquats à leurs élèves.
Dans le domaine du contenu numérique, tout est encore à inventer. S’ils ne numérisent pas des contenus existants en version papier, les enseignants créent eux-mêmes du nouveau matériel de toute pièce.
Les éditeurs scolaires, jeunesse ou parascolaires a avoir pris le virage technologique, comme le Centre franco-ontarien de ressources pédagogique qui produit des ressources spécifiquement pour les TBI et les Éditions de l’Isatis qui rend ses albums jeunesse disponibles à la vente en version numérique, sont encore l’exception.
Pourtant, s’ils ne faisaient que rendre leurs ouvrages déjà existants en version numérique, ils donneraient un sérieux coup de main aux enseignants. Ensuite, ils pourraient passer à l’étape suivante, en concevant des contenus vraiment adaptés à la nouvelle ère technologique.
Bref, il est facile de faire beaucoup de bruit avec l’annonce de Jean Charest. Il est si rare qu’on ait entendu parler de technologie en éducation de la part du gouvernement québécois… Mais, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil pour l’instant. Du moins en ce qui me concerne!
Que les écoles arrivent à l’ère du XXIe siècle, voilà bien un vœu pieu. Jean Charest a annoncé la venue d’un tableau blanc intelligent (oups… interactif) (TBI) dans chaque classe et l’attribution d’un ordinateur par enseignant. Bravo! Personne ne peut être contre le principe. « Équipons les écoles de matériel technologique! »
Coût de la dépense, estimée par les gens du Canal Argent : 160 millions $.
Depuis quelques années, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport met déjà à la disposition des écoles 30 millions $ par année pour l’achat de matériel informatique.
L’équipement admissible dans le cadre de cette mesure comprend :
- les micro-ordinateurs;
- les systèmes d’exploitation;
- les logiciels de base intégrés, les logiciels éducatifs et les adaptations requises pour les élèves handicapés;
- le matériel périphérique (tableaux blancs interactifs, projecteurs, webcaméras, etc.).
L’équipement doit être destiné à être utilisé par les élèves ou par les enseignants.
Si l’on comprend bien l’annonce de M. Charest (un TBI par classe et un ordinateur par enseignant d’ici cinq ans), l’argent disponible demeurera sensiblement le même (30 x 5 = 150), mais le ministère pourrait imposer que l’argent soit dépensé pour des ordinateurs et des TBI. Bon, je m’avance un peu en écrivant cela, mais jusqu’à preuve du contraire, M. Charest n’a fait aucune mention de la façon dont serait financé son annonce.
Où sont la formation et le contenu?
Donc, voilà, il poursuit l’arrivée de la technologie dans les écoles et lui donnant une orientation. Oui, et après? Cela restera encore du matériel. L’accompagnement des enseignants qui devront apprivoiser ces technologies (ce n’est pas parce qu’on est en 2011 que tout le monde est accro aux technologies) et la contenu pédagogique qui pourra bonifier l’utilisation des TBI (le manuel scolaire imprimé a encore la cote dans les écoles) ne tomberont pas du ciel comme par magie…. Et déjà ils font cruellement défaut.
Oui, la mesure pourra inciter certains enseignants peu enclins à utiliser la technologie à renouveler leur enseignement et à adopter les technologies comme outil pédagogique. Mais combien d’autres ne le feront pas? Je connais déjà trop d’écoles où les TBI sont sous-utilisés et d'autres où ils sont utilisés comme des tableaux verts... ou encore pire d'affichage!
Ce n’est pas parce qu’un outil est disponible qu’il est utilisé. Des études du MELS ont déjà mis en lumière que, malgré la disponibilité du matériel, il faudra un changement dans la conception de l’enseignement pour que des changements significatifs se produisent dans les salles de classe. Actuellement, il n’y a rien sur la table qui pourrait contribuer à un virage majeur en ce sens.
À ce compte, Jean Charest aurait dû rappeler aux commissions scolaires qu’elles n’ont aucune raison de bloquer l’accès aux réseaux sociaux dans les écoles (YouTube, Facebook, et compagnie), car ces outils technologiques peuvent s’avérer de puissant outils pédagogiques. Voilà qui aurait pu contribuer à ouvrir des esprits…
Déjà, dans les écoles du Québec, de nombreux enseignants utilisent un TBI dans leur classe. Pour tirer le maximum de leur outil d’enseignement, ils doivent pouvoir suivre une formation ou passer de nombreuses heures en tête à tête avec leur tableau blanc et son logiciel de création d’activités.
Mais encore là, rien n’est acquis. Même les enseignants les mieux intentionnés peinent à trouver du matériel didactique à utiliser sur leur TBI. Ils se retrouvent à numériser des ouvrages imprimés, en ce demandant constamment s’ils ne sont pas en train d’enfreindre les droits d’auteur. Mais, en même temps, ils ont le sentiment qu’ils doivent le faire pour offrir des contenus adéquats à leurs élèves.
Dans le domaine du contenu numérique, tout est encore à inventer. S’ils ne numérisent pas des contenus existants en version papier, les enseignants créent eux-mêmes du nouveau matériel de toute pièce.
Les éditeurs scolaires, jeunesse ou parascolaires a avoir pris le virage technologique, comme le Centre franco-ontarien de ressources pédagogique qui produit des ressources spécifiquement pour les TBI et les Éditions de l’Isatis qui rend ses albums jeunesse disponibles à la vente en version numérique, sont encore l’exception.
Pourtant, s’ils ne faisaient que rendre leurs ouvrages déjà existants en version numérique, ils donneraient un sérieux coup de main aux enseignants. Ensuite, ils pourraient passer à l’étape suivante, en concevant des contenus vraiment adaptés à la nouvelle ère technologique.
Bref, il est facile de faire beaucoup de bruit avec l’annonce de Jean Charest. Il est si rare qu’on ait entendu parler de technologie en éducation de la part du gouvernement québécois… Mais, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil pour l’instant. Du moins en ce qui me concerne!
mardi 25 janvier 2011
Livre numérique et bibliothèque
Puisque j'ai déjà abordé (à quelques reprises) le sujet de la disponibilité des livres numériques dans les bibliothèques au Québec, je vous donne ici le lien vers un article paru dans le quotidien Le Soleil du 23 janvier 2011. Cela vous permettra de prendre connaissance de l'avancement du projet.
Bientôt, dans une bibliothèque près de chez vous: le livre chronodégradable
Bientôt, dans une bibliothèque près de chez vous: le livre chronodégradable
jeudi 6 janvier 2011
À venir en 2011 pour une année numérique
Dans un billet précédent, je vous ai présenté mon top 3 de 2010 en édition numérique. Maintenant, que nous réserve 2011? Nul doute que le livre numérique poursuivra sur sa lancée et qu’il continuera de faire parler de lui. Mais cela ne se fera pas sans embûche.
Voici donc mon top 3 des défis du livre numérique en 2011.
1- Le livre numérique en bibliothèque
J’en ai déjà parlé sur ce blogue : Le numérique ne marquera pas la fin des bibliothèques et À quand les livres numériques québécois en bibliothèques.
Dans ce dernier texte, il est écrit : « l’objectif est d’avoir, en janvier 2011, une librairie et une bibliothèque branchée afin de commencer à offrir le service. ». Tout me porte à croire que l’objectif est maintenu!
Nul doute, le livre numérique est attendu dans les bibliothèques, même si les façons de le rendre disponible ne font pas encore l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ce sera une bonne nouvelle pour les lecteurs et il sera intéressant de voir ce nouveau créneau se développer en cours d’année.
2- iBookStore, Feedbooks et le réseau des libraires
Les livres québécois devraient faire leur entrée officielle dans le iBookStore, la boutique de livres numériques d’Apple, en début d’année. D'ici quelques jours, certains seront aussi accessibles via la librairie numérique Feedbooks, qui est branchée à différentes applications comme Stanza et Blue Fire Reader.
Ceci représente une bonne nouvelle, puisque le processus d’achat de livres, autant chez iBookStore que Feedbooks, est simplifié au maximum. Les usagers n’ont alors qu’un clic à faire pour ce procurer un livre. Seul hic, les deux libraires ne vendent que des fichiers ePub et encore trop peu de livres québécois sont disponibles dans ce format.
Néanmoins, le réseau de libraires vendant à la fois des livres numériques en PDF (type de fichier que la majorité des éditeurs québécois offrent encore) et en ePub est aussi en plein développement. Renaud-Bray s’ajoutera bientôt et devrait certainement avoir un impact dans le développement du marché du livre numérique au Québec.
D’autres points de vente internationaux pour les livres québécois devraient aussi être annoncés sous peu. Ce réseau de distribution internationale ouvre des portes nouvelles aux livres, permettant à la culture d’ici de rayonner ailleurs dans le monde de façon plus simple et moins coûteuse que s’il fallait faire voyager les livres papier par la poste.
3- Faire connaître l’offre de livres numériques
J’entends encore trop souvent dire qu’il y a peu de livres qui sont disponibles en format numérique. Au Québec, il y en a quand même près de 4 000 livres qui sont disponibles dans l’Entrepôt du livre numérique de l’ANEL et De Marque auxquels il faut ajouter les livres des éditeurs du groupe Quebecor qui offrent aussi des livres numériques. Le site Jelis.ca annonce qu’il vend 25 000 livres, ce n’est pas rien!
Et parmi ces livres, il y a de nombreuses nouveautés et de plus en plus de livres sont lancés en simultané en version papier et numérique, comme le tome 4 de la série Un bonheur si fragile de Michel David, Sous surveillance de Chrystine Brouillet, Béatrice et Virgile de Yann Martel. Ce sont des best-sellers!
Bien sûr, il pourrait y en avoir encore plus, mais j’ai confiance que les éditeurs se tourneront vers le numérique un jour ou l’autre.
Le défi est plutôt de faire connaître ces livres déjà disponibles en format numérique, pour faire tomber le mythe de « il y en a peu », surtout auprès du grand public. Personnellement, je prévois donc consacrer beaucoup de temps à cet aspect en 2011, notamment par le biais de la page Facebook de l’Empreinte digitale, qui vise justement à faire connaître ces livres numériques québécois. Un compte Twitter est aussi lié à cette page.
Un souhait : Abolition de la TVQ sur les livres numériques
Finalement, si j’avais un souhait à formuler pour le livre numérique en 2011, ce serait que le gouvernement québécois annonce qu’il laisse tomber la taxe de vente provincial (TVQ) sur les livres numériques.
Présentement, lorsqu’un Québécois achète un livre en format papier, la TVQ ne s’applique pas et ne lui ait donc pas chargé, puisque le livre papier est considéré comme un bien culturel.
Or, dans le cas d’un livre numérique, la TVQ s’applique, car selon la loi, le livre numérique n’est pas considéré comme un bien culturel. Ceci constitue une aberration et désavantage les consommateurs de livres numériques.
N’hésitez pas à prendre part à la discussion et à partager vos idées!
Voici donc mon top 3 des défis du livre numérique en 2011.
1- Le livre numérique en bibliothèque
J’en ai déjà parlé sur ce blogue : Le numérique ne marquera pas la fin des bibliothèques et À quand les livres numériques québécois en bibliothèques.
Dans ce dernier texte, il est écrit : « l’objectif est d’avoir, en janvier 2011, une librairie et une bibliothèque branchée afin de commencer à offrir le service. ». Tout me porte à croire que l’objectif est maintenu!
Nul doute, le livre numérique est attendu dans les bibliothèques, même si les façons de le rendre disponible ne font pas encore l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ce sera une bonne nouvelle pour les lecteurs et il sera intéressant de voir ce nouveau créneau se développer en cours d’année.
2- iBookStore, Feedbooks et le réseau des libraires
Les livres québécois devraient faire leur entrée officielle dans le iBookStore, la boutique de livres numériques d’Apple, en début d’année. D'ici quelques jours, certains seront aussi accessibles via la librairie numérique Feedbooks, qui est branchée à différentes applications comme Stanza et Blue Fire Reader.
Ceci représente une bonne nouvelle, puisque le processus d’achat de livres, autant chez iBookStore que Feedbooks, est simplifié au maximum. Les usagers n’ont alors qu’un clic à faire pour ce procurer un livre. Seul hic, les deux libraires ne vendent que des fichiers ePub et encore trop peu de livres québécois sont disponibles dans ce format.
Néanmoins, le réseau de libraires vendant à la fois des livres numériques en PDF (type de fichier que la majorité des éditeurs québécois offrent encore) et en ePub est aussi en plein développement. Renaud-Bray s’ajoutera bientôt et devrait certainement avoir un impact dans le développement du marché du livre numérique au Québec.
D’autres points de vente internationaux pour les livres québécois devraient aussi être annoncés sous peu. Ce réseau de distribution internationale ouvre des portes nouvelles aux livres, permettant à la culture d’ici de rayonner ailleurs dans le monde de façon plus simple et moins coûteuse que s’il fallait faire voyager les livres papier par la poste.
3- Faire connaître l’offre de livres numériques
J’entends encore trop souvent dire qu’il y a peu de livres qui sont disponibles en format numérique. Au Québec, il y en a quand même près de 4 000 livres qui sont disponibles dans l’Entrepôt du livre numérique de l’ANEL et De Marque auxquels il faut ajouter les livres des éditeurs du groupe Quebecor qui offrent aussi des livres numériques. Le site Jelis.ca annonce qu’il vend 25 000 livres, ce n’est pas rien!
Et parmi ces livres, il y a de nombreuses nouveautés et de plus en plus de livres sont lancés en simultané en version papier et numérique, comme le tome 4 de la série Un bonheur si fragile de Michel David, Sous surveillance de Chrystine Brouillet, Béatrice et Virgile de Yann Martel. Ce sont des best-sellers!
Bien sûr, il pourrait y en avoir encore plus, mais j’ai confiance que les éditeurs se tourneront vers le numérique un jour ou l’autre.
Le défi est plutôt de faire connaître ces livres déjà disponibles en format numérique, pour faire tomber le mythe de « il y en a peu », surtout auprès du grand public. Personnellement, je prévois donc consacrer beaucoup de temps à cet aspect en 2011, notamment par le biais de la page Facebook de l’Empreinte digitale, qui vise justement à faire connaître ces livres numériques québécois. Un compte Twitter est aussi lié à cette page.
Un souhait : Abolition de la TVQ sur les livres numériques
Finalement, si j’avais un souhait à formuler pour le livre numérique en 2011, ce serait que le gouvernement québécois annonce qu’il laisse tomber la taxe de vente provincial (TVQ) sur les livres numériques.
Présentement, lorsqu’un Québécois achète un livre en format papier, la TVQ ne s’applique pas et ne lui ait donc pas chargé, puisque le livre papier est considéré comme un bien culturel.
Or, dans le cas d’un livre numérique, la TVQ s’applique, car selon la loi, le livre numérique n’est pas considéré comme un bien culturel. Ceci constitue une aberration et désavantage les consommateurs de livres numériques.
N’hésitez pas à prendre part à la discussion et à partager vos idées!
lundi 3 janvier 2011
Top 3 pour un bilan numérique 2010
Le livre numérique aura véritablement pris son envol au Québec en 2010. D’accord, il reste encore beaucoup de travail à faire pour amener les gens à s’initier à la lecture numérique, mais lorsqu’on parle de livres numériques, de moins en moins de gens disent « le livre quoi? ». De plus en plus de gens comprennent aussi que le livre numérique ne va pas « tuer » le livre papier et que les deux peuvent coexister.
Au fur et à mesure que la technologie envahit nos vies (pour le meilleur et pour le pire!), le livre numérique se glisse jusqu’à nous. Lire a toujours fait partie des loisirs, cela ne s’arrêtera pas!
Je suis aux premières loges pour voir la progression du livre numérique au Québec. Je me permets donc un petit top 3 de l’année 2010.
1- Le iPad et La hutte
Annoncé en grandes pompes au début de 2010, le fameux iPad d’Apple aura littéralement changé la donne en matière de divertissement et de lecture numérique. Dès l’annonce de la venue de la nouvelle tablette, De Marque et Mirego faisaient savoir qu’ils allaient rendre accessible les livres québécois sur iPad.
Le 28 mai, le iPad est enfin disponible au Canada… quelques jours plus tard, La hutte – Mes lectures numériques faisait son apparition dans le AppStore. Ici, je vous la présentais.
L’arrivée du iPad et de La hutte aura immédiatement eu un effet sur les ventes de livres numériques au Québec. On voit alors l’engouement pour la nouvelle tablette, mais aussi l’intérêt pour la lecture numérique qui vient avec.
Pendant plusieurs mois, La hutte a représenté la seule manière d’acheter des livres québécois directement sur le iPad. À l’origine, un seul libraire vendait des livres via La hutte, ils sont maintenant trois : Livresquebecois.com, Librairie Mosaïque et Guides de voyage Ulysse.
2- Les Salons du livre font une place au numérique
En avril 2010, De Marque occupait un petit espace au Salon international du livre de Québec afin de parler timidement de livre numérique. Les visiteurs étaient intrigués, posaient quelques questions, se demandaient s’ils n’étaient pas dans un film de science-fiction. « Est-ce que c’est vraiment possible de lire un livre sur un iPhone? »
En novembre 2010, le Salon du livre de Montréal offrait un espace de quatre stands à l’édition numérique. De Marque, par le biais de son Entrepôt du livre numérique, y était avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et son partenaire Livresquebecois.com. Des éditeurs affichaient leur offre de livres numériques dans leur stand. Les visiteurs arrivaient avec leur iPad, leur lecteur numérique de type Sony Reader ou même leur iPhone et demandaient qu’on leur montre comment transférer des livres numériques dedans et qu’on leur présente l’offre de livres numériques. « Je cherche des livres québécois à lire en numérique. Quels sont-ils? ». On les dirigeait vers le site vitrine.entrepotnumerique.com.
3- Des éditeurs apprivoisent le numérique
Les éditeurs qui rendent leurs livres disponibles en numérique semblent se sentir de plus en plus à l’aise avec ce nouveau mode de diffusion et voir des opportunités nouvelles.
Ainsi, pendant le Salon du livre de Montréal, les Éditions du Septentrion ont organisé une promotion. Pour tout livre acheté en papier, il était possible de se procurer un exemplaire numérique pour 3$.
De son côté, Alire, qui offre maintenant 122 publications en numérique, mise beaucoup sur la diffusion de ces titres en simultané papier et numérique. Ce fût le cas pour La Tueuse de dragons d’Héloïse Côté et Hell.com de Patrick Senécal (format poche).
Les Éditions de la courte échelle ont également choisi des lancements simultanés, entre autre pour Sous surveillance de Chrystine Brouillet et 9 ans, pas peur d’André Marois. Cet éditeur tente également une nouvelle expérience rendue possible grâce au numérique : la vente de nouvelles. L’éditeur a pris le recueil de nouvelles d’André Marois, Du cyan plein les mains, et l’a fragmenté en nouvelles offertes en vente à 0,99$.
Même stratégie chez Guides de voyage Ulysse, qui rend la plupart de ces guides disponible par chapitre. Ainsi, au lieu d’acheter le guide complet pour l’Ouest canadien, il est possible d’acheter le chapitre sur Calgary, s’il s’agit de notre unique destination dans ce coin du pays.
Tout ceci sans compter les éditeurs qui ont décidé de vendre des livres numériques directement sur leur site Web (comme Transcontinental et Novalis) pour rejoindre un nouveau public et d’autres qui, comme les Éditions du Boréal, hésitaient à se lancer dans l’aventure, mais qui l’ont quand même fait au bénéfice des lecteurs.
À ne pas manquer: Top 3 des prédictions 2011... bientôt!
Au fur et à mesure que la technologie envahit nos vies (pour le meilleur et pour le pire!), le livre numérique se glisse jusqu’à nous. Lire a toujours fait partie des loisirs, cela ne s’arrêtera pas!
Je suis aux premières loges pour voir la progression du livre numérique au Québec. Je me permets donc un petit top 3 de l’année 2010.
1- Le iPad et La hutte
Annoncé en grandes pompes au début de 2010, le fameux iPad d’Apple aura littéralement changé la donne en matière de divertissement et de lecture numérique. Dès l’annonce de la venue de la nouvelle tablette, De Marque et Mirego faisaient savoir qu’ils allaient rendre accessible les livres québécois sur iPad.
Le 28 mai, le iPad est enfin disponible au Canada… quelques jours plus tard, La hutte – Mes lectures numériques faisait son apparition dans le AppStore. Ici, je vous la présentais.
L’arrivée du iPad et de La hutte aura immédiatement eu un effet sur les ventes de livres numériques au Québec. On voit alors l’engouement pour la nouvelle tablette, mais aussi l’intérêt pour la lecture numérique qui vient avec.
Pendant plusieurs mois, La hutte a représenté la seule manière d’acheter des livres québécois directement sur le iPad. À l’origine, un seul libraire vendait des livres via La hutte, ils sont maintenant trois : Livresquebecois.com, Librairie Mosaïque et Guides de voyage Ulysse.
2- Les Salons du livre font une place au numérique
En avril 2010, De Marque occupait un petit espace au Salon international du livre de Québec afin de parler timidement de livre numérique. Les visiteurs étaient intrigués, posaient quelques questions, se demandaient s’ils n’étaient pas dans un film de science-fiction. « Est-ce que c’est vraiment possible de lire un livre sur un iPhone? »
En novembre 2010, le Salon du livre de Montréal offrait un espace de quatre stands à l’édition numérique. De Marque, par le biais de son Entrepôt du livre numérique, y était avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et son partenaire Livresquebecois.com. Des éditeurs affichaient leur offre de livres numériques dans leur stand. Les visiteurs arrivaient avec leur iPad, leur lecteur numérique de type Sony Reader ou même leur iPhone et demandaient qu’on leur montre comment transférer des livres numériques dedans et qu’on leur présente l’offre de livres numériques. « Je cherche des livres québécois à lire en numérique. Quels sont-ils? ». On les dirigeait vers le site vitrine.entrepotnumerique.com.
3- Des éditeurs apprivoisent le numérique
Les éditeurs qui rendent leurs livres disponibles en numérique semblent se sentir de plus en plus à l’aise avec ce nouveau mode de diffusion et voir des opportunités nouvelles.
Ainsi, pendant le Salon du livre de Montréal, les Éditions du Septentrion ont organisé une promotion. Pour tout livre acheté en papier, il était possible de se procurer un exemplaire numérique pour 3$.
De son côté, Alire, qui offre maintenant 122 publications en numérique, mise beaucoup sur la diffusion de ces titres en simultané papier et numérique. Ce fût le cas pour La Tueuse de dragons d’Héloïse Côté et Hell.com de Patrick Senécal (format poche).
Les Éditions de la courte échelle ont également choisi des lancements simultanés, entre autre pour Sous surveillance de Chrystine Brouillet et 9 ans, pas peur d’André Marois. Cet éditeur tente également une nouvelle expérience rendue possible grâce au numérique : la vente de nouvelles. L’éditeur a pris le recueil de nouvelles d’André Marois, Du cyan plein les mains, et l’a fragmenté en nouvelles offertes en vente à 0,99$.
Même stratégie chez Guides de voyage Ulysse, qui rend la plupart de ces guides disponible par chapitre. Ainsi, au lieu d’acheter le guide complet pour l’Ouest canadien, il est possible d’acheter le chapitre sur Calgary, s’il s’agit de notre unique destination dans ce coin du pays.
Tout ceci sans compter les éditeurs qui ont décidé de vendre des livres numériques directement sur leur site Web (comme Transcontinental et Novalis) pour rejoindre un nouveau public et d’autres qui, comme les Éditions du Boréal, hésitaient à se lancer dans l’aventure, mais qui l’ont quand même fait au bénéfice des lecteurs.
À ne pas manquer: Top 3 des prédictions 2011... bientôt!
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