samedi 19 mars 2011

Un an et plus de livres numériques

En février 2010, ma participation a la Fabrique du numérique m'avait amené à écrire ce billet. C'était pour moi un baptême dans l'univers du livre numérique.

Un an plus tard, l'un des organisateurs de l'événement publié ce billet : Ce qu'on a fabriqué en un an.

Il est important de marquer le temps qui passe dans l'univers du livre numérique, car il passe tellement vite qu'on n'a pas le temps de le voir filer. Ensemble, nous bâtissons une industrie, nous créons de nouvelles possibilités de diffusion pour les oeuvres littéraires. Le rythme s'accélère, même lorsqu'on croit qu'il ne peut plus s'accélérer. Pour certains, cela va trop vite, alors que pour d'autres, cela ne va pas encore assez vite.

Chose certaine, nous progressons. Les pions se placent sur l'échiquier. Nous découvrons, nous expérimentons. Mais surtout nous nous laissons guider par le sentiment profond que les oeuvres méritent d'être diffusés et propulsés partout, en tout temps, en tout lieu. Nous travaillons pour qu'elles deviennent accessibles à un plus vaste lectorat.

L'univers du livre numérique n'a pas fini de se transformer.

Suivez la vague et vous verrez avec nous!

vendredi 25 février 2011

Des TBI et des ordis… et puis?

Cette semaine, le premier ministre du Québec, Jean Charest, en a surpris plus d’un lors de son discours inaugural à l’Assemblée nationale… en parlant d’éducation et de technologie! Il y a des années que je suis l’actualité en éducation et technologie au Québec pour le travail, d’abord, puis parce que ce thème me tient à cœur, ensuite. Il y a des années que j’attendais une annonce de ce type de la part du gouvernement du Québec… mais je reste sur mon appétit.

Que les écoles arrivent à l’ère du XXIe siècle, voilà bien un vœu pieu. Jean Charest a annoncé la venue d’un tableau blanc intelligent (oups… interactif) (TBI) dans chaque classe et l’attribution d’un ordinateur par enseignant. Bravo! Personne ne peut être contre le principe. « Équipons les écoles de matériel technologique! »

Coût de la dépense, estimée par les gens du Canal Argent : 160 millions $.

Depuis quelques années, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport met déjà à la disposition des écoles 30 millions $ par année pour l’achat de matériel informatique.

L’équipement admissible dans le cadre de cette mesure comprend :
- les micro-ordinateurs;
- les systèmes d’exploitation;
- les logiciels de base intégrés, les logiciels éducatifs et les adaptations requises pour les élèves handicapés;
- le matériel périphérique (tableaux blancs interactifs, projecteurs, webcaméras, etc.).
L’équipement doit être destiné à être utilisé par les élèves ou par les enseignants.

Si l’on comprend bien l’annonce de M. Charest (un TBI par classe et un ordinateur par enseignant d’ici cinq ans), l’argent disponible demeurera sensiblement le même (30 x 5 = 150), mais le ministère pourrait imposer que l’argent soit dépensé pour des ordinateurs et des TBI. Bon, je m’avance un peu en écrivant cela, mais jusqu’à preuve du contraire, M. Charest n’a fait aucune mention de la façon dont serait financé son annonce.

Où sont la formation et le contenu?
Donc, voilà, il poursuit l’arrivée de la technologie dans les écoles et lui donnant une orientation. Oui, et après? Cela restera encore du matériel. L’accompagnement des enseignants qui devront apprivoiser ces technologies (ce n’est pas parce qu’on est en 2011 que tout le monde est accro aux technologies) et la contenu pédagogique qui pourra bonifier l’utilisation des TBI (le manuel scolaire imprimé a encore la cote dans les écoles) ne tomberont pas du ciel comme par magie…. Et déjà ils font cruellement défaut.

Oui, la mesure pourra inciter certains enseignants peu enclins à utiliser la technologie à renouveler leur enseignement et à adopter les technologies comme outil pédagogique. Mais combien d’autres ne le feront pas? Je connais déjà trop d’écoles où les TBI sont sous-utilisés et d'autres où ils sont utilisés comme des tableaux verts... ou encore pire d'affichage!

Ce n’est pas parce qu’un outil est disponible qu’il est utilisé. Des études du MELS ont déjà mis en lumière que, malgré la disponibilité du matériel, il faudra un changement dans la conception de l’enseignement pour que des changements significatifs se produisent dans les salles de classe. Actuellement, il n’y a rien sur la table qui pourrait contribuer à un virage majeur en ce sens.

À ce compte, Jean Charest aurait dû rappeler aux commissions scolaires qu’elles n’ont aucune raison de bloquer l’accès aux réseaux sociaux dans les écoles (YouTube, Facebook, et compagnie), car ces outils technologiques peuvent s’avérer de puissant outils pédagogiques. Voilà qui aurait pu contribuer à ouvrir des esprits…

Déjà, dans les écoles du Québec, de nombreux enseignants utilisent un TBI dans leur classe. Pour tirer le maximum de leur outil d’enseignement, ils doivent pouvoir suivre une formation ou passer de nombreuses heures en tête à tête avec leur tableau blanc et son logiciel de création d’activités.

Mais encore là, rien n’est acquis. Même les enseignants les mieux intentionnés peinent à trouver du matériel didactique à utiliser sur leur TBI. Ils se retrouvent à numériser des ouvrages imprimés, en ce demandant constamment s’ils ne sont pas en train d’enfreindre les droits d’auteur. Mais, en même temps, ils ont le sentiment qu’ils doivent le faire pour offrir des contenus adéquats à leurs élèves.

Dans le domaine du contenu numérique, tout est encore à inventer. S’ils ne numérisent pas des contenus existants en version papier, les enseignants créent eux-mêmes du nouveau matériel de toute pièce.

Les éditeurs scolaires, jeunesse ou parascolaires a avoir pris le virage technologique, comme le Centre franco-ontarien de ressources pédagogique qui produit des ressources spécifiquement pour les TBI et les Éditions de l’Isatis qui rend ses albums jeunesse disponibles à la vente en version numérique, sont encore l’exception.

Pourtant, s’ils ne faisaient que rendre leurs ouvrages déjà existants en version numérique, ils donneraient un sérieux coup de main aux enseignants. Ensuite, ils pourraient passer à l’étape suivante, en concevant des contenus vraiment adaptés à la nouvelle ère technologique.

Bref, il est facile de faire beaucoup de bruit avec l’annonce de Jean Charest. Il est si rare qu’on ait entendu parler de technologie en éducation de la part du gouvernement québécois… Mais, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil pour l’instant. Du moins en ce qui me concerne!

mardi 25 janvier 2011

Livre numérique et bibliothèque

Puisque j'ai déjà abordé (à quelques reprises) le sujet de la disponibilité des livres numériques dans les bibliothèques au Québec, je vous donne ici le lien vers un article paru dans le quotidien Le Soleil du 23 janvier 2011. Cela vous permettra de prendre connaissance de l'avancement du projet.

Bientôt, dans une bibliothèque près de chez vous: le livre chronodégradable

jeudi 6 janvier 2011

À venir en 2011 pour une année numérique

Dans un billet précédent, je vous ai présenté mon top 3 de 2010 en édition numérique. Maintenant, que nous réserve 2011? Nul doute que le livre numérique poursuivra sur sa lancée et qu’il continuera de faire parler de lui. Mais cela ne se fera pas sans embûche.

Voici donc mon top 3 des défis du livre numérique en 2011.

1- Le livre numérique en bibliothèque
J’en ai déjà parlé sur ce blogue : Le numérique ne marquera pas la fin des bibliothèques et À quand les livres numériques québécois en bibliothèques.

Dans ce dernier texte, il est écrit : « l’objectif est d’avoir, en janvier 2011, une librairie et une bibliothèque branchée afin de commencer à offrir le service. ». Tout me porte à croire que l’objectif est maintenu!

Nul doute, le livre numérique est attendu dans les bibliothèques, même si les façons de le rendre disponible ne font pas encore l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ce sera une bonne nouvelle pour les lecteurs et il sera intéressant de voir ce nouveau créneau se développer en cours d’année.

2- iBookStore, Feedbooks et le réseau des libraires
Les livres québécois devraient faire leur entrée officielle dans le iBookStore, la boutique de livres numériques d’Apple, en début d’année. D'ici quelques jours, certains seront aussi accessibles via la librairie numérique Feedbooks, qui est branchée à différentes applications comme Stanza et Blue Fire Reader.

Ceci représente une bonne nouvelle, puisque le processus d’achat de livres, autant chez iBookStore que Feedbooks, est simplifié au maximum. Les usagers n’ont alors qu’un clic à faire pour ce procurer un livre. Seul hic, les deux libraires ne vendent que des fichiers ePub et encore trop peu de livres québécois sont disponibles dans ce format.

Néanmoins, le réseau de libraires vendant à la fois des livres numériques en PDF (type de fichier que la majorité des éditeurs québécois offrent encore) et en ePub est aussi en plein développement. Renaud-Bray s’ajoutera bientôt et devrait certainement avoir un impact dans le développement du marché du livre numérique au Québec.

D’autres points de vente internationaux pour les livres québécois devraient aussi être annoncés sous peu. Ce réseau de distribution internationale ouvre des portes nouvelles aux livres, permettant à la culture d’ici de rayonner ailleurs dans le monde de façon plus simple et moins coûteuse que s’il fallait faire voyager les livres papier par la poste.

3- Faire connaître l’offre de livres numériques
J’entends encore trop souvent dire qu’il y a peu de livres qui sont disponibles en format numérique. Au Québec, il y en a quand même près de 4 000 livres qui sont disponibles dans l’Entrepôt du livre numérique de l’ANEL et De Marque auxquels il faut ajouter les livres des éditeurs du groupe Quebecor qui offrent aussi des livres numériques. Le site Jelis.ca annonce qu’il vend 25 000 livres, ce n’est pas rien!

Et parmi ces livres, il y a de nombreuses nouveautés et de plus en plus de livres sont lancés en simultané en version papier et numérique, comme le tome 4 de la série Un bonheur si fragile de Michel David, Sous surveillance de Chrystine Brouillet, Béatrice et Virgile de Yann Martel. Ce sont des best-sellers!

Bien sûr, il pourrait y en avoir encore plus, mais j’ai confiance que les éditeurs se tourneront vers le numérique un jour ou l’autre.

Le défi est plutôt de faire connaître ces livres déjà disponibles en format numérique, pour faire tomber le mythe de « il y en a peu », surtout auprès du grand public. Personnellement, je prévois donc consacrer beaucoup de temps à cet aspect en 2011, notamment par le biais de la page Facebook de l’Empreinte digitale, qui vise justement à faire connaître ces livres numériques québécois. Un compte Twitter est aussi lié à cette page.

Un souhait : Abolition de la TVQ sur les livres numériques
Finalement, si j’avais un souhait à formuler pour le livre numérique en 2011, ce serait que le gouvernement québécois annonce qu’il laisse tomber la taxe de vente provincial (TVQ) sur les livres numériques.

Présentement, lorsqu’un Québécois achète un livre en format papier, la TVQ ne s’applique pas et ne lui ait donc pas chargé, puisque le livre papier est considéré comme un bien culturel.

Or, dans le cas d’un livre numérique, la TVQ s’applique, car selon la loi, le livre numérique n’est pas considéré comme un bien culturel. Ceci constitue une aberration et désavantage les consommateurs de livres numériques.

N’hésitez pas à prendre part à la discussion et à partager vos idées!

lundi 3 janvier 2011

Top 3 pour un bilan numérique 2010

Le livre numérique aura véritablement pris son envol au Québec en 2010. D’accord, il reste encore beaucoup de travail à faire pour amener les gens à s’initier à la lecture numérique, mais lorsqu’on parle de livres numériques, de moins en moins de gens disent « le livre quoi? ». De plus en plus de gens comprennent aussi que le livre numérique ne va pas « tuer » le livre papier et que les deux peuvent coexister.

Au fur et à mesure que la technologie envahit nos vies (pour le meilleur et pour le pire!), le livre numérique se glisse jusqu’à nous. Lire a toujours fait partie des loisirs, cela ne s’arrêtera pas!

Je suis aux premières loges pour voir la progression du livre numérique au Québec. Je me permets donc un petit top 3 de l’année 2010.

1- Le iPad et La hutte
Annoncé en grandes pompes au début de 2010, le fameux iPad d’Apple aura littéralement changé la donne en matière de divertissement et de lecture numérique. Dès l’annonce de la venue de la nouvelle tablette, De Marque et Mirego faisaient savoir qu’ils allaient rendre accessible les livres québécois sur iPad.

Le 28 mai, le iPad est enfin disponible au Canada… quelques jours plus tard, La hutte – Mes lectures numériques faisait son apparition dans le AppStore. Ici, je vous la présentais.

L’arrivée du iPad et de La hutte aura immédiatement eu un effet sur les ventes de livres numériques au Québec. On voit alors l’engouement pour la nouvelle tablette, mais aussi l’intérêt pour la lecture numérique qui vient avec.

Pendant plusieurs mois, La hutte a représenté la seule manière d’acheter des livres québécois directement sur le iPad. À l’origine, un seul libraire vendait des livres via La hutte, ils sont maintenant trois : Livresquebecois.com, Librairie Mosaïque et Guides de voyage Ulysse.

2- Les Salons du livre font une place au numérique
En avril 2010, De Marque occupait un petit espace au Salon international du livre de Québec afin de parler timidement de livre numérique. Les visiteurs étaient intrigués, posaient quelques questions, se demandaient s’ils n’étaient pas dans un film de science-fiction. « Est-ce que c’est vraiment possible de lire un livre sur un iPhone? »

En novembre 2010, le Salon du livre de Montréal offrait un espace de quatre stands à l’édition numérique. De Marque, par le biais de son Entrepôt du livre numérique, y était avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et son partenaire Livresquebecois.com. Des éditeurs affichaient leur offre de livres numériques dans leur stand. Les visiteurs arrivaient avec leur iPad, leur lecteur numérique de type Sony Reader ou même leur iPhone et demandaient qu’on leur montre comment transférer des livres numériques dedans et qu’on leur présente l’offre de livres numériques. « Je cherche des livres québécois à lire en numérique. Quels sont-ils? ». On les dirigeait vers le site vitrine.entrepotnumerique.com.

3- Des éditeurs apprivoisent le numérique
Les éditeurs qui rendent leurs livres disponibles en numérique semblent se sentir de plus en plus à l’aise avec ce nouveau mode de diffusion et voir des opportunités nouvelles.

Ainsi, pendant le Salon du livre de Montréal, les Éditions du Septentrion ont organisé une promotion. Pour tout livre acheté en papier, il était possible de se procurer un exemplaire numérique pour 3$.

De son côté, Alire, qui offre maintenant 122 publications en numérique, mise beaucoup sur la diffusion de ces titres en simultané papier et numérique. Ce fût le cas pour La Tueuse de dragons d’Héloïse Côté et Hell.com de Patrick Senécal (format poche).

Les Éditions de la courte échelle ont également choisi des lancements simultanés, entre autre pour Sous surveillance de Chrystine Brouillet et 9 ans, pas peur d’André Marois. Cet éditeur tente également une nouvelle expérience rendue possible grâce au numérique : la vente de nouvelles. L’éditeur a pris le recueil de nouvelles d’André Marois, Du cyan plein les mains, et l’a fragmenté en nouvelles offertes en vente à 0,99$.

Même stratégie chez Guides de voyage Ulysse, qui rend la plupart de ces guides disponible par chapitre. Ainsi, au lieu d’acheter le guide complet pour l’Ouest canadien, il est possible d’acheter le chapitre sur Calgary, s’il s’agit de notre unique destination dans ce coin du pays.

Tout ceci sans compter les éditeurs qui ont décidé de vendre des livres numériques directement sur leur site Web (comme Transcontinental et Novalis) pour rejoindre un nouveau public et d’autres qui, comme les Éditions du Boréal, hésitaient à se lancer dans l’aventure, mais qui l’ont quand même fait au bénéfice des lecteurs.

À ne pas manquer: Top 3 des prédictions 2011... bientôt!

mercredi 15 décembre 2010

Sages paroles d'un libraire français

Selon Olivier Dumont, patron de la librairie Doucet, en France, les libraires ne doivent surtout pas avoir peur de l'arrivée du livre numérique. Ils devraient plutôt s'intéresser au phénomène. Il offre maintenant à ses clients une borne interactive à partir de laquelle ils peuvent acheter des livres numériques.

Il soutient: « Renoncer au numérique, ce serait comme s’il y a 20 ans on avait laissé le livre de poche aux grandes surfaces »

Ses sages paroles sont reprises par le magazine culturel ActuaLitté.com.

samedi 4 décembre 2010

Soyez positif!


Ophélie n'en peut plus de vivre dans l'ombre de sa soeur Marie-Pier et de vouloir correspondre aux critères du monde superficiel de sa mère. Quant à son père, n'en parlons pas, il vit dans l'ombre de sa mère. Et, un petit ami... elle a largué un homme agoraphobe avec qui elle a eu une longue relation et depuis, c'est le calme plat. Mais comment avoir l'air sexy et "in" lorsqu'on s'habille toujours en noir, qu'on est actuaire (une profession que personne ne comprend...) et qu'on se trouve tout à fait sans intérêt?

Puis, Ophélie croise une amie de sa soeur qui prétend pouvoir changer sa vie grâce aux pensées positives... et elle se met à y croire, jusqu'à ce que les choses se corsent!

Voici la trame de départ du deuxième roman de Anne Bonhomme, Échecs et Maths.

En 2008, j'avais eu la chance, en d'autres circonstances, de lire premier roman de Mme Bonhomme et même de lui parler. Ce premier roman, La suppléante, je l'avais dévoré d'un couvert à l'autre. Probablement, parce qu'il traitait du monde scolaire québécois, un milieu dans lequel j'étais plongé au quotidien.

Dans ce deuxième roman, j'ai retrouvé l'humour et l'ironie de Mme Bonhomme dans une histoire simple et accesible. L'intrigue constitue un bon divertissement, avec quelques rebondissements. En fait, elle serait parfaite pour réaliser une comédie sentimentale hollywoodienne. Tout y est: relations amoureuse et amicale qui se créent et qui se brisent, ponctuées de succès et de déception, sur fond de téléréalité et de famille contrôlante... avec une fin tout à fait prévisible.

Cependant, comme roman, je n'ai pu m'empêcher de trouver qu'il manquait un petit quelque chose pour être vraiment captivant. Un peu plus d'ironie n'aurait pas été de refus. Un peu plus de profondeur dans les personnages et leurs réflexions. Un peu plus d'action aussi et de focus dans l'histoire. Le départ est très prometteur, mais l'intrigue s'effrite à quelque part et perd de sa substance. Je ne saurais dire exactement quand, mais j'ai eu cette impression, jumelée à une perte d'intérêt en cours de lecture. Et la fin m'a semblé un peu précipité. Il y aurait certainement eu matière à élaboré un peu plus.

Ceci étant dit, chaque livre doit pouvoir rencontrer un lecteur qui lui convient. Personnellement, j'aime bien les romans qui me portent à réfléchir sur des situations en particulier et/ou qui me surprennent. Celui-ci n'a pas tout à fait répondu à mes attentes. Je recommande néanmoins Échecs et Maths à ceux (surtout celles, en fait) qui recherchent une petite lecture divertissante sans se casser la tête!

Merci à Masse critique et à Babelio de m'avoir permis de lire ce roman!

Pour lire d'autres critiques des romans de Anne Bonhomme, cliquez ici.